L'entêtement de Ziari et des syndicats de la santé publique, engagés dans un bras de fer pour des revendications socioprofessionnelles a conduit au pourrissement dans les structures sanitaires. L'entêtement de Ziari et des syndicats de la santé publique, engagés dans un bras de fer pour des revendications socioprofessionnelles a conduit au pourrissement dans les structures sanitaires. Le secteur de la santé publique est malade. Malade de lui-même. Un mal qui s'amplifie au fil des jours. Le diagnostic est connu. Des revendications socioprofessionnelles des médecins auxquelles le ministère de la Santé refuse d'entendre parler. Le bras de fer entre Ziari et les syndicats de la santé est arrivé à un point de non retour. Les deux parties campent sur leurs positions. Les malades, personne ne se soucie de leur sort. Il est prévu tout de même d'assurer un service minimum conformément à l'article 38 de la loi 90-02 du 6 février 1990, rassure le SNPSP. De nouveaux débrayages sont annoncés pour aujourd'hui dans le secteur de la santé publique. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) remet ça. Il a appelé l'ensemble de ses adhérents à participer massivement à la grève prévue du 20 au 22 mai 2013 ainsi qu'au rassemblement national des blouses blanches prévu le mercredi 22 mai 2013 à 11h devant le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière. Par cet énième arrêt de travail, les médecins affiliés au SNPSP entendent répondre au ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari qui a soutenu, récemment à partir de Tipaza que le SNPSP est "un groupe d'extrémistes motivés par des considérations extra-professionnelles". Par ce débrayage, le SNPSP entend aussi dénoncer la compagne de désinformation et l'attitude provocatrice du ministère de la Santé qui n'aura pour effet que de renforcer la détermination des milliers de médecins, de dentistes et de pharmaciens à persévérer dans la voie de la lutte pour un statut socio-professionnel digne et valorisant. "Le gouvernement ne reviendra jamais sur sa décision de ne pas rouvrir les dossiers du statut particulier et du régime indemnitaire, qui a été tranché par la Direction de la Fonction publique", a déclaré aussi ce jour-là, le ministre de la Santé qui a affirmé que le dialogue constructif avec l'ensemble des partenaires restait ouvert pour débattre certains dossiers, mais qu'"il est hors de question de réviser le statut particulier et le régime indemnitaire" tout en soutenant que cette décision «est valable pour tous les secteurs». Ziari a appelé à "bannir l'extrémisme et le jusqu'au-boutisme concernant des revendications impossibles à satisfaire", allusion faite au mouvement de grève de ces derniers jours. Ce qui n'est pas du tout du goût du SNPSP qui a averti que ses adhérents continuent et continueront à dénoncer l'absence d'une réelle prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles, et à résister face au mépris et aux menaces de l'administration de tutelle. Le SNPSP accuse cette administration d'avoir décidé, pour des motifs et des objectifs non annoncés, de fermer les portes du dialogue avec despartenaires représentatifs devant lesquels le ministre de la Santé avait pris, le 12 février 2013, des engagements au nom du Premier ministre de prendre en charge officiellement l'essentiel des revendications socio-professionnelles en attente de prise en charge depuis des années. Par cette grève, le SNPSP dénonce également la répression exercée sur ses adhérents et ses représentants, il exige la levée notamment des décisions arbitraires de retenue sur les salaires des praticiens grévistes ainsi que le recours illégal et injustifié aux réquisitions pour entraver l'exercice du droit de grève. Et le droit des malades à une prise en charge ? Le SNPSP, assure que soucieux également de préserver la relation de respect et de confiance entre praticiens et leurs patients, rappelle à tous ses adhérents qu'un paquet de soins médicaux doit être assuré dans le cadre du service minimum conformément à l'article 38 de la loi 90-02 du 6 février 1990. Il n'y a pas que les praticiens de la santé qui débrayeront aujourd'hui. Le mouvement de protestation gagne aussi la Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé qui reconduit son mouvement de grève. Depuis près d'un mois, la Fédération nationale des personnels de la santé publique (FNPSP) a entamé des mouvements de protestations pour réclamer une amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs de la santé. Le niet de Abdelaziz Ziari est tout aussi catégorique. La pomme de discorde est la prime de contagion. La Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé exige sa généralisation, alors que le ministère de la Santé a promulgué une décision portant sur son élargissement. Le refus de sa généralisation a provoqué la colère de cette coordination qui a décrété la reconduction du mouvement de grève à partir d'hier, dimanche. "La Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé rejette en bloc cette répartition injuste et réaffirme son attachement à la revendication des 8.000 et 10.000 DA", précise un communiqué de ce groupement de syndicats qui souligne que la Coordination a "décidé de reconduire son mouvement de grève à raison de 4 jours par semaine à compter de demain dimanche avec un sit-in prévu lundi, (hier NDLR)". La Coordination "s'est dit choquée par cette décision qui exclut une grande partie des travailleurs des corps communs qui sont, eux aussi, exposés au même risque de contagion". Selon le texte de la Coordination, la prime a été "répartie sur la base des grades et non du risque, ce qui dénote d'un mépris à l'égard des travailleurs". Ainsi va un secteur aussi névralgique. Les malades, fragiles et malmenés ne savent plus à quel saint se vouer, ni à qui adresser leurs cris de détresse. Abdelaziz Ziari ne veut plus entendre parler de révision de statut ou de révision de la prime de contagion, les praticiens et Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé, des "jusqu'auboutistes" selon le ministre de la Santé, entendent "forcer" la main à Abdelaziz Ziari. Un bras de fer qui prend en otage des milliers de malades et enfonce de plus en plus le secteur de la Santé dans un marasme dans lequel il sera difficile de sortir. Le secteur de la santé publique est malade. Malade de lui-même. Un mal qui s'amplifie au fil des jours. Le diagnostic est connu. Des revendications socioprofessionnelles des médecins auxquelles le ministère de la Santé refuse d'entendre parler. Le bras de fer entre Ziari et les syndicats de la santé est arrivé à un point de non retour. Les deux parties campent sur leurs positions. Les malades, personne ne se soucie de leur sort. Il est prévu tout de même d'assurer un service minimum conformément à l'article 38 de la loi 90-02 du 6 février 1990, rassure le SNPSP. De nouveaux débrayages sont annoncés pour aujourd'hui dans le secteur de la santé publique. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) remet ça. Il a appelé l'ensemble de ses adhérents à participer massivement à la grève prévue du 20 au 22 mai 2013 ainsi qu'au rassemblement national des blouses blanches prévu le mercredi 22 mai 2013 à 11h devant le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière. Par cet énième arrêt de travail, les médecins affiliés au SNPSP entendent répondre au ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari qui a soutenu, récemment à partir de Tipaza que le SNPSP est "un groupe d'extrémistes motivés par des considérations extra-professionnelles". Par ce débrayage, le SNPSP entend aussi dénoncer la compagne de désinformation et l'attitude provocatrice du ministère de la Santé qui n'aura pour effet que de renforcer la détermination des milliers de médecins, de dentistes et de pharmaciens à persévérer dans la voie de la lutte pour un statut socio-professionnel digne et valorisant. "Le gouvernement ne reviendra jamais sur sa décision de ne pas rouvrir les dossiers du statut particulier et du régime indemnitaire, qui a été tranché par la Direction de la Fonction publique", a déclaré aussi ce jour-là, le ministre de la Santé qui a affirmé que le dialogue constructif avec l'ensemble des partenaires restait ouvert pour débattre certains dossiers, mais qu'"il est hors de question de réviser le statut particulier et le régime indemnitaire" tout en soutenant que cette décision «est valable pour tous les secteurs». Ziari a appelé à "bannir l'extrémisme et le jusqu'au-boutisme concernant des revendications impossibles à satisfaire", allusion faite au mouvement de grève de ces derniers jours. Ce qui n'est pas du tout du goût du SNPSP qui a averti que ses adhérents continuent et continueront à dénoncer l'absence d'une réelle prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles, et à résister face au mépris et aux menaces de l'administration de tutelle. Le SNPSP accuse cette administration d'avoir décidé, pour des motifs et des objectifs non annoncés, de fermer les portes du dialogue avec despartenaires représentatifs devant lesquels le ministre de la Santé avait pris, le 12 février 2013, des engagements au nom du Premier ministre de prendre en charge officiellement l'essentiel des revendications socio-professionnelles en attente de prise en charge depuis des années. Par cette grève, le SNPSP dénonce également la répression exercée sur ses adhérents et ses représentants, il exige la levée notamment des décisions arbitraires de retenue sur les salaires des praticiens grévistes ainsi que le recours illégal et injustifié aux réquisitions pour entraver l'exercice du droit de grève. Et le droit des malades à une prise en charge ? Le SNPSP, assure que soucieux également de préserver la relation de respect et de confiance entre praticiens et leurs patients, rappelle à tous ses adhérents qu'un paquet de soins médicaux doit être assuré dans le cadre du service minimum conformément à l'article 38 de la loi 90-02 du 6 février 1990. Il n'y a pas que les praticiens de la santé qui débrayeront aujourd'hui. Le mouvement de protestation gagne aussi la Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé qui reconduit son mouvement de grève. Depuis près d'un mois, la Fédération nationale des personnels de la santé publique (FNPSP) a entamé des mouvements de protestations pour réclamer une amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs de la santé. Le niet de Abdelaziz Ziari est tout aussi catégorique. La pomme de discorde est la prime de contagion. La Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé exige sa généralisation, alors que le ministère de la Santé a promulgué une décision portant sur son élargissement. Le refus de sa généralisation a provoqué la colère de cette coordination qui a décrété la reconduction du mouvement de grève à partir d'hier, dimanche. "La Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé rejette en bloc cette répartition injuste et réaffirme son attachement à la revendication des 8.000 et 10.000 DA", précise un communiqué de ce groupement de syndicats qui souligne que la Coordination a "décidé de reconduire son mouvement de grève à raison de 4 jours par semaine à compter de demain dimanche avec un sit-in prévu lundi, (hier NDLR)". La Coordination "s'est dit choquée par cette décision qui exclut une grande partie des travailleurs des corps communs qui sont, eux aussi, exposés au même risque de contagion". Selon le texte de la Coordination, la prime a été "répartie sur la base des grades et non du risque, ce qui dénote d'un mépris à l'égard des travailleurs". Ainsi va un secteur aussi névralgique. Les malades, fragiles et malmenés ne savent plus à quel saint se vouer, ni à qui adresser leurs cris de détresse. Abdelaziz Ziari ne veut plus entendre parler de révision de statut ou de révision de la prime de contagion, les praticiens et Coordination nationale des corps communs et des professionnels de la santé, des "jusqu'auboutistes" selon le ministre de la Santé, entendent "forcer" la main à Abdelaziz Ziari. Un bras de fer qui prend en otage des milliers de malades et enfonce de plus en plus le secteur de la Santé dans un marasme dans lequel il sera difficile de sortir.