Les ministres des Finances de la zone euro, réunis au sein de l'Eurogroupe, s'efforceront lundi de relancer les discussions sur l'aide financière de 17 milliards d'euros demandée par Chypre, avec pour objectif d'aboutir à un accord avant la fin du mois. Un responsable de la zone euro a estimé auprès de Reuters que l'Eurogroupe s'attendait à une nouvelle dynamique à la suite de l'élection dimanche à la présidence chypriote de Nicos Anastasiades, le candidat libéral. Son prédécesseur avait bloqué les négociations en refusant de privatiser une partie des actifs de l'Etat en échange d'une réduction de la dette publique. "Lundi, il s'agira de faire un point sur les principales questions et de voir quelle est la position du nouveau gouvernement sur des sujets comme la lutte contre le blanchiment d'argent et les privatisations", a expliqué le responsable. "Nous aurons alors une idée claire du calendrier des négociations sur le plan et de leurs conclusions", a-t-il ajouté. Les discussions sur le renflouement demandé par Chypre, d'un montant équivalent à son produit intérieur brut (PIB), traînent en longueur depuis huit mois, en particulier à cause de l'opposition aux privatisations du précédent gouvernement, mené par le communiste Demetris Christofias. Le responsable de la zone euro a précisé que les discussions de lundi pourraient déboucher, dès la semaine prochaine, sur une visite à Chypre de la 'troïka' représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI). "Je pense vraiment que nous serons en mesure de parvenir à un accord dans la seconde quinzaine de mars", a annoncé le responsable européen, précisant que Chypre avait déjà mis en œuvre de probables exigences du futur plan, notamment en matière de politique budgétaire. Méfiance allemande Chypre a besoin de huit à dix milliards d'euros pour recapitaliser ses banques, très exposées à la crise grecque et de sept milliards supplémentaires pour rembourser des prêts et financer les dépenses budgétaires. Un prêt de cette ampleur élèverait la dette de Chypre à 145% de son PIB, un niveau jugé insoutenable. Plusieurs partenaires européens de Chypre restent réticents à l'idée du plan de sauvetage, en particulier l'Allemagne, dont le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, a mis en doute l'importance structurelle du petit Etat dans la zone euro. L'Allemagne doute, en outre, de la détermination de Nicosie à lutter contre le blanchiment d'argent, en particulier de fonds russes, alors que Moscou envisage de prolonger un prêt à cinq ans de 2,5 milliards d'euros à Chypre. Les ministres des Finances de la zone euro, réunis au sein de l'Eurogroupe, s'efforceront lundi de relancer les discussions sur l'aide financière de 17 milliards d'euros demandée par Chypre, avec pour objectif d'aboutir à un accord avant la fin du mois. Un responsable de la zone euro a estimé auprès de Reuters que l'Eurogroupe s'attendait à une nouvelle dynamique à la suite de l'élection dimanche à la présidence chypriote de Nicos Anastasiades, le candidat libéral. Son prédécesseur avait bloqué les négociations en refusant de privatiser une partie des actifs de l'Etat en échange d'une réduction de la dette publique. "Lundi, il s'agira de faire un point sur les principales questions et de voir quelle est la position du nouveau gouvernement sur des sujets comme la lutte contre le blanchiment d'argent et les privatisations", a expliqué le responsable. "Nous aurons alors une idée claire du calendrier des négociations sur le plan et de leurs conclusions", a-t-il ajouté. Les discussions sur le renflouement demandé par Chypre, d'un montant équivalent à son produit intérieur brut (PIB), traînent en longueur depuis huit mois, en particulier à cause de l'opposition aux privatisations du précédent gouvernement, mené par le communiste Demetris Christofias. Le responsable de la zone euro a précisé que les discussions de lundi pourraient déboucher, dès la semaine prochaine, sur une visite à Chypre de la 'troïka' représentant la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI). "Je pense vraiment que nous serons en mesure de parvenir à un accord dans la seconde quinzaine de mars", a annoncé le responsable européen, précisant que Chypre avait déjà mis en œuvre de probables exigences du futur plan, notamment en matière de politique budgétaire. Méfiance allemande Chypre a besoin de huit à dix milliards d'euros pour recapitaliser ses banques, très exposées à la crise grecque et de sept milliards supplémentaires pour rembourser des prêts et financer les dépenses budgétaires. Un prêt de cette ampleur élèverait la dette de Chypre à 145% de son PIB, un niveau jugé insoutenable. Plusieurs partenaires européens de Chypre restent réticents à l'idée du plan de sauvetage, en particulier l'Allemagne, dont le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, a mis en doute l'importance structurelle du petit Etat dans la zone euro. L'Allemagne doute, en outre, de la détermination de Nicosie à lutter contre le blanchiment d'argent, en particulier de fonds russes, alors que Moscou envisage de prolonger un prêt à cinq ans de 2,5 milliards d'euros à Chypre.