Aujourd'hui s'ouvre à Alger, à l'hôtel Aurassi pour deux jours, une conférence internationale de solidarité de la société civile des pays du Sahel avec le Mali. Aujourd'hui s'ouvre à Alger, à l'hôtel Aurassi pour deux jours, une conférence internationale de solidarité de la société civile des pays du Sahel avec le Mali. C'est la première fois depuis le déclenchement de la crise au Mali que le débat sur le conflit au Sahel s'engage en dehors des canaux diplomatiques et des cadres officiels. 300 participants dont 123 représentants de la société civile des pays du Sahel y sont attendus. Parmi les personnalités annoncées, on peut noter Aremu Abiola Abiodun, secrétaire général de coalition de travail et société civile du Nigéria (Lasco), Djimet Togui, représentant du Réseau des associations de défense des droits de l'homme du Tchad, Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali, Tanga Fulgence Kabore, SG exécutif de la Fédération panafricaine des associations et des clubs de l'Union africaine, et Ali Bandiaire, président de la Croix-Rouge nigérienne. Selon Mohamed Mahrez Lamari, porte parole du réseau algérien des amis du peuple malien, cité par l'APS, cette conférence traitera essentiellement du dialogue, de la réconciliation et du rôle de la société civile au Mali. D'autres sujets seront abordés comme « la citoyenneté, la stabilité et la solidarité entre les peuples de la région, le terrorisme et le crime transfrontaliers, ainsi que le rôle de la société civile dans la prévention contre ces phénomènes. Pour Cheick Omar Diarra, conseiller personnel et spécial du président du parti du Rassemblement populaire du Mali (RPM), « la conférence d'Alger sera l'occasion pour la société civile du Mali et celles des pays de la région de s'approprier le traitement de la crise et de forger des solutions pour le bénéfice du Mali et des peuple de la région ». Les observateurs africains et maghrébins s'accordent à dire que toutes les solutions qui ont été forgées jusqu'au jour d'aujourd'hui, avaient échappé aux sociétés de la région. Ce constat relevé, est-ce à dire que les pays du Sahel, sont mieux disposés aujourd'hui pour rectifier le tir ? Quoi qu'il en soit, tout le monde espère voir les sociétés civiles peser d'un plus grand poids sur leurs gouvernants. La conférence d'Alger intervient à quelques jours avant le dépoliement des casques bleus au Mali. Le SG de l'Onu, Ban Ki-moon, juge la situation sécuritaire dans ce pays toujours fragile. Selon lui, les groupes armés font encore planer une grande menace sur ce pays. L'intervention française a réduit la force de frappe des terroristes, mais sans toutefois arriver à anéantir leur capacité de nuisance. La rébellion touarègue par laquelle la crise est arrivée, cherche encore une issue. Le 12 juin dernier, la coordination du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et les autorités de transition maliennes signaient un accord à Ouagadougou afin « de rétablir et de maintenir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national et particulièrement dans les régions du Nord du Mali ». L'accord signé par les deux parties insiste sur « le recours au dialogue et à la négociation pour le règlement politique de la crise pour une solution définitive et équitable de la crise ; - le respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali ;- le respect de la forme républicaine et la laïcité du Mali ;- le respect des droits de l'Homme, de la dignité humaine, des libertés fondamentales et religieuses ; - la protection de patrimoine culturel ; - le respect de l'égalité entre les citoyens maliens ;- le rejet de toute forme d'extrémisme et de terrorisme ;- le respect des communautés maliennes ». Les négociations pour rappel se sont déroulées sous l'égide du président burkinabé Blaise Compaoré médiateur de la Cedeao, Goodluck Ebele Jonathan, médiateur associé, et avec la facilitation de l'Union africaine, de l'Onu, de l'Union européenne, de la France, de la Suisse, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Niger. En vertu de cet accord les deux parties acceptent « avant les élections présidentielles et après les élections présidentielles et la mise en place du Gouvernement, l'organisation des élections libres et transparentes sur toute l'étendue du territoire ». C'est la première fois depuis le déclenchement de la crise au Mali que le débat sur le conflit au Sahel s'engage en dehors des canaux diplomatiques et des cadres officiels. 300 participants dont 123 représentants de la société civile des pays du Sahel y sont attendus. Parmi les personnalités annoncées, on peut noter Aremu Abiola Abiodun, secrétaire général de coalition de travail et société civile du Nigéria (Lasco), Djimet Togui, représentant du Réseau des associations de défense des droits de l'homme du Tchad, Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali, Tanga Fulgence Kabore, SG exécutif de la Fédération panafricaine des associations et des clubs de l'Union africaine, et Ali Bandiaire, président de la Croix-Rouge nigérienne. Selon Mohamed Mahrez Lamari, porte parole du réseau algérien des amis du peuple malien, cité par l'APS, cette conférence traitera essentiellement du dialogue, de la réconciliation et du rôle de la société civile au Mali. D'autres sujets seront abordés comme « la citoyenneté, la stabilité et la solidarité entre les peuples de la région, le terrorisme et le crime transfrontaliers, ainsi que le rôle de la société civile dans la prévention contre ces phénomènes. Pour Cheick Omar Diarra, conseiller personnel et spécial du président du parti du Rassemblement populaire du Mali (RPM), « la conférence d'Alger sera l'occasion pour la société civile du Mali et celles des pays de la région de s'approprier le traitement de la crise et de forger des solutions pour le bénéfice du Mali et des peuple de la région ». Les observateurs africains et maghrébins s'accordent à dire que toutes les solutions qui ont été forgées jusqu'au jour d'aujourd'hui, avaient échappé aux sociétés de la région. Ce constat relevé, est-ce à dire que les pays du Sahel, sont mieux disposés aujourd'hui pour rectifier le tir ? Quoi qu'il en soit, tout le monde espère voir les sociétés civiles peser d'un plus grand poids sur leurs gouvernants. La conférence d'Alger intervient à quelques jours avant le dépoliement des casques bleus au Mali. Le SG de l'Onu, Ban Ki-moon, juge la situation sécuritaire dans ce pays toujours fragile. Selon lui, les groupes armés font encore planer une grande menace sur ce pays. L'intervention française a réduit la force de frappe des terroristes, mais sans toutefois arriver à anéantir leur capacité de nuisance. La rébellion touarègue par laquelle la crise est arrivée, cherche encore une issue. Le 12 juin dernier, la coordination du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et les autorités de transition maliennes signaient un accord à Ouagadougou afin « de rétablir et de maintenir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national et particulièrement dans les régions du Nord du Mali ». L'accord signé par les deux parties insiste sur « le recours au dialogue et à la négociation pour le règlement politique de la crise pour une solution définitive et équitable de la crise ; - le respect de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale du Mali ;- le respect de la forme républicaine et la laïcité du Mali ;- le respect des droits de l'Homme, de la dignité humaine, des libertés fondamentales et religieuses ; - la protection de patrimoine culturel ; - le respect de l'égalité entre les citoyens maliens ;- le rejet de toute forme d'extrémisme et de terrorisme ;- le respect des communautés maliennes ». Les négociations pour rappel se sont déroulées sous l'égide du président burkinabé Blaise Compaoré médiateur de la Cedeao, Goodluck Ebele Jonathan, médiateur associé, et avec la facilitation de l'Union africaine, de l'Onu, de l'Union européenne, de la France, de la Suisse, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Niger. En vertu de cet accord les deux parties acceptent « avant les élections présidentielles et après les élections présidentielles et la mise en place du Gouvernement, l'organisation des élections libres et transparentes sur toute l'étendue du territoire ».