Le public de mélomanes qui a afflué, samedi soir, au théâtre régional de Constantine, a été séduit par la prestation de l'Orchestre symphonique national (OSN), dirigé exceptionnellement par le maestro japonais Hikotaro Yazaki. La salle du théâtre est déjà très tôt pleine à craquer et l'assistance est aussi impatiente que curieuse de découvrir le grand chef d'orchestre nippon, mais aussi les autres musiciens venus du pays du Soleil Levant. La première partie de la soirée est entamée par un concerto pour violon, violoncelle et piano du grand compositeur qui a marqué la musique universelle, van Beethoven. Les solistes Atsuko Watanabe au violon), Nao Shamoto au violoncelle et Jun Kanno au piano offrent un moment musical rare qui souleva l'enthousiasme des présents. "Ce moment de pureté vaut toutes les philosophies du monde", dira un spectateur encore sous le charme de la virtuosité des musiciens. Après une pause de quelques minutes, l'Orchestre national fait son apparition sur scène. Le bonheur continue sous la houlette de Yazaki et enchaîne avec The Forest Dances du compositeur japonais Tokuhide Niimi et Karelia opus 11 du finlandais Jean Sibelius. L'Orchestre symphonique qui a déjà acquis ses lettres de noblesse sur le Vieux Rocher, avec des prestations de haut de gamme, assure techniquement le coup et suit les tempi échevelés du maestro avec une énergie jubilatoire, dégageant une musique vivante et agréable, longuement ovationnée par un auditoire conquis. Dans la troisième partie de la soirée, un clin d'£il symphonique à la musique algérienne est donné avec Ya bahi El Djamel, Achek Mamhoun et Bi Lahou Ya Hamami arrangés en poèmes symphoniques par Sid Ahmed Bellil, et interprétés avec légèreté et douceur. Un plaisir du début à la fin. Le public nombreux, merveilleusement servi et totalement comblé, n'a pas cessé d'applaudir. En coulisses, le maestro Hikotaro Yazaki affirme qu'à chaque fois qu'il a conduit l'Orchestre symphonique national (il l'a dirigé à 5 reprises), il a constaté un "important potentiel artistique et une belle volonté de s'améliorer". Pour lui, cette volonté de se remettre à chaque fois en question est la clé du succès car, ajoute-t-il, "dans le monde des arts, il n'y a pas d'aboutissement et il faut toujours travailler et encore travailler pour s'améliorer". Interrogé sur son point de vue quant aux arrangements effectués sur certaines partitions du patrimoine musical national sous une forme symphonique, le maestro, saluant l'idée d'Abdelkader Bouazzara, directeur de l'Orchestre national, considère que les morceaux exécutés sont "radieux". Le public de mélomanes qui a afflué, samedi soir, au théâtre régional de Constantine, a été séduit par la prestation de l'Orchestre symphonique national (OSN), dirigé exceptionnellement par le maestro japonais Hikotaro Yazaki. La salle du théâtre est déjà très tôt pleine à craquer et l'assistance est aussi impatiente que curieuse de découvrir le grand chef d'orchestre nippon, mais aussi les autres musiciens venus du pays du Soleil Levant. La première partie de la soirée est entamée par un concerto pour violon, violoncelle et piano du grand compositeur qui a marqué la musique universelle, van Beethoven. Les solistes Atsuko Watanabe au violon), Nao Shamoto au violoncelle et Jun Kanno au piano offrent un moment musical rare qui souleva l'enthousiasme des présents. "Ce moment de pureté vaut toutes les philosophies du monde", dira un spectateur encore sous le charme de la virtuosité des musiciens. Après une pause de quelques minutes, l'Orchestre national fait son apparition sur scène. Le bonheur continue sous la houlette de Yazaki et enchaîne avec The Forest Dances du compositeur japonais Tokuhide Niimi et Karelia opus 11 du finlandais Jean Sibelius. L'Orchestre symphonique qui a déjà acquis ses lettres de noblesse sur le Vieux Rocher, avec des prestations de haut de gamme, assure techniquement le coup et suit les tempi échevelés du maestro avec une énergie jubilatoire, dégageant une musique vivante et agréable, longuement ovationnée par un auditoire conquis. Dans la troisième partie de la soirée, un clin d'£il symphonique à la musique algérienne est donné avec Ya bahi El Djamel, Achek Mamhoun et Bi Lahou Ya Hamami arrangés en poèmes symphoniques par Sid Ahmed Bellil, et interprétés avec légèreté et douceur. Un plaisir du début à la fin. Le public nombreux, merveilleusement servi et totalement comblé, n'a pas cessé d'applaudir. En coulisses, le maestro Hikotaro Yazaki affirme qu'à chaque fois qu'il a conduit l'Orchestre symphonique national (il l'a dirigé à 5 reprises), il a constaté un "important potentiel artistique et une belle volonté de s'améliorer". Pour lui, cette volonté de se remettre à chaque fois en question est la clé du succès car, ajoute-t-il, "dans le monde des arts, il n'y a pas d'aboutissement et il faut toujours travailler et encore travailler pour s'améliorer". Interrogé sur son point de vue quant aux arrangements effectués sur certaines partitions du patrimoine musical national sous une forme symphonique, le maestro, saluant l'idée d'Abdelkader Bouazzara, directeur de l'Orchestre national, considère que les morceaux exécutés sont "radieux".