Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a exclu, dimanche, d'accorder une amnistie générale aux éléments armés kurdes, alors que des pourparlers sont en cours entre les services de renseignement turcs et le chef kurde emprisonné, Abdullah Ocalan. "Nous ne sommes pas habilités à gracier les meurtriers. Nous ne nous mêlerons pas de cette affaire", a souligné M. Erdogan, cité par l'agence de presse turque Anatolie. Le renseignement turc a repris contact l'an dernier avec le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), Abdullah Ocalan, dans le but d'obtenir le désarmement de ce mouvement considéré comme terroriste par la Turquie et de nombreux pays et organisations, dont l"Union européenne (UE). Abdullah Ocalan purge une peine de prison à perpétuité dans la prison d'Imrali sur une île au large d'Istanbul, depuis sa capture à Nairobi en 1999. Quelque 45.000 personnes ont trouvé la mort pendant les 29 années de conflit entre les forces de sécurité turques et le PKK qui a pris les armes en 1984 pour obtenir l'autonomie de la majorité kurde du sud-est de la Turquie. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a exclu, dimanche, d'accorder une amnistie générale aux éléments armés kurdes, alors que des pourparlers sont en cours entre les services de renseignement turcs et le chef kurde emprisonné, Abdullah Ocalan. "Nous ne sommes pas habilités à gracier les meurtriers. Nous ne nous mêlerons pas de cette affaire", a souligné M. Erdogan, cité par l'agence de presse turque Anatolie. Le renseignement turc a repris contact l'an dernier avec le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), Abdullah Ocalan, dans le but d'obtenir le désarmement de ce mouvement considéré comme terroriste par la Turquie et de nombreux pays et organisations, dont l"Union européenne (UE). Abdullah Ocalan purge une peine de prison à perpétuité dans la prison d'Imrali sur une île au large d'Istanbul, depuis sa capture à Nairobi en 1999. Quelque 45.000 personnes ont trouvé la mort pendant les 29 années de conflit entre les forces de sécurité turques et le PKK qui a pris les armes en 1984 pour obtenir l'autonomie de la majorité kurde du sud-est de la Turquie.