De jeunes artistes chinois proposent à travers des peintures et des sculptures leur regard sur des paysages et des gens d'Algérie dans une exposition collective dont le vernissage s'est tenu dimanche à Alger. De jeunes artistes chinois proposent à travers des peintures et des sculptures leur regard sur des paysages et des gens d'Algérie dans une exposition collective dont le vernissage s'est tenu dimanche à Alger. Les plasticiens Xu Qping, Yang Guangwen, Wang Lei, Hja Xiaoyong et Dong Ja exposent à la galerie Mohammed Racim (Alger) une soixantaines d'œuvres, entre style traditionnel chinois et art contemporain, inspirés de leur séjour de trois semaines passées à Alger, Constantine et Tipaza, et de leur rencontre avec des étudiants algériens de l'Ecole supérieure des Beaux-arts. Ces artistes explorent à partir de différents techniques (encre, aquarelle huile, matériaux de récupération), des thèmes liés à la nature, au patrimoine urbain ou encore à la "diversité culturelle" en Algérie. La peintre Xu Qping propose dans des peintures à l'huile de grand format titrées "L'ancienne rue de Constantine" ou "Le port d'Alger", une exploration, pour elle, des "couleurs vives et inhabituelles de ces villes", ainsi que le confie l'artiste à l'APS, évoquant le bleu vif et marin qui caractérise certains de ses tableaux. Elle dit, également, être "fascinée par le mystère qui émane des Algériennes", comme en témoignent deux oeuvres où elle magnifie, à coup de traits marqués et jouant sur les reliefs, des femmes en habit traditionnel. Les paysages urbains se retrouvent, aussi, dans un style plus épuré dans les peintures de Wang Lei ou de Hja Xiaoyong. Le jeune professeur des Beaux-arts, Yang Guangwen, propose aux côtés d'encres raffinées dans le pur style traditionnel de son pays, une sculpture et un tableau réalisés à partir de matériaux (terre, aluminium, roche) récupérés en Algérie à la faveur de son séjour. A propos de sa sculpture, un dessin sur un morceau de roche inspiré des peintures rupestres, l'artiste dit avoir voulu "exprimer la dualité entre l'ancien et le nouveau en Algérie" en y ajoutant de la tôle fondue, symbole de l'urbanisation, selon lui. D'autres peintres comme Wang Lei et Dong Je ont réalisé des portraits (dessins et huile sur toile) d'étudiants rencontrés en Algérie dans le cadre d'un atelier. Le peintre algérien Hachemi Ameur participe également à cette exposition collective avec des planches inspirées d'un récent voyage en Chine. Organisé dans le cadre d'un programme d'échange élaboré à l'occasion du 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Algérie et la Chine, le vernissage de l'exposition des artistes Chinois s'est tenu en présence de l'ambassadeur de Chine en Algérie, M Liu Yuhe et de nombreux peintres algériens. Les plasticiens Xu Qping, Yang Guangwen, Wang Lei, Hja Xiaoyong et Dong Ja exposent à la galerie Mohammed Racim (Alger) une soixantaines d'œuvres, entre style traditionnel chinois et art contemporain, inspirés de leur séjour de trois semaines passées à Alger, Constantine et Tipaza, et de leur rencontre avec des étudiants algériens de l'Ecole supérieure des Beaux-arts. Ces artistes explorent à partir de différents techniques (encre, aquarelle huile, matériaux de récupération), des thèmes liés à la nature, au patrimoine urbain ou encore à la "diversité culturelle" en Algérie. La peintre Xu Qping propose dans des peintures à l'huile de grand format titrées "L'ancienne rue de Constantine" ou "Le port d'Alger", une exploration, pour elle, des "couleurs vives et inhabituelles de ces villes", ainsi que le confie l'artiste à l'APS, évoquant le bleu vif et marin qui caractérise certains de ses tableaux. Elle dit, également, être "fascinée par le mystère qui émane des Algériennes", comme en témoignent deux oeuvres où elle magnifie, à coup de traits marqués et jouant sur les reliefs, des femmes en habit traditionnel. Les paysages urbains se retrouvent, aussi, dans un style plus épuré dans les peintures de Wang Lei ou de Hja Xiaoyong. Le jeune professeur des Beaux-arts, Yang Guangwen, propose aux côtés d'encres raffinées dans le pur style traditionnel de son pays, une sculpture et un tableau réalisés à partir de matériaux (terre, aluminium, roche) récupérés en Algérie à la faveur de son séjour. A propos de sa sculpture, un dessin sur un morceau de roche inspiré des peintures rupestres, l'artiste dit avoir voulu "exprimer la dualité entre l'ancien et le nouveau en Algérie" en y ajoutant de la tôle fondue, symbole de l'urbanisation, selon lui. D'autres peintres comme Wang Lei et Dong Je ont réalisé des portraits (dessins et huile sur toile) d'étudiants rencontrés en Algérie dans le cadre d'un atelier. Le peintre algérien Hachemi Ameur participe également à cette exposition collective avec des planches inspirées d'un récent voyage en Chine. Organisé dans le cadre d'un programme d'échange élaboré à l'occasion du 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Algérie et la Chine, le vernissage de l'exposition des artistes Chinois s'est tenu en présence de l'ambassadeur de Chine en Algérie, M Liu Yuhe et de nombreux peintres algériens.