Un s�minaire-atelier sur la pr�vention et la lutte int�gr�e contre les maladies non transmissibles (MNT) s'est ouvert hier � Alger. Il a pour objectif d'int�grer la prise en charge des MNT pr�valant en Alg�rie au niveau des unit�s de soins de base. Inscrite dans le projet de mise en place du programme national de lutte contre les MNT, cette formation de deux jours cible les m�decins g�n�ralistes afin qu�ils am�liorent la capacit� du personnel de sant� � prendre en charge et � renforcer les soins de sant� destin�s aux patients atteints de maladies chroniques sur les soins de sant� primaire. Selon le Dr Djamila Nadhir, coordinatrice du programme national de lutte contre les MNT au minist�re de la Sant�, les r�sultats escompt�s par ces cycles de formation sont, entre autres, la mise en �uvre des strat�gies pour la r�duction des facteurs de risque en unit�s de soins de base. Le m�decin est consid�r� comme �tant le premier maillon dans l'intervention sanitaire, pour r�duire la morbidit� et la mortalit� li�es aux MNT. Aussi, cette responsable dira que �le m�decin g�n�raliste constitue la pierre angulaire de ce programme, car il exerce dans des structures � proximit� des populations �. Elle affirme en outre la n�cessit� de r�habiliter le m�decin g�n�raliste en lui donnant les outils indispensables pour sensibiliser les patients sur les facteurs de risque des MNT. Le Dr Djamila Nadhir a not� que les m�decins g�n�ralistes sont appel�s plus que jamais � assurer le suivi du malade en mettant en place une liaison entre les diff�rents niveaux de soins et � faire l'�ducation sanitaire du malade. Elle rel�ve que pour r�duire la fr�quence des MNT, il est prouv� que seule la pr�vention primaire et secondaire par le biais de l'�ducation et de la promotion de modes de vie sains, le d�pistage et la prise en charge pr�coce sont des moyens efficaces. A ce titre, le Dr Djamila Nadhir dira que la pr�vention doit prendre le pas sur le curatif et sensibiliser la population � se faire d�pister. A ce propos, elle a recommand� la pratique quotidienne de l'exercice physique pendant 30 mn pour d�gager toutes les toxines et mauvaises graisses. Selon des praticiens, il est av�r� que la population, surtout chez les femmes, 60% d�entre elles, d�gage d�s 35 ans une surcharge pond�rale due au manque d'exercice physique. �Un hypertendu qui pratique l'exercice physique tous les jours r�duit d'un chiffre sa tension art�rielle, le diab�tique r�duit la dose d'insuline, alors qu'une personne saine diminue les facteurs de risque et allonge son esp�rance de vie�, a assur� le Dr Djamila Nadhir. Il est � rappeler que six autres s�minaires similaires ont �t� organis�s par le minist�re de la Sant� depuis 2005 au profit de 630 m�decins g�n�ralistes � travers le territoire national.