Les trois partis islamistes formant l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) sont revenus à la charge s'agissant de l'application de la peine de mort, de la lutte contre la corruption, de la révision de la constitution et de la situation qui prévaut dans le sud du pays ou les jeunes chômeurs de la région ont manifestés leur colère. Bouguerra Soltani, Fateh Rebai et Djahid Younsi étaient sur la même longueur d'ondes et n'ont pas manqué, hier à l'occasion de la comemoration du premier anniversaire de la création de l'alliance de l'Algérie verte (AAV), d'épingler le pouvoir accusé d'être à l'origine de la prolifération de tous les maux qui rongent la société. « Nous demandons l'application de la peine de mort contre ceux qui kidnappent et tuent les enfants » a martelé d'emblée le président du MSP, Bouguerra Soltani ajoutant que « ceux qui disaient il y'a quelques temps seulement que cette peine est barbare sont désormais favorables à la peine de mort ». A l'évidence le leader du MSP faisait allusion au double crime de Haroun et de Brahim survenu à Constantine mardi dernier. Un crime qui a soulevé l'indignation non seulement à Constantine, mais également dans l'ensemble du pays ou l'exigence de l'application de la peine de mort à l'encontre des deux assassins est revenu tel un leitmotiv dans la bouche des Algériens, à commencer par les familles des deux victimes. Le nouveau secrétaire général du mouvement El Islah, Djahid Younsi, en fera de même. Dans son intervention ce dernier est aussi revenu sur la situation qui prévaut dans le sud du pays à la faveur de la montée de la contestation parmi les jeunes chômeurs. Younsi a estimé que la revendication des jeunes, même si elle porte le cachet social puisqu'elle porte sur l'emploi, n'en demeure pas moins politique car, a-t-il précisé, « tout est politique ». Prenant le relais Fateh Rebai affirme que « les problèmes du Sud sont clairs » avant de s'interroger : « Où est l'argent des fonds spéciaux du Sud ? ». Mais c'est incontestablement Bouguerra Soltani qui a été le plus critique notamment lorsqu'il a soutenu que « le scandale des entreprises de sous-traitance qui opèrent dans le Sud est plus grand que celui de Sonatrach ». Le président du MSP, qui parlait en connaissance de cause comme il l'a déclaré en rappelant qu'il a été ministre du Travail, a révélé que ces entreprises existent en vertu d'une loi de qui date de 1963. « J'ai dis par le passé que cette loi, par le biais de laquelle les gens sont exploités au sud du pays doit disparaître ». Pour lui « le message des chômeurs du Sud est clair puisqu'ils demandent l'égalité des chances ». Et à l'orateur d'enfoncer le clou s'agissant des scandales de corruption en soulignant que « ce fléau ne peut s'arrêter sans pression et cette fois-ci la pression est venue de Milan et du Canada ». Soltani faisait référence à l'instruction judiciaire ouverte en Italie et au Canada sur la corruption et les pots-de-vin versés dans le cadre de contrats conclus entre Sonatrach et des entreprises de ces deux pays. « Il faut arrêter la corruption » a-t-il soutenu. Pour Rebai la solution au fléau de la corruption « est politique ». Le trois leaders ont, par ailleurs, plaidé en faveur d'une Constitution qui soit le fruit d'un large consensus. Notons qu'au cours de cette cérémonie le président du MSP a transmis la présidence tournante de l'AAV, un groupe politique né il y a juste une année et qui a participé avec des listes communes lors des élections législatives et locales de l'année dernière, au secrétaire général du mouvement Enahda, Fateh Rebai . Les trois partis islamistes formant l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) sont revenus à la charge s'agissant de l'application de la peine de mort, de la lutte contre la corruption, de la révision de la constitution et de la situation qui prévaut dans le sud du pays ou les jeunes chômeurs de la région ont manifestés leur colère. Bouguerra Soltani, Fateh Rebai et Djahid Younsi étaient sur la même longueur d'ondes et n'ont pas manqué, hier à l'occasion de la comemoration du premier anniversaire de la création de l'alliance de l'Algérie verte (AAV), d'épingler le pouvoir accusé d'être à l'origine de la prolifération de tous les maux qui rongent la société. « Nous demandons l'application de la peine de mort contre ceux qui kidnappent et tuent les enfants » a martelé d'emblée le président du MSP, Bouguerra Soltani ajoutant que « ceux qui disaient il y'a quelques temps seulement que cette peine est barbare sont désormais favorables à la peine de mort ». A l'évidence le leader du MSP faisait allusion au double crime de Haroun et de Brahim survenu à Constantine mardi dernier. Un crime qui a soulevé l'indignation non seulement à Constantine, mais également dans l'ensemble du pays ou l'exigence de l'application de la peine de mort à l'encontre des deux assassins est revenu tel un leitmotiv dans la bouche des Algériens, à commencer par les familles des deux victimes. Le nouveau secrétaire général du mouvement El Islah, Djahid Younsi, en fera de même. Dans son intervention ce dernier est aussi revenu sur la situation qui prévaut dans le sud du pays à la faveur de la montée de la contestation parmi les jeunes chômeurs. Younsi a estimé que la revendication des jeunes, même si elle porte le cachet social puisqu'elle porte sur l'emploi, n'en demeure pas moins politique car, a-t-il précisé, « tout est politique ». Prenant le relais Fateh Rebai affirme que « les problèmes du Sud sont clairs » avant de s'interroger : « Où est l'argent des fonds spéciaux du Sud ? ». Mais c'est incontestablement Bouguerra Soltani qui a été le plus critique notamment lorsqu'il a soutenu que « le scandale des entreprises de sous-traitance qui opèrent dans le Sud est plus grand que celui de Sonatrach ». Le président du MSP, qui parlait en connaissance de cause comme il l'a déclaré en rappelant qu'il a été ministre du Travail, a révélé que ces entreprises existent en vertu d'une loi de qui date de 1963. « J'ai dis par le passé que cette loi, par le biais de laquelle les gens sont exploités au sud du pays doit disparaître ». Pour lui « le message des chômeurs du Sud est clair puisqu'ils demandent l'égalité des chances ». Et à l'orateur d'enfoncer le clou s'agissant des scandales de corruption en soulignant que « ce fléau ne peut s'arrêter sans pression et cette fois-ci la pression est venue de Milan et du Canada ». Soltani faisait référence à l'instruction judiciaire ouverte en Italie et au Canada sur la corruption et les pots-de-vin versés dans le cadre de contrats conclus entre Sonatrach et des entreprises de ces deux pays. « Il faut arrêter la corruption » a-t-il soutenu. Pour Rebai la solution au fléau de la corruption « est politique ». Le trois leaders ont, par ailleurs, plaidé en faveur d'une Constitution qui soit le fruit d'un large consensus. Notons qu'au cours de cette cérémonie le président du MSP a transmis la présidence tournante de l'AAV, un groupe politique né il y a juste une année et qui a participé avec des listes communes lors des élections législatives et locales de l'année dernière, au secrétaire général du mouvement Enahda, Fateh Rebai .