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554 bâtisses en état de dégradation avancé
La Casbah d'Alger
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 02 - 2013

La Casbah d'Alger compte aujourd'hui 554 bâtisses en état de dégradation avancé dont 188 dans un état de "dégradation extrême" qui constituent une menace pour leurs occupants, indique un rapport de l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (Ogebc). Toutes habitées voire surpeuplées, ces maisons majoritairement situées dans la zone d'habitat traditionnel et qui représentent 30% du secteur sauvegardé de la Casbah d'Alger attendent l'application du plan permanent de sauvegarde, adopté en février 2012, précise le rapport. aujourd'hui handicapé par le retard d'attribution, par la wilaya d'Alger, d'un parc de logements. Le périmètre sauvegardé de La Casbah d'Alger a perdu 17% de son parc immobilier, soit 373 maisons disparues dont l'emplacement, resté nu, menace la solidité du reste des bâtisses, relève-t-on l'Ogebc dans le rapport. Le plan de sauvegarde prévoit la reconstruction à l'identique des maisons effondrées. Selon le même rapport, 908 autres maisons sont actuellement "moyennement ou superficiellement dégradées", 120 bâtisses en ruine et 120 autres fermées ou murées, mais majoritairement squattées. Le squat de ces bâtisses "classées dangereuses" entrave le lancement des travaux de restauration telle que prévue par le plan de sauvegarde, selon l'Ogebc qui affirme avoir demandé 514 logements provisoires et 793 définitifs auprès de la wilaya d'Alger sans obtenir de suite à ce jour.
Le rapport de l'office relève, en outre, que sur les 1,816 bâtisses encore debout, 271 ont subi une surélévation récente, 171 surélévation datant de l'époque coloniale et 41 cas d'extensions illicites. Les architectes de l'Ogebc affirment que ces modifications sur la structure initiale des maisonsreste la principale cause d'effondrement dont le plus récent remonte au 18 février. Par ailleurs, le rapport fait état de 72 constructions illicites, entre maisons et baraques érigées à l'intérieur du périmètre de La Casbah d'Alger et appelées à être "éradiquées", selon l'office qui pointe du doigt, également, les nombreuses modifications apportées aux maisons. Parmi ces modifications, l'office relève le cas de puits situés à l'intérieur des maisons et maisonnettes de La Casbah d'Alger transformés en fausses septiques et qui posent actuellement un "problème de santé publique".
La Casbah d'Alger compte aujourd'hui 554 bâtisses en état de dégradation avancé dont 188 dans un état de "dégradation extrême" qui constituent une menace pour leurs occupants, indique un rapport de l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (Ogebc). Toutes habitées voire surpeuplées, ces maisons majoritairement situées dans la zone d'habitat traditionnel et qui représentent 30% du secteur sauvegardé de la Casbah d'Alger attendent l'application du plan permanent de sauvegarde, adopté en février 2012, précise le rapport. aujourd'hui handicapé par le retard d'attribution, par la wilaya d'Alger, d'un parc de logements. Le périmètre sauvegardé de La Casbah d'Alger a perdu 17% de son parc immobilier, soit 373 maisons disparues dont l'emplacement, resté nu, menace la solidité du reste des bâtisses, relève-t-on l'Ogebc dans le rapport. Le plan de sauvegarde prévoit la reconstruction à l'identique des maisons effondrées. Selon le même rapport, 908 autres maisons sont actuellement "moyennement ou superficiellement dégradées", 120 bâtisses en ruine et 120 autres fermées ou murées, mais majoritairement squattées. Le squat de ces bâtisses "classées dangereuses" entrave le lancement des travaux de restauration telle que prévue par le plan de sauvegarde, selon l'Ogebc qui affirme avoir demandé 514 logements provisoires et 793 définitifs auprès de la wilaya d'Alger sans obtenir de suite à ce jour.
Le rapport de l'office relève, en outre, que sur les 1,816 bâtisses encore debout, 271 ont subi une surélévation récente, 171 surélévation datant de l'époque coloniale et 41 cas d'extensions illicites. Les architectes de l'Ogebc affirment que ces modifications sur la structure initiale des maisonsreste la principale cause d'effondrement dont le plus récent remonte au 18 février. Par ailleurs, le rapport fait état de 72 constructions illicites, entre maisons et baraques érigées à l'intérieur du périmètre de La Casbah d'Alger et appelées à être "éradiquées", selon l'office qui pointe du doigt, également, les nombreuses modifications apportées aux maisons. Parmi ces modifications, l'office relève le cas de puits situés à l'intérieur des maisons et maisonnettes de La Casbah d'Alger transformés en fausses septiques et qui posent actuellement un "problème de santé publique".


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