Des dizaines de blindés et de véhicules de transport de troupes ont traversé le canal de Suez quelques heures après l'attaque à l'arme lourde d'une base militaire d'el-Arish à la suite de l'enlèvement, jeudi, de sept membres des forces de l'ordre dans cette même région. Des dizaines de blindés et de véhicules de transport de troupes ont traversé le canal de Suez quelques heures après l'attaque à l'arme lourde d'une base militaire d'el-Arish à la suite de l'enlèvement, jeudi, de sept membres des forces de l'ordre dans cette même région. Dimanche il y a eu la diffusion d'une vidéo filmée par leurs ravisseurs et mise en ligne via un compte anonyme sur laquelle ils apparaissaient les yeux bandés et les mains derrière la nuque. L'un d'eux y déclarait que leurs bourreaux, dont l'identité demeure inconnue, réclamaient la libération de "militants politiques" bédouins détenus, mentionnant un condamné à mort pour une attaque contre un poste de police remontant à 2011 dans la ville d'el-Arish. "Nous espérons que vous, président, relâcherez aussi rapidement que possible les militants politiques du Sinaï, car nous ne pouvons plus supporter la torture ", implore l'un des otages. D'après le porte-parole de la présidence, "toutes les options sont sur la table pour obtenir la libération des soldats enlevés ". Le chef d'Etat égyptien, issu des Frères musulmans, fait face à la pression des familles des otages - mais aussi de leurs collègues qui bloquent, en représailles, plusieurs points de passage commerciaux avec Israël - qui lui demande d'agir fermement. Dimanche il y a eu la diffusion d'une vidéo filmée par leurs ravisseurs et mise en ligne via un compte anonyme sur laquelle ils apparaissaient les yeux bandés et les mains derrière la nuque. L'un d'eux y déclarait que leurs bourreaux, dont l'identité demeure inconnue, réclamaient la libération de "militants politiques" bédouins détenus, mentionnant un condamné à mort pour une attaque contre un poste de police remontant à 2011 dans la ville d'el-Arish. "Nous espérons que vous, président, relâcherez aussi rapidement que possible les militants politiques du Sinaï, car nous ne pouvons plus supporter la torture ", implore l'un des otages. D'après le porte-parole de la présidence, "toutes les options sont sur la table pour obtenir la libération des soldats enlevés ". Le chef d'Etat égyptien, issu des Frères musulmans, fait face à la pression des familles des otages - mais aussi de leurs collègues qui bloquent, en représailles, plusieurs points de passage commerciaux avec Israël - qui lui demande d'agir fermement.