La Fédération nationale des hôteliers ambitionne de faire de l'Algérie une destination touristique, telle est la volonté affichée par les membres de ce regroupement des hôteliers, présidé par Karim Chérif. La Fédération nationale des hôteliers ambitionne de faire de l'Algérie une destination touristique, telle est la volonté affichée par les membres de ce regroupement des hôteliers, présidé par Karim Chérif. Un défi que compte relever la FNH, accompagné par une politique des pouvoirs publics dans la construction d'une politique touristique en Algérie. A la veille de la tenue du 14e Salon du tourisme à Alger (Sitev), Karim Chérif a eu, au cours d'une rencontre avec la presse, à présenter un état des lieux du tourisme dans notre pays au cours de laquelle il a souligné « toute l'importance de doter notre pays d'un niveau d'infrastructure permettant d'accompagner la croissance et la dynamique économique ». Selon, Karim Chérif, « il ne peut y avoir d'acte d'investissement par un promoteur, un opérateur économique, une entreprise commerciale dans une wilaya, que s'il a, au préalable une infrastructure qui permet d'abord d'héberger et de loger ses investisseurs ». Après avoir donné un large aperçu sur ce que représente le tourisme au niveau mondial, sur son importance sur le plan économique et surtout sur les ressources qu'il génère du fait qu'il est l'un des premier secteur économiques représentant 12% du PIB mondial, le président de la FNH, affirme que le secteur du tourisme et de l'hôtellerie dans le monde est un vecteur primordial dans la dynamique économique en créant des plus-values, valeurs ajoutées et surtout emploi. Dans ce cadre, Karim Chérif livre quelques chiffres sur le flux touristique en Algérie prenant pour référence l'année 1999 où il a été enregistré l'entrée de 175.000 touristes. Selon les statistiques donnés, ce chiffre est passé à 1,3 million de touristes en 2010, à 1,5 million en 2011 et à 1,7 et demi en 2012. Ces chiffres incluent, précise Karim Chérif, des nationaux non résidents, soulignant toutefois que la proportion des touristes internationaux augmente elle aussi au fil des ans. Dressant un parallèle avec le parc hôtelier des pays voisins (Tunisie et Maroc) et de l'Egypte, le président de la FNH note que notre pays est loin derrière ces pays et évoque les facteurs de développement du tourisme qui mesurent l'attractivité d'une destination. Le 1er facteur, note-t-il, est la sécurité. Le second facteur, indépendamment des potentialités, richesses multiples et plurielles, est la volonté clairement affichée des pouvoirs publics d'une vraie politique touristique, caractérisé par la mise en place d'un cadre réglementaire, un environnement des affaires propice, un haut niveau d'infrastructure (transport routier, aérien, mayage en TIC) et une valorisation des ressources humaines). Karim Chérif s'est dit satisfait de la volonté politique des pouvoirs publics de développer le secteur, estimant que la mise en œuvre d'un plan stratégique de développement (Sdat) amènerait à l'émergence d'une véritable industrie touristique. Cependant, remarque-t-il, « le tourisme et l'hôtellerie, contrairement à d'autres secteurs, demeurent un secteur horizontal fortement lié à l'environnement en général (transport, culture, artisanat, moyens de communication, hygiène) et aussi à des mode de fonctionnement sociaux qui s'enracinent dans le vécu quotidien ». S'attardant sur la complexité d'une vraie politique touristique, le président de la FNH évoque les contraintes qui ont freinées le développement du secteur (foncier, financement) et loue les vertus des nouvelles dispositions prises par le gouvernement pour accompagner et faciliter les porteurs de projets dans la perspective de créer des emplois, générer de la richesse et de la plus-value. Toutefois, il se montre confiant en l'avenir du secteur en Algérie. Un chiffre pour prouver son optimisme : en 1962, il existait 5.000 lits en Algérie. A l'heure actuelle, 2012, il y a 100.000 lits. Mais « il reste beaucoup à faire pour approcher les standards internationaux », avoue-t-il, énumérant une série de recommandations pour les exploitants hôteliers à même de participer à la promotion d'une vraie politique touristique en partenariat avec les autres intervenants dans le domaine (ministère du Tourisme et l'Artisanat). Un premier geste dans ce sens : sensibiliser les hôtelier à accorder des remises sur les prix pendant les vacances scolaires et réfléchir à une politique promotionnelle pour les familles algériennes pendant le mois de ramadhan. Un défi que compte relever la FNH, accompagné par une politique des pouvoirs publics dans la construction d'une politique touristique en Algérie. A la veille de la tenue du 14e Salon du tourisme à Alger (Sitev), Karim Chérif a eu, au cours d'une rencontre avec la presse, à présenter un état des lieux du tourisme dans notre pays au cours de laquelle il a souligné « toute l'importance de doter notre pays d'un niveau d'infrastructure permettant d'accompagner la croissance et la dynamique économique ». Selon, Karim Chérif, « il ne peut y avoir d'acte d'investissement par un promoteur, un opérateur économique, une entreprise commerciale dans une wilaya, que s'il a, au préalable une infrastructure qui permet d'abord d'héberger et de loger ses investisseurs ». Après avoir donné un large aperçu sur ce que représente le tourisme au niveau mondial, sur son importance sur le plan économique et surtout sur les ressources qu'il génère du fait qu'il est l'un des premier secteur économiques représentant 12% du PIB mondial, le président de la FNH, affirme que le secteur du tourisme et de l'hôtellerie dans le monde est un vecteur primordial dans la dynamique économique en créant des plus-values, valeurs ajoutées et surtout emploi. Dans ce cadre, Karim Chérif livre quelques chiffres sur le flux touristique en Algérie prenant pour référence l'année 1999 où il a été enregistré l'entrée de 175.000 touristes. Selon les statistiques donnés, ce chiffre est passé à 1,3 million de touristes en 2010, à 1,5 million en 2011 et à 1,7 et demi en 2012. Ces chiffres incluent, précise Karim Chérif, des nationaux non résidents, soulignant toutefois que la proportion des touristes internationaux augmente elle aussi au fil des ans. Dressant un parallèle avec le parc hôtelier des pays voisins (Tunisie et Maroc) et de l'Egypte, le président de la FNH note que notre pays est loin derrière ces pays et évoque les facteurs de développement du tourisme qui mesurent l'attractivité d'une destination. Le 1er facteur, note-t-il, est la sécurité. Le second facteur, indépendamment des potentialités, richesses multiples et plurielles, est la volonté clairement affichée des pouvoirs publics d'une vraie politique touristique, caractérisé par la mise en place d'un cadre réglementaire, un environnement des affaires propice, un haut niveau d'infrastructure (transport routier, aérien, mayage en TIC) et une valorisation des ressources humaines). Karim Chérif s'est dit satisfait de la volonté politique des pouvoirs publics de développer le secteur, estimant que la mise en œuvre d'un plan stratégique de développement (Sdat) amènerait à l'émergence d'une véritable industrie touristique. Cependant, remarque-t-il, « le tourisme et l'hôtellerie, contrairement à d'autres secteurs, demeurent un secteur horizontal fortement lié à l'environnement en général (transport, culture, artisanat, moyens de communication, hygiène) et aussi à des mode de fonctionnement sociaux qui s'enracinent dans le vécu quotidien ». S'attardant sur la complexité d'une vraie politique touristique, le président de la FNH évoque les contraintes qui ont freinées le développement du secteur (foncier, financement) et loue les vertus des nouvelles dispositions prises par le gouvernement pour accompagner et faciliter les porteurs de projets dans la perspective de créer des emplois, générer de la richesse et de la plus-value. Toutefois, il se montre confiant en l'avenir du secteur en Algérie. Un chiffre pour prouver son optimisme : en 1962, il existait 5.000 lits en Algérie. A l'heure actuelle, 2012, il y a 100.000 lits. Mais « il reste beaucoup à faire pour approcher les standards internationaux », avoue-t-il, énumérant une série de recommandations pour les exploitants hôteliers à même de participer à la promotion d'une vraie politique touristique en partenariat avec les autres intervenants dans le domaine (ministère du Tourisme et l'Artisanat). Un premier geste dans ce sens : sensibiliser les hôtelier à accorder des remises sur les prix pendant les vacances scolaires et réfléchir à une politique promotionnelle pour les familles algériennes pendant le mois de ramadhan.