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Du poulet à la portée du consommateur
Viandes blanches, l'Onab l'assure
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 05 - 2013

L'Office national de production d'aliment de bétail (Onab), également producteur de viandes blanches, a mobilisé les moyens logistiques pour commercialiser le poulet au niveau national, notamment durant le mois de ramadhan prochain, c'est ce qu'a annoncé le groupe.
L'Office national de production d'aliment de bétail (Onab), également producteur de viandes blanches, a mobilisé les moyens logistiques pour commercialiser le poulet au niveau national, notamment durant le mois de ramadhan prochain, c'est ce qu'a annoncé le groupe.
L'office prévoit 600 points de vente franchisés sur le territoire national pour faire parvenir son produit à toute la population jusqu'au sud du pays", a affirmé le P.-dg de l'office, Lembarek Yahi.
Cet opérateur public est en contact avec les responsables des wilayas pour recenser des locaux de vente et des espaces de froid au profit des jeunes pour commercialiser du poulet congelé durant le mois de ramadhan qui devrait commencer au début de la deuxième semaine de juillet.
C'est la troisième année consécutive que l'Onab organise ce genre d'opération pour écouler un stock de poulet d'environ 10.000 tonnes durant le mois de ramadhan. L'Onab a saisi l'opportunité de la disponibilité des viandes blanches sur le marché pour augmenter ses stocks et étendre son réseau de commercialisation.
"On est en train de louer tous les espaces de froid existants à l'échelle nationale pour stocker du poulet et participer à la régulation de la filière avicole", affirme M. Yahi. L'Office, qui a commencé à stocker du poulet depuis février dernier, en a écoulé déjà 3.000 tonnes sur le marché et dispose encore de plus de 5.000 tonnes.
Ce stock continuel a été constitué par des achats sur le marché libre à des prix rémunérateurs (165 DA/kg vif) en plus de la production récupérée dans le cadre du système de régulation dit "la triangulaire" à un prix qui varie entre 180 et 200 DA/kg du poulet vif.
Dans ce dispositif, qui concerne uniquement le poulet, l'Office fédère autour de ses treize abattoirs les éleveurs, en leur fournissant le poussin de chair et l'aliment qu'ils remboursent par la production. "Le rôle de l'éleveur se limite à produire du bon poulet et faire un bon élevage", note ce responsable.
Des prix abordables
La suppression, en août dernier, de la TVA et des droits de douanes sur les matières premières importées (maïs et soja) a encouragé les aviculteurs (reproducteurs et éleveurs) à mettre en place des élevages. Cet engouement s'est répercuté positivement sur la production, puisque l'offre a substantiellement augmenté sur le marché avec, pour conséquence, une chute importante des prix.
La production du poulet devrait atteindre 800.000 tonnes en 2013 contre 600.000 tonnes en 2012, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, ce qui va porter le ratio annuel de viande blanche par habitant de 16 kg à 20 kg. Mais l'objectif serait d'atteindre 30 à 40 kg à moyen terme.
L'Onab, à lui seul, dispose d'une vingtaine de couvoirs au niveau national représentant un élevage d'un million de reproducteurs chair.
Il a mis en place un comité qui suit les éleveurs qui lui sont affiliés pour améliorer leurs performances techniques. Cet opérateur vient aussi de signer une convention avec l'Ecole nationale vétérinaire pour encadrer ses vétérinaires.
Outre l'amélioration des performances, les éleveurs exerçant dans l'informel sont appelés à intégrer le secteur formel pour tirer profit des dispositifs d'aide offerts par l'Etat en vue de pérenniser la filière avicole nationale dont le chiffre d'affaires a atteint 2,5 milliards de dollars en 2012.
L'Algérie est un pays autosuffisant en viandes blanches. Cette activité compte 35.000 éleveurs et entre 100.000 et 300.000 emplois directs et indirects et 330 fabricants d'aliments, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture.
L'office prévoit 600 points de vente franchisés sur le territoire national pour faire parvenir son produit à toute la population jusqu'au sud du pays", a affirmé le P.-dg de l'office, Lembarek Yahi.
Cet opérateur public est en contact avec les responsables des wilayas pour recenser des locaux de vente et des espaces de froid au profit des jeunes pour commercialiser du poulet congelé durant le mois de ramadhan qui devrait commencer au début de la deuxième semaine de juillet.
C'est la troisième année consécutive que l'Onab organise ce genre d'opération pour écouler un stock de poulet d'environ 10.000 tonnes durant le mois de ramadhan. L'Onab a saisi l'opportunité de la disponibilité des viandes blanches sur le marché pour augmenter ses stocks et étendre son réseau de commercialisation.
"On est en train de louer tous les espaces de froid existants à l'échelle nationale pour stocker du poulet et participer à la régulation de la filière avicole", affirme M. Yahi. L'Office, qui a commencé à stocker du poulet depuis février dernier, en a écoulé déjà 3.000 tonnes sur le marché et dispose encore de plus de 5.000 tonnes.
Ce stock continuel a été constitué par des achats sur le marché libre à des prix rémunérateurs (165 DA/kg vif) en plus de la production récupérée dans le cadre du système de régulation dit "la triangulaire" à un prix qui varie entre 180 et 200 DA/kg du poulet vif.
Dans ce dispositif, qui concerne uniquement le poulet, l'Office fédère autour de ses treize abattoirs les éleveurs, en leur fournissant le poussin de chair et l'aliment qu'ils remboursent par la production. "Le rôle de l'éleveur se limite à produire du bon poulet et faire un bon élevage", note ce responsable.
Des prix abordables
La suppression, en août dernier, de la TVA et des droits de douanes sur les matières premières importées (maïs et soja) a encouragé les aviculteurs (reproducteurs et éleveurs) à mettre en place des élevages. Cet engouement s'est répercuté positivement sur la production, puisque l'offre a substantiellement augmenté sur le marché avec, pour conséquence, une chute importante des prix.
La production du poulet devrait atteindre 800.000 tonnes en 2013 contre 600.000 tonnes en 2012, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture, ce qui va porter le ratio annuel de viande blanche par habitant de 16 kg à 20 kg. Mais l'objectif serait d'atteindre 30 à 40 kg à moyen terme.
L'Onab, à lui seul, dispose d'une vingtaine de couvoirs au niveau national représentant un élevage d'un million de reproducteurs chair.
Il a mis en place un comité qui suit les éleveurs qui lui sont affiliés pour améliorer leurs performances techniques. Cet opérateur vient aussi de signer une convention avec l'Ecole nationale vétérinaire pour encadrer ses vétérinaires.
Outre l'amélioration des performances, les éleveurs exerçant dans l'informel sont appelés à intégrer le secteur formel pour tirer profit des dispositifs d'aide offerts par l'Etat en vue de pérenniser la filière avicole nationale dont le chiffre d'affaires a atteint 2,5 milliards de dollars en 2012.
L'Algérie est un pays autosuffisant en viandes blanches. Cette activité compte 35.000 éleveurs et entre 100.000 et 300.000 emplois directs et indirects et 330 fabricants d'aliments, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture.


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