Les ministres européens des affaires étrangères devaient se réunir, lundi 27 mai, à Bruxelles, pour tenter de définir une position commune sur les sanctions frappant le régime syrien. Au cœur de la discussion figure la levée de l'embargo sur les armes, réclamée depuis des semaines par Londres et Paris. Les ministres européens des affaires étrangères devaient se réunir, lundi 27 mai, à Bruxelles, pour tenter de définir une position commune sur les sanctions frappant le régime syrien. Au cœur de la discussion figure la levée de l'embargo sur les armes, réclamée depuis des semaines par Londres et Paris. Les deux capitales, avec des inflexions qui ont varié au fil des discussions, estiment utile d'aller au-delà des mesures actuelles, qui prévoient la fourniture aux forces de l'opposition d'équipements dits "non létaux", comme des véhicules blindés, des gilets pare-balles ou des lunettes de vision nocturne. Washington a appuyé explicitement la dernière mouture d'un texte britannique visant à autoriser la livraison d'armes pour "protéger les civils et modérer l'opposition". Au-delà, les Vingt-Sept doivent, en tout état de cause, fixer une ligne, si possible commune, sur d'autres sanctions, financières ou diplomatiques, qui visent le régime du président Bachar Al-Assad et ses soutiens. Au cours des derniers jours, les ambassadeurs auprès de l'Union ont tenté de rapprocher leur point de vue. Ils devaient encore se réunir dans la matinée de lundi avant que Catherine Ashton, la Haute Représentante pour la diplomatie commune, transmette une proposition aux ministres. Les Vingt-Sept étaient à l'unisson pour délivrer ce qu'un diplomate appelle "un signal fort et adapté" alors qu'était évoquée l'hypothèse d'un "Genève 2", une conférence sur la Syrie parrainée par les Etats-Unis et la Russie. Laurent Fabius devait débattre à Paris, lundi soir, de la possibilité de faire progresser cette conférence pour la paix avec ses homologues, John Kerry et Sergueï Lavrov. Les deux capitales, avec des inflexions qui ont varié au fil des discussions, estiment utile d'aller au-delà des mesures actuelles, qui prévoient la fourniture aux forces de l'opposition d'équipements dits "non létaux", comme des véhicules blindés, des gilets pare-balles ou des lunettes de vision nocturne. Washington a appuyé explicitement la dernière mouture d'un texte britannique visant à autoriser la livraison d'armes pour "protéger les civils et modérer l'opposition". Au-delà, les Vingt-Sept doivent, en tout état de cause, fixer une ligne, si possible commune, sur d'autres sanctions, financières ou diplomatiques, qui visent le régime du président Bachar Al-Assad et ses soutiens. Au cours des derniers jours, les ambassadeurs auprès de l'Union ont tenté de rapprocher leur point de vue. Ils devaient encore se réunir dans la matinée de lundi avant que Catherine Ashton, la Haute Représentante pour la diplomatie commune, transmette une proposition aux ministres. Les Vingt-Sept étaient à l'unisson pour délivrer ce qu'un diplomate appelle "un signal fort et adapté" alors qu'était évoquée l'hypothèse d'un "Genève 2", une conférence sur la Syrie parrainée par les Etats-Unis et la Russie. Laurent Fabius devait débattre à Paris, lundi soir, de la possibilité de faire progresser cette conférence pour la paix avec ses homologues, John Kerry et Sergueï Lavrov.