L'accord entre le pouvoir malien de transition et les rebelles touareg occupant Kidal (nord-est du Mali) a été bien accueilli par les Maliens mais aussi par la communauté internationale y voyant "une avancée significative" dans le processus de stabilisation en cours dans ce pays du Sahel. L'accord entre le pouvoir malien de transition et les rebelles touareg occupant Kidal (nord-est du Mali) a été bien accueilli par les Maliens mais aussi par la communauté internationale y voyant "une avancée significative" dans le processus de stabilisation en cours dans ce pays du Sahel. Signé mardi à Ouagadougou, l'accord qui prévoit notamment le retour de l'armée à Kidal en prévision de la présidentielle du 28 juillet, a été perçu par de nombreux responsables maliens comme un "pas important" pour le Mali qui a connu une grave crise en 2012 marquée par le coup d'Etat contre le président Amadou Toumani Touré, et la prise du Nord par des groupes terroristes. "C'est un véritable espoir de paix. Nous allons dans le bon sens", s'est félicité Boubacar Touré, un responsable de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), un des principaux partis de ce pays. L'accord de Ouagadougou a aussi été salué par Amadou Koïta, président du Parti socialiste et membre du Front uni pour la défense de la République et de la démocratie (FDR), coalition de formations politiques opposées au putsch du 22 mars 2012. "Il signifie la libération totale du Mali", a-t-il estimé, rapporte l'APS. Les signataires du document baptisé "Accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali", s'en sont également félicités. L'accord traduit "le début de la réconciliation" entre Maliens et sera "un tremplin vers un Mali nouveau", a assuré le ministre malien de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. Il doit être "un point de départ pour rebâtir une nation avec toutes ses composantes ethniques", a estimé Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) appelant à "tourner la page de la haine". Une médiation burkinabée réussie Aux yeux du médiateur de la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré, l'accord sur Kidal "ouvre la voie à des pourparlers inclusifs visant l'établissement d'une paix définitive, la sécurité sur toute l'étendue du territoire national et la réconciliation de la nation malienne avec elle-même". M. Compaoré a, en outre, félicité toutes les parties concernées "pour le sens élevé de la responsabilité et le profond attachement à la résolution de la crise dans le nord du Mali par des moyens pacifiques, dont elles ont fait montre tout au long des intenses discussions", tenues pendant dix jours à Ouagadougou. L'accord crée, selon le facilitateur, "les conditions politiques et sécuritaires essentielles pour la tenue de la présidentielle, point frt du processus de mise en place des institutions légitimes, démocratiques et stables en République du Mali". Grande satisfaction à l'étranger L'accord signé par le ministre malien de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, et par Bilal Ag Acherif et Algabass Ag Intalla au nom des deux groupes touareg, le MNLA) et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) a été salué par Alger et Madrid. "Nous ne pouvons pas aujourd'hui ne pas évoquer, ensemble, avec satisfaction la signature de l'accord entre les parties maliennes qui a pour objectif de préparer l'élection présidentielle au Mali, prévue pour le 28 juillet", a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci qui animait mardi à Alger un point de presse conjoint avec son homologue espagnol, José Manuel Garci-Margallo. Pour sa part, M. Garci-Margallo a qualifié la signature de cet accord de "très bonne" nouvelle. "Il y a quelque semaines la signature d'un tel accord n'était pas évidente", a-t-il déclaré. A l'Onu, le secrétaire général, Ban Ki-moon, s'est dit "encouragé" par l'engagement des parties malienne en faveur de la réconciliation nationale et de la résolution des différends par le dialogue, les exhortant à s'atteler immédiatement à la mise en œuvre de l'accord de Ouagadougou. M. Ban a aussi salué la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour ses efforts de médiation, qui ont été menés par le président Compaoré et le président Goodluck Jonathan (Nigeria) avec l'appui de l'Union africaine (UA) et de l'Onu. Le représentant spécial de l'Onu pour le Mali, Bert Koenders, a, quant à lui, indiqué que la signature de cet accord représentait ''une avancée significative dans le processus de stabilisation en cours au Mali''. Il a aussi avancé qu'à partir du 1er juillet, une importante force de maintien de la paix des Nations Unies se mettra en place graduellement au Mali si le Conseil de sécurité le décide lors de sa prochaine réunion sur le Mali le 25 juin en cours. La France, qui a lancé en janvier l'opération militaire, à la demande de Bamako, pour chasser les groupes terroristes qui occupaient le nord du Mali, s'est félicitée d'une "avancée majeure dans la sortie de crise". Par la voix de la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, l'UE a salué "un accord historique", et promis de "rester aux côtés de tous les Maliens pour faciliter sa mise en œuvre". Outre le retour de l'armée malienne à Kidal, l'accord de Ouagadougou prévoit un cessez-le-feu, et un cantonnement des rebelles touareg sur des sites de regroupement. Mais le désarmement n'interviendra qu'une fois signé un accord "global et définitif de paix" entre les nouvelles autorités installées après la présidentielle, d'une part, et les communautés et groupes armés du Nord, d'autre part. L'accord doit aussi permettre le déroulement de l'élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 28 juillet, un scrutin jugé crucial par la communauté internationale en vue d'aider le Mali à sortir de la plus grave crise de son histoire. En vue de l'élection, les forces de défense et de sécurité maliennes doivent entamer "dans les meilleurs délais" un "déploiement progressif" dans la région de Kidal, tandis que des éléments précurseurs seront envoyés dans la ville elle-même "sans délai". Signé mardi à Ouagadougou, l'accord qui prévoit notamment le retour de l'armée à Kidal en prévision de la présidentielle du 28 juillet, a été perçu par de nombreux responsables maliens comme un "pas important" pour le Mali qui a connu une grave crise en 2012 marquée par le coup d'Etat contre le président Amadou Toumani Touré, et la prise du Nord par des groupes terroristes. "C'est un véritable espoir de paix. Nous allons dans le bon sens", s'est félicité Boubacar Touré, un responsable de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), un des principaux partis de ce pays. L'accord de Ouagadougou a aussi été salué par Amadou Koïta, président du Parti socialiste et membre du Front uni pour la défense de la République et de la démocratie (FDR), coalition de formations politiques opposées au putsch du 22 mars 2012. "Il signifie la libération totale du Mali", a-t-il estimé, rapporte l'APS. Les signataires du document baptisé "Accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali", s'en sont également félicités. L'accord traduit "le début de la réconciliation" entre Maliens et sera "un tremplin vers un Mali nouveau", a assuré le ministre malien de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. Il doit être "un point de départ pour rebâtir une nation avec toutes ses composantes ethniques", a estimé Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) appelant à "tourner la page de la haine". Une médiation burkinabée réussie Aux yeux du médiateur de la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré, l'accord sur Kidal "ouvre la voie à des pourparlers inclusifs visant l'établissement d'une paix définitive, la sécurité sur toute l'étendue du territoire national et la réconciliation de la nation malienne avec elle-même". M. Compaoré a, en outre, félicité toutes les parties concernées "pour le sens élevé de la responsabilité et le profond attachement à la résolution de la crise dans le nord du Mali par des moyens pacifiques, dont elles ont fait montre tout au long des intenses discussions", tenues pendant dix jours à Ouagadougou. L'accord crée, selon le facilitateur, "les conditions politiques et sécuritaires essentielles pour la tenue de la présidentielle, point frt du processus de mise en place des institutions légitimes, démocratiques et stables en République du Mali". Grande satisfaction à l'étranger L'accord signé par le ministre malien de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, et par Bilal Ag Acherif et Algabass Ag Intalla au nom des deux groupes touareg, le MNLA) et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) a été salué par Alger et Madrid. "Nous ne pouvons pas aujourd'hui ne pas évoquer, ensemble, avec satisfaction la signature de l'accord entre les parties maliennes qui a pour objectif de préparer l'élection présidentielle au Mali, prévue pour le 28 juillet", a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci qui animait mardi à Alger un point de presse conjoint avec son homologue espagnol, José Manuel Garci-Margallo. Pour sa part, M. Garci-Margallo a qualifié la signature de cet accord de "très bonne" nouvelle. "Il y a quelque semaines la signature d'un tel accord n'était pas évidente", a-t-il déclaré. A l'Onu, le secrétaire général, Ban Ki-moon, s'est dit "encouragé" par l'engagement des parties malienne en faveur de la réconciliation nationale et de la résolution des différends par le dialogue, les exhortant à s'atteler immédiatement à la mise en œuvre de l'accord de Ouagadougou. M. Ban a aussi salué la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour ses efforts de médiation, qui ont été menés par le président Compaoré et le président Goodluck Jonathan (Nigeria) avec l'appui de l'Union africaine (UA) et de l'Onu. Le représentant spécial de l'Onu pour le Mali, Bert Koenders, a, quant à lui, indiqué que la signature de cet accord représentait ''une avancée significative dans le processus de stabilisation en cours au Mali''. Il a aussi avancé qu'à partir du 1er juillet, une importante force de maintien de la paix des Nations Unies se mettra en place graduellement au Mali si le Conseil de sécurité le décide lors de sa prochaine réunion sur le Mali le 25 juin en cours. La France, qui a lancé en janvier l'opération militaire, à la demande de Bamako, pour chasser les groupes terroristes qui occupaient le nord du Mali, s'est félicitée d'une "avancée majeure dans la sortie de crise". Par la voix de la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, l'UE a salué "un accord historique", et promis de "rester aux côtés de tous les Maliens pour faciliter sa mise en œuvre". Outre le retour de l'armée malienne à Kidal, l'accord de Ouagadougou prévoit un cessez-le-feu, et un cantonnement des rebelles touareg sur des sites de regroupement. Mais le désarmement n'interviendra qu'une fois signé un accord "global et définitif de paix" entre les nouvelles autorités installées après la présidentielle, d'une part, et les communautés et groupes armés du Nord, d'autre part. L'accord doit aussi permettre le déroulement de l'élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 28 juillet, un scrutin jugé crucial par la communauté internationale en vue d'aider le Mali à sortir de la plus grave crise de son histoire. En vue de l'élection, les forces de défense et de sécurité maliennes doivent entamer "dans les meilleurs délais" un "déploiement progressif" dans la région de Kidal, tandis que des éléments précurseurs seront envoyés dans la ville elle-même "sans délai".