Uhuru Kenyatta, inculpé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI), a été officiellement proclamé samedi élu président du Kenya dès le premier tour, une victoire contestée par son rival, le Premier ministre sortant Raila Odinga, dans un climat de tension. Raila Odinga a annoncé samedi qu'il allait contester en justice sa défaite à la présidentielle au Kenya face à Uhuru Kenyatta, mais a appelé ses partisans à rester calme. Dès le milieu de la nuit, des groupes de partisans de M. Kenyatta, 51 ans, ont célébré sa victoire, sans incident, contrastant avec l'abattement des électeurs de M. Odinga. Fils de Jomo Kenyatta, premier président du Kenya (1964-1978), Uhuru Kenyatta devient, près de 50 ans après l'accession au pouvoir de son père, le quatrième chef de l'Etat kényan depuis l'indépendance. Soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'organisation des violences consécutives au précédent scrutin, fin 2007, il est aussi le premier inculpé de la CPI à devenir chef de l'Etat, créant une situation politique et juridique inédite. M. Kenyatta, vice-Premier ministre, a recueilli 6.173.433 des 12.330.028 bulletins, selon le résultat final proclamé par le président de la Commission électorale (IEBC), Ahmed Issack Hassan. "Uhuru Kenyatta a obtenu (...) 50,07% (des bulletins) des votants. Je déclare donc Uhuru Kenyatta, président dûment élu de la République du Kenya", a déclaré Ahmed Issack Hassan, dans l'auditorium bondé du centre électoral de l'IEBC, à Nairobi, en présence de nombreux diplomates. M. Kenyatta ne franchit que d'environ 8.400 voix la barre des 50% des votants, requise pour l'emporter au premier tour de ce scrutin, marqué par une participation record de 85,9%. Crédité de quelque 800.000 voix de moins que son adversaire (43,31% des votants), le Premier ministre Raila Odinga "ne reconnaîtra pas le résultat de cette élection, il contestera les résultats devant la Cour suprême", avait affirmé avant la proclamation officielle un de ses plus proches conseillers, Salim Lone, évoquant un scrutin "faussé". Uhuru Kenyatta, inculpé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI), a été officiellement proclamé samedi élu président du Kenya dès le premier tour, une victoire contestée par son rival, le Premier ministre sortant Raila Odinga, dans un climat de tension. Raila Odinga a annoncé samedi qu'il allait contester en justice sa défaite à la présidentielle au Kenya face à Uhuru Kenyatta, mais a appelé ses partisans à rester calme. Dès le milieu de la nuit, des groupes de partisans de M. Kenyatta, 51 ans, ont célébré sa victoire, sans incident, contrastant avec l'abattement des électeurs de M. Odinga. Fils de Jomo Kenyatta, premier président du Kenya (1964-1978), Uhuru Kenyatta devient, près de 50 ans après l'accession au pouvoir de son père, le quatrième chef de l'Etat kényan depuis l'indépendance. Soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'organisation des violences consécutives au précédent scrutin, fin 2007, il est aussi le premier inculpé de la CPI à devenir chef de l'Etat, créant une situation politique et juridique inédite. M. Kenyatta, vice-Premier ministre, a recueilli 6.173.433 des 12.330.028 bulletins, selon le résultat final proclamé par le président de la Commission électorale (IEBC), Ahmed Issack Hassan. "Uhuru Kenyatta a obtenu (...) 50,07% (des bulletins) des votants. Je déclare donc Uhuru Kenyatta, président dûment élu de la République du Kenya", a déclaré Ahmed Issack Hassan, dans l'auditorium bondé du centre électoral de l'IEBC, à Nairobi, en présence de nombreux diplomates. M. Kenyatta ne franchit que d'environ 8.400 voix la barre des 50% des votants, requise pour l'emporter au premier tour de ce scrutin, marqué par une participation record de 85,9%. Crédité de quelque 800.000 voix de moins que son adversaire (43,31% des votants), le Premier ministre Raila Odinga "ne reconnaîtra pas le résultat de cette élection, il contestera les résultats devant la Cour suprême", avait affirmé avant la proclamation officielle un de ses plus proches conseillers, Salim Lone, évoquant un scrutin "faussé".