Le 5e congrès du Mouvement de la société pour la paix (MSP) s'est ouvert jeudi à la coupole du complexe olympique du 5-Juillet à Alger. Les travaux de ce congrès dont l'enjeu principal est de désigner le remplaçant de Bouguerra Soltani, se poursuivent aujourd'hui et devraient s'achever demain. Le 5e congrès du Mouvement de la société pour la paix (MSP) s'est ouvert jeudi à la coupole du complexe olympique du 5-Juillet à Alger. Les travaux de ce congrès dont l'enjeu principal est de désigner le remplaçant de Bouguerra Soltani, se poursuivent aujourd'hui et devraient s'achever demain. Il semble que les organisateurs ont revu à la baisse le nombre de participants à ce genre d‘événement. Dans son allocution de présentation, Laâouar Naâmane, président de la commission de préparation du congrès a avancé le nombre de 1400 délégués environ, il a justifié ce chiffre par le fait que le « parti était soucieux d‘impliquer uniquement les militants ayant une fonction effective de représentativité». Mais cette fois-ci le MSP a porté ses efforts sur l‘international, tout en ne sacrifiant pas au travail de l‘image. Il a fait de son congrès, un congrès-spectacle où se sont mêlés les échanges de cadeaux, les déclamations poétiques, le jeu d‘orchestre, les chansonnettes, le tout décliné avec force décibels. Les congressistes arboraient des casquettes blanches comme on en voit dans les stades au moment de l‘exécution des fresques précédant l‘ouverture des Jeux olympiques. Mêmes les femmes dans leurs tuniques strictes, ont mis la casquette en l‘ajustant sur leur hidjab. Les participants brandissaient le drapeau national ainsi que celui frappé du logo du MSP. La tribune était ornée symétriquement de deux portraits géants représentant le défunt Mahfoud Nahnah, fondateur du parti décédé en 2003, et Mohamed Bouslimani, président de l‘association caritative El Irshad oua El Islah, (assassiné en 1994 par le terrorisme). Les deux apparaissent debout saluant de la main une foule qu‘on ne voit pas. Ils sont habillés d‘un costume cravate strict de couleur sombre. Nahnah est enrobé dans un burnous marron, tandis que Bouslimani l‘est dans un burnous blanc. Dans ce décor ont pris place, dans le carré des invités de marque, quelques ambassadeurs, ceux de Palestine, d‘Autriche et de Chine. Du côté des étrangers, en plus des représentants d‘organisations islamiques basées en Europe et au Moyen-Orient, il y a des représentants de partis politiques à l‘image de ceux d‘ Ennahda de Tunisie, de Justice et bienfaisance du Maroc, d‘Ettaouassoul de Mauritanie, du Parti de la justice et du progrès de Libye, de Hamas de Palestine. Des partis de Turquie, de Syrie et de Jordanie ont dépêché aussi leurs représentants. Laâouar Naâmane a exalté «le printemps arabe» et refuse de voir en lui quelque chose de négatif. Il a parlé de révolution en Libye, en Syrie jouant sur deux tableaux, celui de l‘islam et de l‘arabité. Le mot «oumma» est revenu plusieurs fois sur les lèvres de beaucoup d‘intervenants, sans qu‘on sache exactement à quoi il se refère. L‘ambiguïté a atteint le summum quand on a dû évoquer la «umma» arabo-islamique, alors qu‘il s‘est trouvé des invités qui ont discouru en langue turque. Du côté des nationaux, les partis de la mouvance démocratique ont brillé par leur absence. Tous les partis qui ne sont pas d‘obédience islamiste et ayant répondu à l‘invitation ont été taxés de «démocrates». On y a vu Moussa Touati, président du FNA, Abdelkader Merbah, chef du RPR, Mohamed Seddiki, représentant de Ahd 54, des représentants du FLN. Dans le camp islamiste, on a vu, Fethi Rebai d‘El Islah, (lequel a fait l‘éloge de la coalition de l‘Algérie verte, Abdelmadjid Menasra, ancien du MSP et actuel président du Front du changement (FC), par contre Amar Ghoul, président du TAJ ne s‘y est pas montré. Invité à prononcer un mot, l‘ancien chef de gouvernement, Belaïd Abdeslam, visiblement éprouvé par le poids de l‘âge, s‘est dit «piégé» avant de souhaiter d‘une voix éteinte «le bonheur à la nation arabo-islamique». A la tribune Abdelmadjid Menasra a estimé que «l‘Algérie est en danger» et que les dernières années ont servi à «construire une politique basée sur le vide». Enfin dans son discours, le président sortant, Bouguerra Soltani, a plutôt tiré un satisfecit de ses deux mandats à la tête du MSP, considérant que son parti «jouit aujourd‘hui d‘une bonne réputation». Le président sortant s‘est dit en outre «assumer sa responsabilité» quant à la ligne imprimée au MSP durant la période allant d‘août 2003 à avril 2013. Deux personnalités, susurre-t-on, ont de fortes chances de succéder à Bouguerra Soltani, même si les pronostics donnent le premier comme favori, il s‘agit d‘Abderrahmane Saïdi et d‘Abderrezak Mokri, respectivement, président du conseil consultatif et vice-président du MSP. Peut-être même que les deux personnalités vont permuter leur poste, mais attendons pour voir... Il semble que les organisateurs ont revu à la baisse le nombre de participants à ce genre d‘événement. Dans son allocution de présentation, Laâouar Naâmane, président de la commission de préparation du congrès a avancé le nombre de 1400 délégués environ, il a justifié ce chiffre par le fait que le « parti était soucieux d‘impliquer uniquement les militants ayant une fonction effective de représentativité». Mais cette fois-ci le MSP a porté ses efforts sur l‘international, tout en ne sacrifiant pas au travail de l‘image. Il a fait de son congrès, un congrès-spectacle où se sont mêlés les échanges de cadeaux, les déclamations poétiques, le jeu d‘orchestre, les chansonnettes, le tout décliné avec force décibels. Les congressistes arboraient des casquettes blanches comme on en voit dans les stades au moment de l‘exécution des fresques précédant l‘ouverture des Jeux olympiques. Mêmes les femmes dans leurs tuniques strictes, ont mis la casquette en l‘ajustant sur leur hidjab. Les participants brandissaient le drapeau national ainsi que celui frappé du logo du MSP. La tribune était ornée symétriquement de deux portraits géants représentant le défunt Mahfoud Nahnah, fondateur du parti décédé en 2003, et Mohamed Bouslimani, président de l‘association caritative El Irshad oua El Islah, (assassiné en 1994 par le terrorisme). Les deux apparaissent debout saluant de la main une foule qu‘on ne voit pas. Ils sont habillés d‘un costume cravate strict de couleur sombre. Nahnah est enrobé dans un burnous marron, tandis que Bouslimani l‘est dans un burnous blanc. Dans ce décor ont pris place, dans le carré des invités de marque, quelques ambassadeurs, ceux de Palestine, d‘Autriche et de Chine. Du côté des étrangers, en plus des représentants d‘organisations islamiques basées en Europe et au Moyen-Orient, il y a des représentants de partis politiques à l‘image de ceux d‘ Ennahda de Tunisie, de Justice et bienfaisance du Maroc, d‘Ettaouassoul de Mauritanie, du Parti de la justice et du progrès de Libye, de Hamas de Palestine. Des partis de Turquie, de Syrie et de Jordanie ont dépêché aussi leurs représentants. Laâouar Naâmane a exalté «le printemps arabe» et refuse de voir en lui quelque chose de négatif. Il a parlé de révolution en Libye, en Syrie jouant sur deux tableaux, celui de l‘islam et de l‘arabité. Le mot «oumma» est revenu plusieurs fois sur les lèvres de beaucoup d‘intervenants, sans qu‘on sache exactement à quoi il se refère. L‘ambiguïté a atteint le summum quand on a dû évoquer la «umma» arabo-islamique, alors qu‘il s‘est trouvé des invités qui ont discouru en langue turque. Du côté des nationaux, les partis de la mouvance démocratique ont brillé par leur absence. Tous les partis qui ne sont pas d‘obédience islamiste et ayant répondu à l‘invitation ont été taxés de «démocrates». On y a vu Moussa Touati, président du FNA, Abdelkader Merbah, chef du RPR, Mohamed Seddiki, représentant de Ahd 54, des représentants du FLN. Dans le camp islamiste, on a vu, Fethi Rebai d‘El Islah, (lequel a fait l‘éloge de la coalition de l‘Algérie verte, Abdelmadjid Menasra, ancien du MSP et actuel président du Front du changement (FC), par contre Amar Ghoul, président du TAJ ne s‘y est pas montré. Invité à prononcer un mot, l‘ancien chef de gouvernement, Belaïd Abdeslam, visiblement éprouvé par le poids de l‘âge, s‘est dit «piégé» avant de souhaiter d‘une voix éteinte «le bonheur à la nation arabo-islamique». A la tribune Abdelmadjid Menasra a estimé que «l‘Algérie est en danger» et que les dernières années ont servi à «construire une politique basée sur le vide». Enfin dans son discours, le président sortant, Bouguerra Soltani, a plutôt tiré un satisfecit de ses deux mandats à la tête du MSP, considérant que son parti «jouit aujourd‘hui d‘une bonne réputation». Le président sortant s‘est dit en outre «assumer sa responsabilité» quant à la ligne imprimée au MSP durant la période allant d‘août 2003 à avril 2013. Deux personnalités, susurre-t-on, ont de fortes chances de succéder à Bouguerra Soltani, même si les pronostics donnent le premier comme favori, il s‘agit d‘Abderrahmane Saïdi et d‘Abderrezak Mokri, respectivement, président du conseil consultatif et vice-président du MSP. Peut-être même que les deux personnalités vont permuter leur poste, mais attendons pour voir...