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La sécurité alimentaire au cœur de l'agenda international de l'Onu
Développement en Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 06 - 2013

Les responsables des trois agences onusiennes, basées à Rome, ont appelé samedi, à Yokohama (Japon), à mettre la sécurité alimentaire et la nutrition au cœur de l'agenda international pour le développement en Afrique, lors de la 5e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad V).
Les responsables des trois agences onusiennes, basées à Rome, ont appelé samedi, à Yokohama (Japon), à mettre la sécurité alimentaire et la nutrition au cœur de l'agenda international pour le développement en Afrique, lors de la 5e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad V).
"Il convient en particulier de veiller à soutenir les petits exploitants pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale et à autonomiser les femmes dans les zones rurales, afin de lutter pour la parité hommes-femmes et de permettre aux femmes de transformer leur vie, celle de leur famille et de leur communauté", ont préconisé les responsables de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), du Fida (Fonds international de développement agricole) et du PAM (Programme alimentaire mondial), selon un communiqué reçu à Rome.
Les trois responsables ont indiqué que "la solution la plus efficace pour lutter contre la faim et la pauvreté dans les pays en développement consiste, pour les pouvoirs publics et le secteur privé, à réaliser des investissements responsables en faveur de l'agriculture durable et du développement rural", soulignant qu'"en Afrique sub-saharienne, la croissance du PIB générée par l'agriculture s'est avérée onze fois plus efficace pour réduire la pauvreté que la croissance du PIB dans d'autres secteurs", a-t-on indiqué.
Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, le président du Fida, Kanayo Nwanze et la directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin, ont affirmé qu'il est temps d'investir dans les vecteurs essentiels du changement que sont les petits producteurs et leurs organisations, les exploitations familiales, les pêcheurs, les éleveurs, les utilisateurs de la forêt, les travailleurs ruraux, les entrepreneurs et les populations autochtones.
Les responsables des trois agences ont salué les pays qui ont consenti d'importants efforts pour lutter contre la faim sur leur territoire national et sur le continent africain en général, selon la même source. En outre, ils ont relevé que les discussions au sein de la Ticad alimenteront la réunion à haut niveau prévue les 30 juin et 1er juillet à Addis-Abeba, coorganisée par l'Union africaine et la FAO et soutenue par l'Institut Lula.
Les trois responsables sont convenus que "la faim, la malnutrition et l'extrême pauvreté doivent demeurer au cúur de l'agenda post-2015, date butoir fixée pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement", se disant "convaincus que le monde peut triompher des deux fléaux que sont la pauvreté et la faim en une génération".
Toutefois, les trois responsables ont prévenu que "cela ne sera possible que si l'on s'attaque aux causes sous-jacentes du fossé hommes-femmes, en levant les obstacles à l'autonomisation des femmes - principales productrices, transformatrices et négociantes de produits alimentaires en Afrique alors que 85% des terres agricoles appartiennent aux hommes".
"Il convient en particulier de veiller à soutenir les petits exploitants pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale et à autonomiser les femmes dans les zones rurales, afin de lutter pour la parité hommes-femmes et de permettre aux femmes de transformer leur vie, celle de leur famille et de leur communauté", ont préconisé les responsables de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), du Fida (Fonds international de développement agricole) et du PAM (Programme alimentaire mondial), selon un communiqué reçu à Rome.
Les trois responsables ont indiqué que "la solution la plus efficace pour lutter contre la faim et la pauvreté dans les pays en développement consiste, pour les pouvoirs publics et le secteur privé, à réaliser des investissements responsables en faveur de l'agriculture durable et du développement rural", soulignant qu'"en Afrique sub-saharienne, la croissance du PIB générée par l'agriculture s'est avérée onze fois plus efficace pour réduire la pauvreté que la croissance du PIB dans d'autres secteurs", a-t-on indiqué.
Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, le président du Fida, Kanayo Nwanze et la directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin, ont affirmé qu'il est temps d'investir dans les vecteurs essentiels du changement que sont les petits producteurs et leurs organisations, les exploitations familiales, les pêcheurs, les éleveurs, les utilisateurs de la forêt, les travailleurs ruraux, les entrepreneurs et les populations autochtones.
Les responsables des trois agences ont salué les pays qui ont consenti d'importants efforts pour lutter contre la faim sur leur territoire national et sur le continent africain en général, selon la même source. En outre, ils ont relevé que les discussions au sein de la Ticad alimenteront la réunion à haut niveau prévue les 30 juin et 1er juillet à Addis-Abeba, coorganisée par l'Union africaine et la FAO et soutenue par l'Institut Lula.
Les trois responsables sont convenus que "la faim, la malnutrition et l'extrême pauvreté doivent demeurer au cúur de l'agenda post-2015, date butoir fixée pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement", se disant "convaincus que le monde peut triompher des deux fléaux que sont la pauvreté et la faim en une génération".
Toutefois, les trois responsables ont prévenu que "cela ne sera possible que si l'on s'attaque aux causes sous-jacentes du fossé hommes-femmes, en levant les obstacles à l'autonomisation des femmes - principales productrices, transformatrices et négociantes de produits alimentaires en Afrique alors que 85% des terres agricoles appartiennent aux hommes".


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