21 mai 2003-21 mai 2013, soit 10 ans jour pour jour, la terre a tremblé à 19h45 à Boumerdès, à 45 km à l'est d'Alger. 21 mai 2003-21 mai 2013, soit 10 ans jour pour jour, la terre a tremblé à 19h45 à Boumerdès, à 45 km à l'est d'Alger. Le fort séisme d'une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter, le plus important depuis une vingtaine d'années, avait fait 1.391 morts et 3.444 blessés et des dégâts matériels considérables estimés à plus de 3 milliards de dollars. Le tremblement de terre avait, en effet, endommagé près de 100.000 habitations, dont plus de 10.000 furent complètement détruites, parallèlement à une multitude d'équipements publics et mobiliers urbains vitaux, dont la destruction avait perturbé le rythme d'une vie normale à Boumerdès. La présence de l'Etat sur le terrain, dès les premières heures du séisme, par la mobilisation de tous les moyens matériels et humains à même d'assurer une prise en charge efficiente et immédiate des sinistrés allait, toutefois, atténuer et estomper progressivement toutes les douleurs et les traces de la catastrophe. Parallèlement, la wilaya avait bénéficié d'un programme d'urgence de plus de 8.000 logements pour le relogement des sinistrés afin de mettre fin progressivement aux effets du séisme. Malgré l'intervention à temps des pouvoirs publics pour tendre la main aux rescapés du séisme, le calvaire continue à ce jour, selon quelques habitants de la localité de Boumerdès. On compte, aujourd'hui, quelque 800 familles qui vivent dans des chalets dans cette wilaya et ses environs. Parmi ces familles sinistrées, certaines d'entre elles préfèrent ne pas quitter leurs communes d'origine et attendent toujours un relogement là où ils ont toujours leurs repères. Selon le recensement rapporté par les médias, quelque 730 familles ont choisi l'option d'aide à l'auto-construction pour avoir leurs propres abris. Pour cette catégorie d'individus, les travaux de reconstruction sont encore au point mort même si l'Etat leur a facilité l'accès au crédit bonifié au niveau des banques et une aide financière de l'ordre de 1 million de dinars. Par ailleurs, l'Algérie devrait se préparer à de pareilles catastrophes naturelles dans l'avenir, vu que c'est toute la Méditerranée qui est exposée à une activité sismique importante. Pour rappel, l'Algérie a déjà été frappée par de nombreux séismes destructeurs. Le 10 octobre 1980, la ville d'El-Asnam, devenue Chlef de nos jours, a été fortement endommagée par un séisme d'une magnitude de 7,1 qui a fait au moins 5.000 morts. La même localité d'El-Asnam, alors appelée Orléanville, avait déjà été durement frappée le 9 septembre 1954 par un séisme d'une magnitude de 6,7 qui avait fait plus de 1.000 morts. Le 29 octobre 1989, un séisme d'une magnitude de 5,9 avait frappé, à environ 110 km à l'ouest de la même ville, tuant une trentaine de personnes. Le séisme du 2 mai dernier a fait état de 17 blessés dans la ville de Mostaganem. Le 6 juin 2008, un séisme de magnitude 5,5 sur l'échelle ouverte de Richter, survenu à Oran, a fait 11 blessés légers, ou encore, celui davant-hier lundi, d'une magnitude de 5,5 sur l'échelle de Richter, qui a frappé la ville de Béjaïa et les régions qui l'entoure. Pour ne citer que ces quelques exemples parmi tant d'autres. Face à ce phénomène naturel, il est impossible d'empêcher un séisme ou d'en réduire l'intensité, mais l'homme peut agir sur la prévention et la gestion des conséquences. Selon un rapport de 2006 intitulé «Evaluation de l'aléa sismique au site d'Alger et ses environs» : «Dans les années récentes, les effets de catastrophes ont augmenté en raison de la forte densité de la population, de la mauvaise planification urbaine et la qualité de la construction, des infrastructures et services inadéquats et de la dégradation de l'environnement». C'est pourquoi l'Algérie devrait retrousser les manches pour faire face à d'éventuelles catastrophes naturelles. Cela en dotant l'urbanisme de système anti-sismique et en bâtissant des constructions aux normes standards internationales et organiser souvent des campagnes de sensibilisation au profit des citoyens pour mieux gérer de telles situations. Le fort séisme d'une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter, le plus important depuis une vingtaine d'années, avait fait 1.391 morts et 3.444 blessés et des dégâts matériels considérables estimés à plus de 3 milliards de dollars. Le tremblement de terre avait, en effet, endommagé près de 100.000 habitations, dont plus de 10.000 furent complètement détruites, parallèlement à une multitude d'équipements publics et mobiliers urbains vitaux, dont la destruction avait perturbé le rythme d'une vie normale à Boumerdès. La présence de l'Etat sur le terrain, dès les premières heures du séisme, par la mobilisation de tous les moyens matériels et humains à même d'assurer une prise en charge efficiente et immédiate des sinistrés allait, toutefois, atténuer et estomper progressivement toutes les douleurs et les traces de la catastrophe. Parallèlement, la wilaya avait bénéficié d'un programme d'urgence de plus de 8.000 logements pour le relogement des sinistrés afin de mettre fin progressivement aux effets du séisme. Malgré l'intervention à temps des pouvoirs publics pour tendre la main aux rescapés du séisme, le calvaire continue à ce jour, selon quelques habitants de la localité de Boumerdès. On compte, aujourd'hui, quelque 800 familles qui vivent dans des chalets dans cette wilaya et ses environs. Parmi ces familles sinistrées, certaines d'entre elles préfèrent ne pas quitter leurs communes d'origine et attendent toujours un relogement là où ils ont toujours leurs repères. Selon le recensement rapporté par les médias, quelque 730 familles ont choisi l'option d'aide à l'auto-construction pour avoir leurs propres abris. Pour cette catégorie d'individus, les travaux de reconstruction sont encore au point mort même si l'Etat leur a facilité l'accès au crédit bonifié au niveau des banques et une aide financière de l'ordre de 1 million de dinars. Par ailleurs, l'Algérie devrait se préparer à de pareilles catastrophes naturelles dans l'avenir, vu que c'est toute la Méditerranée qui est exposée à une activité sismique importante. Pour rappel, l'Algérie a déjà été frappée par de nombreux séismes destructeurs. Le 10 octobre 1980, la ville d'El-Asnam, devenue Chlef de nos jours, a été fortement endommagée par un séisme d'une magnitude de 7,1 qui a fait au moins 5.000 morts. La même localité d'El-Asnam, alors appelée Orléanville, avait déjà été durement frappée le 9 septembre 1954 par un séisme d'une magnitude de 6,7 qui avait fait plus de 1.000 morts. Le 29 octobre 1989, un séisme d'une magnitude de 5,9 avait frappé, à environ 110 km à l'ouest de la même ville, tuant une trentaine de personnes. Le séisme du 2 mai dernier a fait état de 17 blessés dans la ville de Mostaganem. Le 6 juin 2008, un séisme de magnitude 5,5 sur l'échelle ouverte de Richter, survenu à Oran, a fait 11 blessés légers, ou encore, celui davant-hier lundi, d'une magnitude de 5,5 sur l'échelle de Richter, qui a frappé la ville de Béjaïa et les régions qui l'entoure. Pour ne citer que ces quelques exemples parmi tant d'autres. Face à ce phénomène naturel, il est impossible d'empêcher un séisme ou d'en réduire l'intensité, mais l'homme peut agir sur la prévention et la gestion des conséquences. Selon un rapport de 2006 intitulé «Evaluation de l'aléa sismique au site d'Alger et ses environs» : «Dans les années récentes, les effets de catastrophes ont augmenté en raison de la forte densité de la population, de la mauvaise planification urbaine et la qualité de la construction, des infrastructures et services inadéquats et de la dégradation de l'environnement». C'est pourquoi l'Algérie devrait retrousser les manches pour faire face à d'éventuelles catastrophes naturelles. Cela en dotant l'urbanisme de système anti-sismique et en bâtissant des constructions aux normes standards internationales et organiser souvent des campagnes de sensibilisation au profit des citoyens pour mieux gérer de telles situations.