C'est aujourd'hui que s'ouvre le 5e congrès du plus vieux parti d'opposition, le front des forces socialistes (FFS). Un congrès pas comme les précédents en ce sens qu'il se tiendra en l'absence de son président et leader charismatique, Hocine Aït Ahmed. C'est aujourd'hui que s'ouvre le 5e congrès du plus vieux parti d'opposition, le front des forces socialistes (FFS). Un congrès pas comme les précédents en ce sens qu'il se tiendra en l'absence de son président et leader charismatique, Hocine Aït Ahmed. Ce dernier, comme annoncé par la direction du parti, serait très fatigué. En effet, selon les explications données avant-hier lors d‘une conférence de presse, le fondateur du FFS revient d‘un voyage « très éprouvant » au Maroc suite au décès de sa sœur et de son cousin et ses médecins lui ont conseillé le repos total. « La nouvelle est terrible » ont indiqué les responsables du FFS. Car l‘absence du leader charismatique est une première, du moment ou il n‘a jamais raté le moindre congrès par le passé. Hocine Aït Ahmed, qui a annoncé il y a quelques mois déjà qu‘il ne se représentera pas pour un nouveau mandat à la présidence du parti, n‘aura pas ainsi l‘opportunité de transmettre le flambeau à la nouvelle direction qui sera issue du congrès. Il se contentera juste d‘adresser un message aux congressistes qui devront élire une nouvelle direction. Ce sera chose difficile tant l‘héritage du leader charismatique sera très lourd à porter tant il a marqué de son empreinte indélébile le parcours du parti qu‘il a d‘ailleurs créé avec d‘autres compagnons juste au lendemain de l‘Indépendance. D‘ailleurs vu la difficulté à trouver un successeur le parti voudrait élire une direction collégiale comme cela est suggéré dans les projets des nouveaux statuts. La proposition d‘un conseil présidentiel de cinq membres en remplacement du poste de président du parti a été adoptée, pour rappel, par le conseil national après des débats passionnés. Une approche qui indique clairement la difficulté à trouver, du moins pour le moment, un successeur à Aït Ahmed qui fera le consensus autour de lui. Les militants comme les cadres reconnaissent ouvertement « l‘impossibilité » de trouver un remplaçant au leader charismatique. Mais le dernier mot revient, il va sans dire, aux congressistes qui auront toute latitude d‘entériner ou de rejeter les prépositions de la commission nationale de préparation de ce congrès. C‘est dire que le parti, qui va tourner une page de son histoire, amorce un important virage. Beaucoup d‘observateurs s‘interrogent, à juste titre d‘ailleurs, sur la capacité des héritiers de Hocine Aït Ahmed, à préserver l‘unité et la cohésion du parti après la retraite du père fondateur. On s‘attend donc à une âpre bataille dont l‘enjeu tourne autour du contrôle de l‘appareil de ce parti, qui jouit encore, il faut le dire , d‘une certaine crédibilité au sein de la société. Il est pratiquement le seul parti de l‘opposition à avoir toujours refusé la proximité avec le pouvoir en faisant de l‘autonomie de sa décision son principal dogme. Mais ce congrès, qui sera placé sous le slogan « Pour la reconstruction d‘un consensus national », intervient dans un contexte particulier. Le FFS a en effet traversé, il y a juste quelques mois, une grave crise qui s‘est soldée par la démission de nombreux cadres et militants dont un ex-premier secrétaire, Karim Tabou, en l‘occurrence qui a depuis créé un nouveau parti politique. Et cette crise a laissé des séquelles. Ce dernier, comme annoncé par la direction du parti, serait très fatigué. En effet, selon les explications données avant-hier lors d‘une conférence de presse, le fondateur du FFS revient d‘un voyage « très éprouvant » au Maroc suite au décès de sa sœur et de son cousin et ses médecins lui ont conseillé le repos total. « La nouvelle est terrible » ont indiqué les responsables du FFS. Car l‘absence du leader charismatique est une première, du moment ou il n‘a jamais raté le moindre congrès par le passé. Hocine Aït Ahmed, qui a annoncé il y a quelques mois déjà qu‘il ne se représentera pas pour un nouveau mandat à la présidence du parti, n‘aura pas ainsi l‘opportunité de transmettre le flambeau à la nouvelle direction qui sera issue du congrès. Il se contentera juste d‘adresser un message aux congressistes qui devront élire une nouvelle direction. Ce sera chose difficile tant l‘héritage du leader charismatique sera très lourd à porter tant il a marqué de son empreinte indélébile le parcours du parti qu‘il a d‘ailleurs créé avec d‘autres compagnons juste au lendemain de l‘Indépendance. D‘ailleurs vu la difficulté à trouver un successeur le parti voudrait élire une direction collégiale comme cela est suggéré dans les projets des nouveaux statuts. La proposition d‘un conseil présidentiel de cinq membres en remplacement du poste de président du parti a été adoptée, pour rappel, par le conseil national après des débats passionnés. Une approche qui indique clairement la difficulté à trouver, du moins pour le moment, un successeur à Aït Ahmed qui fera le consensus autour de lui. Les militants comme les cadres reconnaissent ouvertement « l‘impossibilité » de trouver un remplaçant au leader charismatique. Mais le dernier mot revient, il va sans dire, aux congressistes qui auront toute latitude d‘entériner ou de rejeter les prépositions de la commission nationale de préparation de ce congrès. C‘est dire que le parti, qui va tourner une page de son histoire, amorce un important virage. Beaucoup d‘observateurs s‘interrogent, à juste titre d‘ailleurs, sur la capacité des héritiers de Hocine Aït Ahmed, à préserver l‘unité et la cohésion du parti après la retraite du père fondateur. On s‘attend donc à une âpre bataille dont l‘enjeu tourne autour du contrôle de l‘appareil de ce parti, qui jouit encore, il faut le dire , d‘une certaine crédibilité au sein de la société. Il est pratiquement le seul parti de l‘opposition à avoir toujours refusé la proximité avec le pouvoir en faisant de l‘autonomie de sa décision son principal dogme. Mais ce congrès, qui sera placé sous le slogan « Pour la reconstruction d‘un consensus national », intervient dans un contexte particulier. Le FFS a en effet traversé, il y a juste quelques mois, une grave crise qui s‘est soldée par la démission de nombreux cadres et militants dont un ex-premier secrétaire, Karim Tabou, en l‘occurrence qui a depuis créé un nouveau parti politique. Et cette crise a laissé des séquelles.