Cela fait maintenant plus de 50 jours que le président de la République est absent de la scène nationale. Depuis son hospitalisation, le 27 avril dernier, à l'hôpital militaire français de Val-de- Grâce avant d'être transféré au centre des Invalides pour poursuivre sa convalescence, l'Algérie retient son souffle. Cela fait maintenant plus de 50 jours que le président de la République est absent de la scène nationale. Depuis son hospitalisation, le 27 avril dernier, à l'hôpital militaire français de Val-de- Grâce avant d'être transféré au centre des Invalides pour poursuivre sa convalescence, l'Algérie retient son souffle. Cette longue absence du president Bouteflika a, à l'évidence, eu beaucoup d'incidences sur la gestion des affaires politiques du pays. Une situation qui risque de perdurer encore, estiment nombre d'observateurs, ce d'autant que les images diffusées par l'ENTV sont loin d'être rassurantes puisqu'elles montrent un président qui apparaît très affaibli par la maladie et qui aura certainement besoin de beaucoup plus de temps pour se rétablir Pour preuve, les autorités n'évoquent plus la possibilité d'un retour imminent du chef de l'Etat comme cela a été le cas avant la diffusion des images de Bouteflika recevant le Premier ministre et le chef d'état-major de l'ANP. Bref, c'est l'expectative générale et d'aucuns vont loin en évoquant une certaine paralysie des institutions du pays à cause de cette absence prolongée du président de la République. Il est ainsi vrai que nombre de projets de loi, déjà ficelés par le gouvernement, attendent d'être examinés et adoptés par le Conseil des ministres. Or ce dernier, de par bien sûr les dispositions de la Constitution, ne peut se réunir que sous la présidence du président de la République. Parmi ces projets de loi figurent la loi de finances complémentaires (LFC) de 2013 ainsi que l'ensemble des autres projets de loi. Lorsque Abdelmalek Sellal s'est rendu au centre des Invalides pour rencontrer le chef de l'Etat ce dernier l'a instruit de préparer le projet de loi de la LFC 2013 afin qu'il soit examiné lors du prochain Conseil des ministres. Mais nul ne sait quand sera tenu ce Conseil des ministres qui aura aussi à examiner, selon toute vraisemblance , le projet de loi sur l'audiovisuel, un projet fort attendu par les professionnels et l'opinion publique nationale. Cette absence du président de la République aura aussi une conséquence directe sur nombre de cérémonies, comme celles relatives aux sorties de promotion de l'ANP, dont la plus importante est celle qu'abrite l'académie inter-armes de Cherchell. Car comme le veut la tradition c'est le chef de l'Etat qui préside la cérémonie de Cherchell, ce qui semble impossible à réaliser cette année. Et ce sera aussi le cas pour la traditionnelle visite du président de la République au siège du ministère de la Défense nationale (MDN). Chaque année en effet, à l'occasion des festivités commémorant la fête de l'Indépendance, le 5 juillet, le chef de l'Etat, qui est aussi ministre de la Défense et commandant en chef des forces armées, préside au MDN une cérémonie de remise de grade à des officiers supérieurs de l'armée. Il est aussi de coutume qu'il prononce un discours à la nation à partir du MDN. Mais rien de tout cela ne sera fait cette année et tout indique que ces cérémonies auront peut-être lieu en l'absence du chef de l'Etat. Le projet de révision de la Constitution, pour lequel une commission d'experts a été installée subit, peut-être lui aussi, les conséquences de la maladie du président et nul ne sait s'il ira jusqu'au bout ou s'il sera différé ou tout simplement enterré. Ce sont toutes ces choses qui font dire aux observateurs et à une partie de la classe politique que les institutions du pays sont paralysées. Des dires qui n'agréent nullement les autorités puisque ces dernières soutiennent que les institutions de l'Etat fonctionnent le plus normalement du monde et que le gouvernement veine à la gestion des affaires publiques. Ils avancent pour preuve le déploiement tous azimuts du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lequel, en l'absence du président Bouteflika, est devenu le principal interlocuteur des hôtes de marque du pays, comme ce fut le cas pur le Premier ministre turc qui a récemment effectué une visite en Algérie, et comme ce sera le cas sans doute pour le président chinois, attendu à Alger dans les prochains jours. Cette longue absence du president Bouteflika a, à l'évidence, eu beaucoup d'incidences sur la gestion des affaires politiques du pays. Une situation qui risque de perdurer encore, estiment nombre d'observateurs, ce d'autant que les images diffusées par l'ENTV sont loin d'être rassurantes puisqu'elles montrent un président qui apparaît très affaibli par la maladie et qui aura certainement besoin de beaucoup plus de temps pour se rétablir Pour preuve, les autorités n'évoquent plus la possibilité d'un retour imminent du chef de l'Etat comme cela a été le cas avant la diffusion des images de Bouteflika recevant le Premier ministre et le chef d'état-major de l'ANP. Bref, c'est l'expectative générale et d'aucuns vont loin en évoquant une certaine paralysie des institutions du pays à cause de cette absence prolongée du président de la République. Il est ainsi vrai que nombre de projets de loi, déjà ficelés par le gouvernement, attendent d'être examinés et adoptés par le Conseil des ministres. Or ce dernier, de par bien sûr les dispositions de la Constitution, ne peut se réunir que sous la présidence du président de la République. Parmi ces projets de loi figurent la loi de finances complémentaires (LFC) de 2013 ainsi que l'ensemble des autres projets de loi. Lorsque Abdelmalek Sellal s'est rendu au centre des Invalides pour rencontrer le chef de l'Etat ce dernier l'a instruit de préparer le projet de loi de la LFC 2013 afin qu'il soit examiné lors du prochain Conseil des ministres. Mais nul ne sait quand sera tenu ce Conseil des ministres qui aura aussi à examiner, selon toute vraisemblance , le projet de loi sur l'audiovisuel, un projet fort attendu par les professionnels et l'opinion publique nationale. Cette absence du président de la République aura aussi une conséquence directe sur nombre de cérémonies, comme celles relatives aux sorties de promotion de l'ANP, dont la plus importante est celle qu'abrite l'académie inter-armes de Cherchell. Car comme le veut la tradition c'est le chef de l'Etat qui préside la cérémonie de Cherchell, ce qui semble impossible à réaliser cette année. Et ce sera aussi le cas pour la traditionnelle visite du président de la République au siège du ministère de la Défense nationale (MDN). Chaque année en effet, à l'occasion des festivités commémorant la fête de l'Indépendance, le 5 juillet, le chef de l'Etat, qui est aussi ministre de la Défense et commandant en chef des forces armées, préside au MDN une cérémonie de remise de grade à des officiers supérieurs de l'armée. Il est aussi de coutume qu'il prononce un discours à la nation à partir du MDN. Mais rien de tout cela ne sera fait cette année et tout indique que ces cérémonies auront peut-être lieu en l'absence du chef de l'Etat. Le projet de révision de la Constitution, pour lequel une commission d'experts a été installée subit, peut-être lui aussi, les conséquences de la maladie du président et nul ne sait s'il ira jusqu'au bout ou s'il sera différé ou tout simplement enterré. Ce sont toutes ces choses qui font dire aux observateurs et à une partie de la classe politique que les institutions du pays sont paralysées. Des dires qui n'agréent nullement les autorités puisque ces dernières soutiennent que les institutions de l'Etat fonctionnent le plus normalement du monde et que le gouvernement veine à la gestion des affaires publiques. Ils avancent pour preuve le déploiement tous azimuts du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lequel, en l'absence du président Bouteflika, est devenu le principal interlocuteur des hôtes de marque du pays, comme ce fut le cas pur le Premier ministre turc qui a récemment effectué une visite en Algérie, et comme ce sera le cas sans doute pour le président chinois, attendu à Alger dans les prochains jours.