Le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) appelle à une grève assortie d'un sit-in devant le ministère de l'Education le 16 avril qui coincide avec la journée du Savoir. Le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) appelle à une grève assortie d'un sit-in devant le ministère de l'Education le 16 avril qui coincide avec la journée du Savoir. Cet appel a été lancé hier à Alger à l'issue de la tenue sous la présidence d'Abdelkrim Boudjenah, SG du SNTE, d'une session ordinaire du Conseil national de ce syndicat au niveau du lycée El Haïtham au Ruisseau. Autre décision prise devant plus de 200 délégués du Conseil national venus de 47 wilayas, il a été laissé à l'appréciation des bureaux de wilaya la décision d'organiser ou non dans l'après-midi du 9 avril un sit-in devant les directions de l'éducation. Le SNTE revendique la révision des statuts particuliers des différentes catégories formant le personnel activant au sein du secteur de l'éducation. Il exige entre autres l'alignement des maîtres de l'enseignement fondamental (MEF) et des professeurs de l'enseignement fondamental (PEF) sur la catégorie des professeurs d'enseignement fondamental (PEF) et des professeurs de l'enseignement moyen (PEM). Il fait du critère de l'ancienneté un principe de classification et de promotion. Selon Abdelkrim Boudjenah, «c'est presque l'ensemble des corps de métier qui ont été déclassés». Il cite notamment les adjoints de l'éducation, les professeurs d'enseignement fondamental, les maîtres de l'enseignement fondamental, les intendants, les surveillants généraux, les censeurs, les directeurs d'établissements des 3 paliers, "il y a, ajoute Boudjenah, des directeurs classés à l'échelon 16 au même niveau qu'un enseignant dans son propre établissement". "Les censeurs a-t-il ajouté sont victimes de la même discrimation, alors que le poste qu'ils occupent est censé être une promotion, ils sont classés à la 14 alors que les professeurs qui sont supervisés par eux sont classés à la 16, c'est illégal", a-t-il asséné. Et Boudjenah de demander "le reclassement de ces corps ou à défaut l'octoi d'une prime de responsabilité". Le SNTE a fait en outre état d'une enquête qu'il a menée en milieu scolaire. L'une des conclusions de cette enquête est que l'enseignement des langues étrangères est un échec. Questionné sur ce volet, le SG du SNTE a attribué l'échec au "déficit de formation des enseignants et au manque de pédagogie" relevant au passage que « beaucoup d'élèves négligent ces langues ». Et d'ajouter, tout en déplorant le départ des anciens enseignants mieux formés : « Les éleves ont peur du français et de l'anglais, car ils ont un grand complexe ». "Je connais, a-t-il ajouté, une élève qui a décroché 18 à l'épreuve de physique au BEM, mais n'a eu que 0,5 en français". Et de faire observer que «des élèves du côté de Msila ou Djelfa n'ont jamais reçu des cours de français». A noter que la coordination nationale des adjoints de l'éducation affiliée au SNTE a décidé d'annuler les sit-in auxquels elle avait appelé, et de maintenir celui prévu le 02 avril et ce afin de garantir une mobilisation maximale, explique-t-on, pour la grève du 16 avril. Cet appel a été lancé hier à Alger à l'issue de la tenue sous la présidence d'Abdelkrim Boudjenah, SG du SNTE, d'une session ordinaire du Conseil national de ce syndicat au niveau du lycée El Haïtham au Ruisseau. Autre décision prise devant plus de 200 délégués du Conseil national venus de 47 wilayas, il a été laissé à l'appréciation des bureaux de wilaya la décision d'organiser ou non dans l'après-midi du 9 avril un sit-in devant les directions de l'éducation. Le SNTE revendique la révision des statuts particuliers des différentes catégories formant le personnel activant au sein du secteur de l'éducation. Il exige entre autres l'alignement des maîtres de l'enseignement fondamental (MEF) et des professeurs de l'enseignement fondamental (PEF) sur la catégorie des professeurs d'enseignement fondamental (PEF) et des professeurs de l'enseignement moyen (PEM). Il fait du critère de l'ancienneté un principe de classification et de promotion. Selon Abdelkrim Boudjenah, «c'est presque l'ensemble des corps de métier qui ont été déclassés». Il cite notamment les adjoints de l'éducation, les professeurs d'enseignement fondamental, les maîtres de l'enseignement fondamental, les intendants, les surveillants généraux, les censeurs, les directeurs d'établissements des 3 paliers, "il y a, ajoute Boudjenah, des directeurs classés à l'échelon 16 au même niveau qu'un enseignant dans son propre établissement". "Les censeurs a-t-il ajouté sont victimes de la même discrimation, alors que le poste qu'ils occupent est censé être une promotion, ils sont classés à la 14 alors que les professeurs qui sont supervisés par eux sont classés à la 16, c'est illégal", a-t-il asséné. Et Boudjenah de demander "le reclassement de ces corps ou à défaut l'octoi d'une prime de responsabilité". Le SNTE a fait en outre état d'une enquête qu'il a menée en milieu scolaire. L'une des conclusions de cette enquête est que l'enseignement des langues étrangères est un échec. Questionné sur ce volet, le SG du SNTE a attribué l'échec au "déficit de formation des enseignants et au manque de pédagogie" relevant au passage que « beaucoup d'élèves négligent ces langues ». Et d'ajouter, tout en déplorant le départ des anciens enseignants mieux formés : « Les éleves ont peur du français et de l'anglais, car ils ont un grand complexe ». "Je connais, a-t-il ajouté, une élève qui a décroché 18 à l'épreuve de physique au BEM, mais n'a eu que 0,5 en français". Et de faire observer que «des élèves du côté de Msila ou Djelfa n'ont jamais reçu des cours de français». A noter que la coordination nationale des adjoints de l'éducation affiliée au SNTE a décidé d'annuler les sit-in auxquels elle avait appelé, et de maintenir celui prévu le 02 avril et ce afin de garantir une mobilisation maximale, explique-t-on, pour la grève du 16 avril.