L'Intersyndicale des professionnels de la Santé publique (IPSP) maintient la pression sur le gouvernement pour l'amener à ouvrir le dialogue sur le statut particulier et le régime indemnitaire des professionnels de la santé. L'Intersyndicale des professionnels de la Santé publique (IPSP) maintient la pression sur le gouvernement pour l'amener à ouvrir le dialogue sur le statut particulier et le régime indemnitaire des professionnels de la santé. Cette organisation syndicale appelle encore une fois à une grève de 3 jours, les 13, 14 et 15 mai 2013 renouvelable ainsi qu'à un rassemblement national le mercredi 15 mai à 11 h devant le ministère de la Santé à Alger. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, la décision a été prise mercredi dernier à l'issue d'une réunion de l'IPSP pour évaluer le mouvement de grève qui avait paralysé les hôpitaux la semaine écoulée. « L'intersyndicale des professionnels de la santé se félicite de la forte mobilisation enregistrée à travers le territoire national malgré la campagne de désinformation et les intimidations initiés par le ministère de la Santé », lit-on dans le communiqué. Et d'expliquer que « devant le mustisme et le mépris affichés par la tutelle, qui viennent s'ajouter au non respect de ses engagements, l'intersyndicale des professionnels de la Santé a décidé de mantenir le mouvement de protestation, pour la défense de sa plate-forme ainsi que des points spécifiques à chacun de ses membres ». Les membres qui composent l'IPSP sont le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) et le Syndicat national des professeurs de l‘enseignement paramédical (SNPEPM). L'intersyndicale tout en se disant « disponible au dialogue et soucieuse de la défense du secteur de la santé, des droits du malade et de ses adhérents » lance également un appel au Premier ministre Abdelmalek Sellal et au ministère de la Santé, Abdelaziz Ziari afin qu'ils prennent en charge ses revendications. Visiblement cet appel n'a pas été entendu par le dernier cité,puisque jeudi, à partir de Tipaza, le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari a soutenu d'une manière, on ne peut plus claire que "le gouvernement ne reviendra jamais sur sa décision de ne pas rouvrir les dossiers du statut particulier et du régime indemnitaire, qui a été tranché par la direction de la Fonction publique". Une déclaration d'autant plus surprenante que Ziari s'est toujours montré favorable au dialogue depuis sa prise en main de ce département ministériel. Ziari a laissé entendre, en outre, qu'il voulait un dialogue mais limité à certains dossiers. Pour lui comme le rapporte l'APS « le dialogue constructif avec l'ensemble des partenaires restait ouvert pour débattre certains dossiers ». Et le ministre de la Santé de trancher : « Il est hors de question de réviser le statut particulier et le régime indemnitaire ». « Cette décision, a-t-il ajouté, est valable pour tous les secteurs" arguant que "la mise en œuvre du statut particulier et du régime indemnitaire ne remonte pas loin dans le temps » pour qu'elle soit proposée à modification. Ziari appelle à "bannir l'extrémisme et le jusqu'au-boutisme concernant des revendications impossibles à satisfaire". Selon lui "les syndicats grévistes se doivent de s'éloigner des considérations extraprofessionnelles". e ministre de la Santé suggère qu'il est prêt à "dialoguer et à négocier certaines questions, telle celle relative au reclassement dans des postes supérieurs". Mais s'agissant de la prime de contagion et de la prime de permanence, dont beaucoup de syndicats ont fait leur cheval de bataille, Ziari ferme la porte, en soutenant que "ce dossier est définitivement clos". Revenant sur les retenues sur salaire des travailleurs grévistes, le ministre a déclaré que "la grève est un droit constitutionnel, mais pas un congé payé ». Et d'ajouter, "la loi est claire et sera appliquée dans toute sa rigueur, sans distinction aucune ». Cette organisation syndicale appelle encore une fois à une grève de 3 jours, les 13, 14 et 15 mai 2013 renouvelable ainsi qu'à un rassemblement national le mercredi 15 mai à 11 h devant le ministère de la Santé à Alger. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, la décision a été prise mercredi dernier à l'issue d'une réunion de l'IPSP pour évaluer le mouvement de grève qui avait paralysé les hôpitaux la semaine écoulée. « L'intersyndicale des professionnels de la santé se félicite de la forte mobilisation enregistrée à travers le territoire national malgré la campagne de désinformation et les intimidations initiés par le ministère de la Santé », lit-on dans le communiqué. Et d'expliquer que « devant le mustisme et le mépris affichés par la tutelle, qui viennent s'ajouter au non respect de ses engagements, l'intersyndicale des professionnels de la Santé a décidé de mantenir le mouvement de protestation, pour la défense de sa plate-forme ainsi que des points spécifiques à chacun de ses membres ». Les membres qui composent l'IPSP sont le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) et le Syndicat national des professeurs de l‘enseignement paramédical (SNPEPM). L'intersyndicale tout en se disant « disponible au dialogue et soucieuse de la défense du secteur de la santé, des droits du malade et de ses adhérents » lance également un appel au Premier ministre Abdelmalek Sellal et au ministère de la Santé, Abdelaziz Ziari afin qu'ils prennent en charge ses revendications. Visiblement cet appel n'a pas été entendu par le dernier cité,puisque jeudi, à partir de Tipaza, le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari a soutenu d'une manière, on ne peut plus claire que "le gouvernement ne reviendra jamais sur sa décision de ne pas rouvrir les dossiers du statut particulier et du régime indemnitaire, qui a été tranché par la direction de la Fonction publique". Une déclaration d'autant plus surprenante que Ziari s'est toujours montré favorable au dialogue depuis sa prise en main de ce département ministériel. Ziari a laissé entendre, en outre, qu'il voulait un dialogue mais limité à certains dossiers. Pour lui comme le rapporte l'APS « le dialogue constructif avec l'ensemble des partenaires restait ouvert pour débattre certains dossiers ». Et le ministre de la Santé de trancher : « Il est hors de question de réviser le statut particulier et le régime indemnitaire ». « Cette décision, a-t-il ajouté, est valable pour tous les secteurs" arguant que "la mise en œuvre du statut particulier et du régime indemnitaire ne remonte pas loin dans le temps » pour qu'elle soit proposée à modification. Ziari appelle à "bannir l'extrémisme et le jusqu'au-boutisme concernant des revendications impossibles à satisfaire". Selon lui "les syndicats grévistes se doivent de s'éloigner des considérations extraprofessionnelles". e ministre de la Santé suggère qu'il est prêt à "dialoguer et à négocier certaines questions, telle celle relative au reclassement dans des postes supérieurs". Mais s'agissant de la prime de contagion et de la prime de permanence, dont beaucoup de syndicats ont fait leur cheval de bataille, Ziari ferme la porte, en soutenant que "ce dossier est définitivement clos". Revenant sur les retenues sur salaire des travailleurs grévistes, le ministre a déclaré que "la grève est un droit constitutionnel, mais pas un congé payé ». Et d'ajouter, "la loi est claire et sera appliquée dans toute sa rigueur, sans distinction aucune ».