La mort du président vénézuélien, Hugo Chávez suscite de multiples réactions. Les hommages particulièrement appuyés se multiplient dans les pays alliés d'Amérique latine, Brésil, Equateur, Nicaragua, Cuba. Mais elles viennent aussi du reste du monde, Etats-Unis, Canada, France, Royaume-Uni. Un ami du Brésil C'est, la voix chargée d'émotion, que la présidente brésilienne a demandé une minute de silence pour rendre hommage à Hugo Chávez : « Son décès doit remplir de tristesse chaque Latino-Américain », a insisté Dilma Rousseff « C'était un grand leader. C'est une perte irréparable. Il était par dessus tout un ami du Brésil ». Dilma rousseff avait milité ces dernières années pour permettre l'entrée du Venezuela dans le Mercosur. C'est chose faite depuis août dernier. Un frère de la Bolivie Evo Morales a rendu hommage à Hugo Chavez sans manquer de rappeler que la lutte anti-impérialiste doit continuer : « Nous sommes détruits par le décès de notre frère Hugo Chavez. Mon frère de solidarité, mon compagnon de révolution. ». Le président bolivien a décrété sept jours de deuil national sur l'ensemble du territoire, sans suspension d'activités. Parmi les autres réactions dans le pays, celle du député socialiste Hector Arce, qui résume bien le sentiment des partisans de Morales : « C'est un président ami qui s'en va, a déclaré l'élu, un ami qui nous a aidé quand nous en avions le plus besoin ». Profond chagrin en Equateur Le gouvernement du président socialiste, Rafael Correa, un proche allié du dirigeant vénézuélien, a fait part de son « profond chagrin » après l'annonce de sa mort, affirmant qu'il avait été le « chef de file d'un mouvement historique » et un « révolutionnaire mémorable ». L'hommage de la Colombie « Nous ressentons une profonde tristesse. Nous avons bien travaillé avec le président Chavez. Je crois que cela a été ces deux dernières années une très bonne relation, nous avons beaucoup avancé », a déclaré la ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin. La Colombie rappelle que Chavez avait œuvré à la mise en place d'un processus de paix avec la guérilla des Farc. Le président du Chili, Sebastian Pinera, a qualifié le président Hugo Chávez de « leader profondément engagé dans l'intégration de l'Amérique latine ». « Nous avions des différences, mais j'ai toujours su apprécier la force, l'engagement avec lequel le président Chávez luttait pour ses idées », a déclaré le président chilien. Le régime cubain a décrété un deuil national de trois jours, en hommage à son principal allié politique et économique qui avait été hospitalisé durant deux mois à Cuba, avant son retour à Caracas à la mi-février. « Hugo Chávez a accompagné Fidel Castro comme un véritable fils », indique le gouvernement à La Havane. Le président péruvien Ollanta Humala a exprimé lui aussi sa « profonde douleur » et envoyé ses condoléances à la famille et « au peuple frère vénézuélien », faisant part de sa « solidarité bolivarienne, sud-américaine et latino-américaine ». « Un martyr », pour Ahmadinejad C'était un « homme hors du commun et fort qui regardait vers l'avenir et qui était toujours extrêmement exigeant envers lui-même », s'est ému le président russe Vladimir Poutine dans un télégramme de condoléances. L'Iran a déclaré une journée de deuil national à la mémoire de Hugo Chávez Au Moyen-Orient, Nabil Shaath, en charge des relations extérieures du mouvement palestinien Fatah a réagi à cette disparition en déclarant que « la Palestine dit adieu à un ami loyal qui a défendu passionnément notre droit à la liberté et à l'autodétermination ». Hommage plus discret du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, soulignant qu'Hugo Chávez s'était efforcé de « répondre aux aspirations et aux défis des plus vulnérables » dans son pays. Washington mise sur l'avenir Aux Etats-Unis, il a fallu moins d'une heure à la Maison Blanche pour publier son communiqué après l'annonce officielle du décès d'Hugo Chávez Barack Obama y affirme que les Etats-Unis renouvellent leur soutien aux Vénézuéliens. Pas d'émotion pas de condoléances Des propos tournés vers l'avenir. Hugo Chávez n'était pas un ami des Etats-Unis, qu'il pourfendait à longueur de discours sans avoir jamais cessé de les livrer en pétrole En Grande-Bretagne, le ministre des Affaires étrangères, William Hague, s'est dit « attristé » par la mort de Chavez. « En tant que président du Venezuela pendant 14 ans, il a marqué les esprits dans son pays et bien au-delà », a-t-il poursuivi. De son côté, le président français, François Hollande, a estimé que Hugo Chavez avait « profondément marqué l'histoire de son pays ». Il « exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement ». La mort du président vénézuélien, Hugo Chávez suscite de multiples réactions. Les hommages particulièrement appuyés se multiplient dans les pays alliés d'Amérique latine, Brésil, Equateur, Nicaragua, Cuba. Mais elles viennent aussi du reste du monde, Etats-Unis, Canada, France, Royaume-Uni. Un ami du Brésil C'est, la voix chargée d'émotion, que la présidente brésilienne a demandé une minute de silence pour rendre hommage à Hugo Chávez : « Son décès doit remplir de tristesse chaque Latino-Américain », a insisté Dilma Rousseff « C'était un grand leader. C'est une perte irréparable. Il était par dessus tout un ami du Brésil ». Dilma rousseff avait milité ces dernières années pour permettre l'entrée du Venezuela dans le Mercosur. C'est chose faite depuis août dernier. Un frère de la Bolivie Evo Morales a rendu hommage à Hugo Chavez sans manquer de rappeler que la lutte anti-impérialiste doit continuer : « Nous sommes détruits par le décès de notre frère Hugo Chavez. Mon frère de solidarité, mon compagnon de révolution. ». Le président bolivien a décrété sept jours de deuil national sur l'ensemble du territoire, sans suspension d'activités. Parmi les autres réactions dans le pays, celle du député socialiste Hector Arce, qui résume bien le sentiment des partisans de Morales : « C'est un président ami qui s'en va, a déclaré l'élu, un ami qui nous a aidé quand nous en avions le plus besoin ». Profond chagrin en Equateur Le gouvernement du président socialiste, Rafael Correa, un proche allié du dirigeant vénézuélien, a fait part de son « profond chagrin » après l'annonce de sa mort, affirmant qu'il avait été le « chef de file d'un mouvement historique » et un « révolutionnaire mémorable ». L'hommage de la Colombie « Nous ressentons une profonde tristesse. Nous avons bien travaillé avec le président Chavez. Je crois que cela a été ces deux dernières années une très bonne relation, nous avons beaucoup avancé », a déclaré la ministre colombienne des Affaires étrangères Maria Angela Holguin. La Colombie rappelle que Chavez avait œuvré à la mise en place d'un processus de paix avec la guérilla des Farc. Le président du Chili, Sebastian Pinera, a qualifié le président Hugo Chávez de « leader profondément engagé dans l'intégration de l'Amérique latine ». « Nous avions des différences, mais j'ai toujours su apprécier la force, l'engagement avec lequel le président Chávez luttait pour ses idées », a déclaré le président chilien. Le régime cubain a décrété un deuil national de trois jours, en hommage à son principal allié politique et économique qui avait été hospitalisé durant deux mois à Cuba, avant son retour à Caracas à la mi-février. « Hugo Chávez a accompagné Fidel Castro comme un véritable fils », indique le gouvernement à La Havane. Le président péruvien Ollanta Humala a exprimé lui aussi sa « profonde douleur » et envoyé ses condoléances à la famille et « au peuple frère vénézuélien », faisant part de sa « solidarité bolivarienne, sud-américaine et latino-américaine ». « Un martyr », pour Ahmadinejad C'était un « homme hors du commun et fort qui regardait vers l'avenir et qui était toujours extrêmement exigeant envers lui-même », s'est ému le président russe Vladimir Poutine dans un télégramme de condoléances. L'Iran a déclaré une journée de deuil national à la mémoire de Hugo Chávez Au Moyen-Orient, Nabil Shaath, en charge des relations extérieures du mouvement palestinien Fatah a réagi à cette disparition en déclarant que « la Palestine dit adieu à un ami loyal qui a défendu passionnément notre droit à la liberté et à l'autodétermination ». Hommage plus discret du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, soulignant qu'Hugo Chávez s'était efforcé de « répondre aux aspirations et aux défis des plus vulnérables » dans son pays. Washington mise sur l'avenir Aux Etats-Unis, il a fallu moins d'une heure à la Maison Blanche pour publier son communiqué après l'annonce officielle du décès d'Hugo Chávez Barack Obama y affirme que les Etats-Unis renouvellent leur soutien aux Vénézuéliens. Pas d'émotion pas de condoléances Des propos tournés vers l'avenir. Hugo Chávez n'était pas un ami des Etats-Unis, qu'il pourfendait à longueur de discours sans avoir jamais cessé de les livrer en pétrole En Grande-Bretagne, le ministre des Affaires étrangères, William Hague, s'est dit « attristé » par la mort de Chavez. « En tant que président du Venezuela pendant 14 ans, il a marqué les esprits dans son pays et bien au-delà », a-t-il poursuivi. De son côté, le président français, François Hollande, a estimé que Hugo Chavez avait « profondément marqué l'histoire de son pays ». Il « exprimait, au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement ».