Un plan national de lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) sera mis en place avant la fin de l'année 2013 par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en collaboration avec l'Union européenne, a indiqué mercredi un responsable au ministère. Un plan national de lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) sera mis en place avant la fin de l'année 2013 par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en collaboration avec l'Union européenne, a indiqué mercredi un responsable au ministère. Ce projet, qui associera différents départements ministériels, vise à réduire les facteurs de risque liés au MNT, à savoir les mauvaises habitudes alimentaires, le manque d'activité physique et le tabagisme, a souligné le directeur de la prévention des MNT du ministère de la Santé, Smaïl Mesbah. Plusieurs experts nationaux et internationaux prennent part à un séminaire dont les travaux ont débuté mercredi à Alger et ayant pour objectif d'élaborer et de mettre en place ce projet, en proposant des solutions et des recommandations à même de mettre un frein à la propagation de ces pathologies. Pour le directeur de la prévention des MNT du ministère de la Santé, la stratégie de lutte contre ces affections doit être élaborée dans un cadre "multisectoriel" pour réduire les facteurs de risque. Ce projet doit toucher toutes les couches sociales, a insisté M. Mesbah, en mettant l'accent sur l'intérêt du changement des mauvais comportements alimentaires et l'encouragement de l'activité physique dans la culture citoyenne. De son côté, la responsable en charge de ce projet, le Dr Djamila Nadir Azirou, a précisé que 58,2 % des mortalités en Algérie sont liées aux maladies non transmissibles, se basant sur le registre national des décès et sur l'enquête du ministère de la Santé intitulée "Tahina". "Les recommandations issues de cette rencontre devront être appliquées par différents secteurs, pour une meilleure efficacité de ce projet", a-t-elle ajouté. Des experts internationaux sont intervenus lors de cette rencontre pour faire part de leurs expériences de promotion d'une bonne hygiène de vie chez l'ensemble des citoyens en vue de réduire les facteurs de risque. Parmi les stratégies primaires retenues pour la réduction de ces pathologies, la promotion d'un environnement sans tabac et sans polluants vient en premier lieu. La modification des habitudes alimentaires par l'adoption d'un régime riche en fruits et légumes, faible en graisses, sel et sucres rapides, a été également recommandée. En deuxième lieu, les participants ont abordé le rôle des stratégies secondaires dans la lutte contre les MNT, par l'évaluation des facteurs de risques individuels et l'amélioration de la prise en charge des malades. Le Pr Yves Cappieters de l'école de santé de l'Université de Bruxelles a fait savoir que les maladies cardio-vasculaires ont diminué de 70% en vingt ans par l'application de ces stratégies dans différents milieux sociétaux en Belgique. Pour ce spécialiste, l'élimination des facteurs de risques doit être inculquée aux enfants dès leur jeune âge dans les préscolaires et les établissements éducatifs. Le secteur économique, industriel, sportif et la société civile doivent également adhérer à ce projet pour des résultats concrets, a estimé l'intervenant. Le plan de lutte contre ces maladies doit s'inscrire dans la cohérence, la coordination, la continuité et une approche multidisciplinaire, a proposé le Pr Cappieters. Ce projet, qui associera différents départements ministériels, vise à réduire les facteurs de risque liés au MNT, à savoir les mauvaises habitudes alimentaires, le manque d'activité physique et le tabagisme, a souligné le directeur de la prévention des MNT du ministère de la Santé, Smaïl Mesbah. Plusieurs experts nationaux et internationaux prennent part à un séminaire dont les travaux ont débuté mercredi à Alger et ayant pour objectif d'élaborer et de mettre en place ce projet, en proposant des solutions et des recommandations à même de mettre un frein à la propagation de ces pathologies. Pour le directeur de la prévention des MNT du ministère de la Santé, la stratégie de lutte contre ces affections doit être élaborée dans un cadre "multisectoriel" pour réduire les facteurs de risque. Ce projet doit toucher toutes les couches sociales, a insisté M. Mesbah, en mettant l'accent sur l'intérêt du changement des mauvais comportements alimentaires et l'encouragement de l'activité physique dans la culture citoyenne. De son côté, la responsable en charge de ce projet, le Dr Djamila Nadir Azirou, a précisé que 58,2 % des mortalités en Algérie sont liées aux maladies non transmissibles, se basant sur le registre national des décès et sur l'enquête du ministère de la Santé intitulée "Tahina". "Les recommandations issues de cette rencontre devront être appliquées par différents secteurs, pour une meilleure efficacité de ce projet", a-t-elle ajouté. Des experts internationaux sont intervenus lors de cette rencontre pour faire part de leurs expériences de promotion d'une bonne hygiène de vie chez l'ensemble des citoyens en vue de réduire les facteurs de risque. Parmi les stratégies primaires retenues pour la réduction de ces pathologies, la promotion d'un environnement sans tabac et sans polluants vient en premier lieu. La modification des habitudes alimentaires par l'adoption d'un régime riche en fruits et légumes, faible en graisses, sel et sucres rapides, a été également recommandée. En deuxième lieu, les participants ont abordé le rôle des stratégies secondaires dans la lutte contre les MNT, par l'évaluation des facteurs de risques individuels et l'amélioration de la prise en charge des malades. Le Pr Yves Cappieters de l'école de santé de l'Université de Bruxelles a fait savoir que les maladies cardio-vasculaires ont diminué de 70% en vingt ans par l'application de ces stratégies dans différents milieux sociétaux en Belgique. Pour ce spécialiste, l'élimination des facteurs de risques doit être inculquée aux enfants dès leur jeune âge dans les préscolaires et les établissements éducatifs. Le secteur économique, industriel, sportif et la société civile doivent également adhérer à ce projet pour des résultats concrets, a estimé l'intervenant. Le plan de lutte contre ces maladies doit s'inscrire dans la cohérence, la coordination, la continuité et une approche multidisciplinaire, a proposé le Pr Cappieters.