Le 19 mars représente quoi pour vous ? La question a surpris le jeune homme... Il a essayé de se remémorer toutes les dates symboliques qui touchent à l'histoire de l'Algérie, convaincu, qu'il était, que le 19 mars a trait à un évènement en rapport avec la guerre de Libération. Le 19 mars représente quoi pour vous ? La question a surpris le jeune homme... Il a essayé de se remémorer toutes les dates symboliques qui touchent à l'histoire de l'Algérie, convaincu, qu'il était, que le 19 mars a trait à un évènement en rapport avec la guerre de Libération. Un moment de réflexion qui dure quelques secondes. Les images des commémorations du 1er Novembre et du 5 Juillet défilent très vite dans sa tête. Les drapeaux sur les édifices, les conférences et les officiels qui parlent des hauts faits d'armes des héros morts pour la patrie, des moudjahiddines qui relatent avec forces détails les combats qu'ils ont livrés à la soldatesque française et auxquels ils ont participé. Rien, de tout de cela, en cette veille de la commémoration de ce 51e anniversaire du 19 Mars 1962. Aucune cérémonie officielle n'a été prévue pour commémorer le 51e anniversaire du cessez-le-feu décrété le 19 mars 1962 en Algérie, au lendemain de la signature des Accords d'Evian. C'est à croire que cette date de la victoire ne représente plus rien. C'est l'amnésie. Les jeunes dans leur majorité ignorent toute la symbolique de cette date. Pourtant, il y a cinquante ans, jour pour jour, un cessez-le-feu était décrété en Algérie, au lendemain de la signature des Accords d'Evian entre la France et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Un événement qui mit fin à la Guerre d'Algérie, et qui entraîna quelques mois plus tard l'indépendance du pays, colonisé par les Français depuis 1830. Du côté français, on célèbre la Journée officielle du cessez-le-feu en Algérie. Rassemblement avec les drapeaux, les élus locaux, les associations d'anciens combattants. Dépôt de gerbes, allocutions, recueillement sont dans les agendas de toutes les institutions du pays pour cet anniversaire. C'est la France qui commémore le 19 mars. Les médias consacre de larges place à l'évènement sur un fond de polémique. Pourtant, la proposition de loi socialiste qui fait de la date- anniversaire du cessez-le-feu en 1962, une journée nationale à la mémoire des victimes de la guerre a suscité des débats houleux à l'Assemblée française souvent marqués par une forte émotion sur fond de polémiques sur le passé colonial de la France. La gauche a défendu un texte qui, selon elle, rassemble et rend hommage à toutes les victimes du conflit. La droite, notamment l'UMP, a dénoncé pour sa part un texte de division et accusé la gauche d'instrumentaliser l'histoire. Les Algériens pour leur part s'interrogent sur cet étrange « oubli » de fêter une date pourtant inscrite comme une première étape du processus qui a abouti à la fin de la colonisation et à l'indépendance du pays. D'aucuns estiment que la jeune génération ne doit pas oublier tout le mal qui a été fait par le colonialisme et qu'elle doit être fière de son identité. « Pour cela, il aurait fallu mettre en exergue cette date-clé, en organisant des festivités, des conférences et des débats pour rendre hommage aux anciens combattants », soulignent des citoyens qui se disent inquiets des développements dangereux dans la région et qui entraînent la destruction des pays arabes voisins et des autres pays du Proche-Orient. Un avertissement de Redha Malek le porte-parole de la délégation algérienne aux négociations d'Evian qui ont débouché sur le jour de la victoire, le 19 mars 1962. Les évolutions du monde arabe lui font dire que « le colonialisme n'est pas mort et qu'il peut revenir à n'importe quel moment ». Dans une conférence, tenue samedi dernier sur les Accords d'Evian du 18 mars 1962, qui ont consacré la totale indépendance de l'Algérie lui reconnaissant sa souveraineté et son intégrité territoriale après sept ans de guerre et 132 ans de colonisation, Redha Malek rappelle ce qui se passe actuellement en Libye, l'effondrement de l'Etat après la chute d'El Gueddafi suite à l'intervention de l'Otan et au Mali l'offensive militaire française pour libérer le nord du pays des groupes terroristes, affirmant que « le colonialisme peut revenir à n'importe quel moment si on ne s'organise pas ». Selon lui, les Algériens « restent profondément attachés à l'indépendance de leur pays, à sa souveraineté nationale, à l'unité de son peuple et à son intégrité territoriale », avouant cependant que « l'indépendance a besoin d'être entretenue pour se maintenir sinon elle risque de s'effondrer. Il faut consolider l'indépendance tout le temps ». Encore faut-il que les jeunes qui constituent plus de 70% de la population algérienne situent les enjeux qui déroulent dans la région. Une prise de conscience qui ne peut être amenée que par la commémoration dans la ferveur de toutes les dates- symboles de l'Histoire de l'Algérie. Un moment de réflexion qui dure quelques secondes. Les images des commémorations du 1er Novembre et du 5 Juillet défilent très vite dans sa tête. Les drapeaux sur les édifices, les conférences et les officiels qui parlent des hauts faits d'armes des héros morts pour la patrie, des moudjahiddines qui relatent avec forces détails les combats qu'ils ont livrés à la soldatesque française et auxquels ils ont participé. Rien, de tout de cela, en cette veille de la commémoration de ce 51e anniversaire du 19 Mars 1962. Aucune cérémonie officielle n'a été prévue pour commémorer le 51e anniversaire du cessez-le-feu décrété le 19 mars 1962 en Algérie, au lendemain de la signature des Accords d'Evian. C'est à croire que cette date de la victoire ne représente plus rien. C'est l'amnésie. Les jeunes dans leur majorité ignorent toute la symbolique de cette date. Pourtant, il y a cinquante ans, jour pour jour, un cessez-le-feu était décrété en Algérie, au lendemain de la signature des Accords d'Evian entre la France et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Un événement qui mit fin à la Guerre d'Algérie, et qui entraîna quelques mois plus tard l'indépendance du pays, colonisé par les Français depuis 1830. Du côté français, on célèbre la Journée officielle du cessez-le-feu en Algérie. Rassemblement avec les drapeaux, les élus locaux, les associations d'anciens combattants. Dépôt de gerbes, allocutions, recueillement sont dans les agendas de toutes les institutions du pays pour cet anniversaire. C'est la France qui commémore le 19 mars. Les médias consacre de larges place à l'évènement sur un fond de polémique. Pourtant, la proposition de loi socialiste qui fait de la date- anniversaire du cessez-le-feu en 1962, une journée nationale à la mémoire des victimes de la guerre a suscité des débats houleux à l'Assemblée française souvent marqués par une forte émotion sur fond de polémiques sur le passé colonial de la France. La gauche a défendu un texte qui, selon elle, rassemble et rend hommage à toutes les victimes du conflit. La droite, notamment l'UMP, a dénoncé pour sa part un texte de division et accusé la gauche d'instrumentaliser l'histoire. Les Algériens pour leur part s'interrogent sur cet étrange « oubli » de fêter une date pourtant inscrite comme une première étape du processus qui a abouti à la fin de la colonisation et à l'indépendance du pays. D'aucuns estiment que la jeune génération ne doit pas oublier tout le mal qui a été fait par le colonialisme et qu'elle doit être fière de son identité. « Pour cela, il aurait fallu mettre en exergue cette date-clé, en organisant des festivités, des conférences et des débats pour rendre hommage aux anciens combattants », soulignent des citoyens qui se disent inquiets des développements dangereux dans la région et qui entraînent la destruction des pays arabes voisins et des autres pays du Proche-Orient. Un avertissement de Redha Malek le porte-parole de la délégation algérienne aux négociations d'Evian qui ont débouché sur le jour de la victoire, le 19 mars 1962. Les évolutions du monde arabe lui font dire que « le colonialisme n'est pas mort et qu'il peut revenir à n'importe quel moment ». Dans une conférence, tenue samedi dernier sur les Accords d'Evian du 18 mars 1962, qui ont consacré la totale indépendance de l'Algérie lui reconnaissant sa souveraineté et son intégrité territoriale après sept ans de guerre et 132 ans de colonisation, Redha Malek rappelle ce qui se passe actuellement en Libye, l'effondrement de l'Etat après la chute d'El Gueddafi suite à l'intervention de l'Otan et au Mali l'offensive militaire française pour libérer le nord du pays des groupes terroristes, affirmant que « le colonialisme peut revenir à n'importe quel moment si on ne s'organise pas ». Selon lui, les Algériens « restent profondément attachés à l'indépendance de leur pays, à sa souveraineté nationale, à l'unité de son peuple et à son intégrité territoriale », avouant cependant que « l'indépendance a besoin d'être entretenue pour se maintenir sinon elle risque de s'effondrer. Il faut consolider l'indépendance tout le temps ». Encore faut-il que les jeunes qui constituent plus de 70% de la population algérienne situent les enjeux qui déroulent dans la région. Une prise de conscience qui ne peut être amenée que par la commémoration dans la ferveur de toutes les dates- symboles de l'Histoire de l'Algérie.