La Russie a averti qu'elle n'accepterait pas l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, hypothèse discutée par des responsables militaires à Washington... La Russie a averti qu'elle n'accepterait pas l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, hypothèse discutée par des responsables militaires à Washington... Les pays occidentaux du G8 vont tenter lundi, sans grande illusion, d'arracher des concessions sur la Syrie au président russe Vladimir Poutine, l'allié indéfectible du régime syrien, tandis que le président Assad a mis en garde les Européens contre des livraisons d'armes aux rebelles. "Ne soyons pas dupes. A moins qu'il (Poutine) ne change radicalement de position, nous n'aurons pas de position commune avec lui au G8", a déclaré le Premier ministre canadien Stephen Harper, avant l'ouverture du sommet à Lough Erne, en Irlande du Nord. Le point fort doit être la rencontre, prévue en fin d'après-midi, des deux poids lourds sur le dossier syrien, Barack Obama et Vladimir Poutine. C'est la première fois depuis un an que les deux hommes s'entretiennent en tête-à-tête. M. Poutine devait également rencontrer son homologue français François Hollande. Ce dernier a vivement critiqué lundi la Russie qui "continue de livrer des armes au régime de Bachar al-Assad alors que l'opposition n'en reçoit que très peu et qu'elle est aujourd'hui massacrée". Paris et Londres ont fait lever l'embargo européen sur les armes fin mai et plaident en faveur d'une aide accrue aux rebelles syriens, même si les deux capitales affirment ne pas avoir encore décidé de passer à l'acte. "Si les Européens livrent des armes, l'arrière-cour de l'Europe deviendra (un terrain) pour le terrorisme et l'Europe en paiera le prix", a riposté le président syrien Bachar al-Assad dans un entretien au quotidien allemand des affaires Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître mardi. Principal allié du régime de Damas, le président russe Vladimir Poutine a quant à lui aussi mis en garde les Occidentaux contre toute velléité d'armer les rebelles syriens et les a appelés à "ne pas enfreindre les normes" internationales. Moscou livre des armes au régime de Damas et se réserve la possibilité de lui fournir des missiles antiaériens S-300. La Russie a également averti qu'elle n'accepterait pas l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, hypothèse discutée par des responsables militaires à Washington, selon la presse américaine. Autre soutien de Damas, le président élu iranien Hassan Rohani, considéré comme "modéré", s'est dit lundi contre toute intervention étrangère dans les affaires syriennes, et a estimé que Bachar al-Assad devait rester en place "jusqu'aux prochaines élections (2014, ndlr)". Le sommet du G8 devrait insister de nouveau sur la nécessité d'une solution politique en Syrie, mais "il ne faut pas avoir trop d'illusions" sur les avancées possibles, a averti François Hollande. Washington et Moscou ont lancé en mai une initiative pour organiser une conférence de paix, appelée Genève 2, réunissant les belligérants syriens, mais celle-ci semble encore très improbable au vu de l'ampleur des divergences. Les pays occidentaux du G8 vont tenter lundi, sans grande illusion, d'arracher des concessions sur la Syrie au président russe Vladimir Poutine, l'allié indéfectible du régime syrien, tandis que le président Assad a mis en garde les Européens contre des livraisons d'armes aux rebelles. "Ne soyons pas dupes. A moins qu'il (Poutine) ne change radicalement de position, nous n'aurons pas de position commune avec lui au G8", a déclaré le Premier ministre canadien Stephen Harper, avant l'ouverture du sommet à Lough Erne, en Irlande du Nord. Le point fort doit être la rencontre, prévue en fin d'après-midi, des deux poids lourds sur le dossier syrien, Barack Obama et Vladimir Poutine. C'est la première fois depuis un an que les deux hommes s'entretiennent en tête-à-tête. M. Poutine devait également rencontrer son homologue français François Hollande. Ce dernier a vivement critiqué lundi la Russie qui "continue de livrer des armes au régime de Bachar al-Assad alors que l'opposition n'en reçoit que très peu et qu'elle est aujourd'hui massacrée". Paris et Londres ont fait lever l'embargo européen sur les armes fin mai et plaident en faveur d'une aide accrue aux rebelles syriens, même si les deux capitales affirment ne pas avoir encore décidé de passer à l'acte. "Si les Européens livrent des armes, l'arrière-cour de l'Europe deviendra (un terrain) pour le terrorisme et l'Europe en paiera le prix", a riposté le président syrien Bachar al-Assad dans un entretien au quotidien allemand des affaires Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître mardi. Principal allié du régime de Damas, le président russe Vladimir Poutine a quant à lui aussi mis en garde les Occidentaux contre toute velléité d'armer les rebelles syriens et les a appelés à "ne pas enfreindre les normes" internationales. Moscou livre des armes au régime de Damas et se réserve la possibilité de lui fournir des missiles antiaériens S-300. La Russie a également averti qu'elle n'accepterait pas l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, hypothèse discutée par des responsables militaires à Washington, selon la presse américaine. Autre soutien de Damas, le président élu iranien Hassan Rohani, considéré comme "modéré", s'est dit lundi contre toute intervention étrangère dans les affaires syriennes, et a estimé que Bachar al-Assad devait rester en place "jusqu'aux prochaines élections (2014, ndlr)". Le sommet du G8 devrait insister de nouveau sur la nécessité d'une solution politique en Syrie, mais "il ne faut pas avoir trop d'illusions" sur les avancées possibles, a averti François Hollande. Washington et Moscou ont lancé en mai une initiative pour organiser une conférence de paix, appelée Genève 2, réunissant les belligérants syriens, mais celle-ci semble encore très improbable au vu de l'ampleur des divergences.