Près de 2.000 Algériens souffrent de myélome multiple avec une incidence de 1.1% pour 100.000 habitants, selon les résultats d'une récente enquête nationale exposée lors du 10ème congrès maghrébin d'hématologie, organisé du 23 au 25 mai à Oran. Près de 2.000 Algériens souffrent de myélome multiple avec une incidence de 1.1% pour 100.000 habitants, selon les résultats d'une récente enquête nationale exposée lors du 10ème congrès maghrébin d'hématologie, organisé du 23 au 25 mai à Oran. Le myélome multiple est une forme de cancer affectant les plasmocytes qui résident essentiellement dans la moelle osseuse et sont responsables de la production des anticorps. Cette pathologie touche principalement des sujets âgés, a-t-on expliqué lors de ce congrès. Cette enquête nationale, rapporte l'APS, est un travail de collaboration avec 17 services d'hématologie de différents établissements hospitaliers du pays dont cinq (5) services à l'Est, six (6) au Centre et six (6) à l'Ouest, a indiqué le rapporteur du groupe de travail algérien sur le myélome, Saïdi Mahdia du CHU de Batna. L'étude rétrospective, effectuée sur 6 ans (2006-2012), a relevé 1.938 patients atteints de myélome multiple contre 1.515 patients diagnostiqués lors de la première étude faite sur 12 ans (de 1994 à 2005). Environ 500 patients ont été diagnostiqués à l'est du pays, soit (26%), 1.054 (54.4%) dans la région Centre et 388 patients à l'Ouest, a-t-on indiqué de même source. Le service d'hématologie du CHU Blida vient en premier avec plus de 370 patients diagnostiqués, le centre "Pierre et Marie Curie" (CPMC, Mustapha Pacha, Alger) au second rang, l'hôpital de Beni Messous (Alger) troisième et celui de Tizi Ouzou quatrième. La moyenne d'âge des malades est de 63 ans avec des limites entre 22 et 96 ans, a-t-on ajouté. Cette hémopathie maligne montre plusieurs manifestations. Des douleurs osseuses en premier lieu, les fractures pathologiques répétées ainsi que l'insuffisance rénale. Probablement en raison de l'utilisation répétée des pesticides, les travailleurs de la terre sont les plus touchés avec 13%, les maçons viennent en deuxième place avec près de 9%. Les médecins, les dentistes et les infirmiers sont touchés à moins de 1%, relève la même étude. L'étude signale, selon l'oratrice, une augmentation du nombre d'atteints de cette affection diagnostiqués, principalement avec la croissance du nombre des services d'hématologie au niveau national et l'amélioration des moyens de diagnostic. Par rapport à la première effectuée sur 12 ans qui a décelé 1.515 malades, cette étude sur six ans a montré une augmentation du nombre de malades. Néanmoins, il reste inférieur au taux enregistré dans les pays occidentaux estimé entre 4 à 7% sur 100.000 habitants et légèrement supérieur à celui enregistré en Tunisie (0.7%) et au Maroc (1%). Le stade clinique avancé des patients (stade 3 pour la grande majorité) impose un diagnostic précoce de cette hémopathie maligne qui devrait concerner aussi les plus jeunes. Il a été relevé dans cette enquête l'apparition de la maladie chez un jeune de 22 ans, a indiqué Mme Saïdi. En outre, elle a annoncé la création d'un registre algérien de myélome qui a reçu son agrément le 20 mai dernier. Le myélome multiple est une forme de cancer affectant les plasmocytes qui résident essentiellement dans la moelle osseuse et sont responsables de la production des anticorps. Cette pathologie touche principalement des sujets âgés, a-t-on expliqué lors de ce congrès. Cette enquête nationale, rapporte l'APS, est un travail de collaboration avec 17 services d'hématologie de différents établissements hospitaliers du pays dont cinq (5) services à l'Est, six (6) au Centre et six (6) à l'Ouest, a indiqué le rapporteur du groupe de travail algérien sur le myélome, Saïdi Mahdia du CHU de Batna. L'étude rétrospective, effectuée sur 6 ans (2006-2012), a relevé 1.938 patients atteints de myélome multiple contre 1.515 patients diagnostiqués lors de la première étude faite sur 12 ans (de 1994 à 2005). Environ 500 patients ont été diagnostiqués à l'est du pays, soit (26%), 1.054 (54.4%) dans la région Centre et 388 patients à l'Ouest, a-t-on indiqué de même source. Le service d'hématologie du CHU Blida vient en premier avec plus de 370 patients diagnostiqués, le centre "Pierre et Marie Curie" (CPMC, Mustapha Pacha, Alger) au second rang, l'hôpital de Beni Messous (Alger) troisième et celui de Tizi Ouzou quatrième. La moyenne d'âge des malades est de 63 ans avec des limites entre 22 et 96 ans, a-t-on ajouté. Cette hémopathie maligne montre plusieurs manifestations. Des douleurs osseuses en premier lieu, les fractures pathologiques répétées ainsi que l'insuffisance rénale. Probablement en raison de l'utilisation répétée des pesticides, les travailleurs de la terre sont les plus touchés avec 13%, les maçons viennent en deuxième place avec près de 9%. Les médecins, les dentistes et les infirmiers sont touchés à moins de 1%, relève la même étude. L'étude signale, selon l'oratrice, une augmentation du nombre d'atteints de cette affection diagnostiqués, principalement avec la croissance du nombre des services d'hématologie au niveau national et l'amélioration des moyens de diagnostic. Par rapport à la première effectuée sur 12 ans qui a décelé 1.515 malades, cette étude sur six ans a montré une augmentation du nombre de malades. Néanmoins, il reste inférieur au taux enregistré dans les pays occidentaux estimé entre 4 à 7% sur 100.000 habitants et légèrement supérieur à celui enregistré en Tunisie (0.7%) et au Maroc (1%). Le stade clinique avancé des patients (stade 3 pour la grande majorité) impose un diagnostic précoce de cette hémopathie maligne qui devrait concerner aussi les plus jeunes. Il a été relevé dans cette enquête l'apparition de la maladie chez un jeune de 22 ans, a indiqué Mme Saïdi. En outre, elle a annoncé la création d'un registre algérien de myélome qui a reçu son agrément le 20 mai dernier.