Le Forum économique et social du cinquantenaire de l'indépendance, organisé par le Conseil national économique et social (Cnes), a mis l'accent à l'issue des travaux de trois jours sur l'urgence d'aller vers un nouveau régime de croissance basé sur la rénovation des systèmes de gouvernance et la promotion de l'entrepreneuriat national. Le Forum économique et social du cinquantenaire de l'indépendance, organisé par le Conseil national économique et social (Cnes), a mis l'accent à l'issue des travaux de trois jours sur l'urgence d'aller vers un nouveau régime de croissance basé sur la rénovation des systèmes de gouvernance et la promotion de l'entrepreneuriat national. "Devant l'ampleur des enjeux, des impératifs et défis de l'heure et face aux vulnérabilités qui peuvent affecter le pays, il est nécessaire de questionner le modèle de développement suivi jusque-là et saisir les nouvelles opportunités pour s'inscrire dans une vision d'avenir", indique le rapport final du Forum. Le régime de croissance actuel demeure "fortement marqué par le poids du secteur des hydrocarbures, en dépit des tentatives d'ajustement et de réforme'', a souligné le rapport. "Ce constat témoigne, parfaitement, de la vulnérabilité de l'Etat, de la société et de l'économie algérienne", a noté le rapport, ajoutant que les mesures prises par les pouvoirs publics pour réduire cette dépendance n'ont pas entraîné un changement dans le régime de croissance qui reste "molle et volatile". Le rapport considère que le la levée des contraintes pesant sur l'entreprise, en vue de parvenir à un développement inédit, constitue l'enjeu central de ce nouveau régime économique. Ce régime porte sur la mise en synergie dynamique des atouts de l'économie algérienne notamment l'endettement interne et externe quasi négligeable, le marché final important, les capacités de financement excédentaires, les infrastructures, le potentiel de capital humain. La transition vers ce nouveau régime nécessite, selon le rapport final du Forum du cinquantenaire, des politiques publiques de soutien aux secteurs productifs et une régulation institutionnelle et l'organisation des marchés afin d'améliorer le climat des affaires, de supprimer les rentes et d'attirer l'investissement. Le même document souligne également les dysfonctionnements dans les différents volets de la gouvernance et l'insuffisance prononcée des instruments de régulation qui impactent négativement les régimes de croissance en vigueur."Cet état de fait est aggravé lourdement par la verticalité et la centralisation des pouvoirs de décision dans un territoire-continent", au manque d'application des réformes déjà engagées, ajoute le rapport. Les participants du ce forum ont aussi appelé à la dépénalisation de l'acte de gestion afin de garantir la stabilité de ce nouveau régime, et libérer les initiatives entrepreneuriales. Considérant l'industrie comme un instrument de l'intégration de l'économie nationale, le document du Cnes souligne qu'il est "urgent de stopper la désindustrialisation du pays et de repenser les nouveaux fondements des choix des filières industrielles". A cet égard, les participants considèrent qu'il est indispensable d'opter pour les filières des matériaux de construction, des ciments, de l'agroalimentaire, des engrais, du BTPH, de la pétrochimie et pharmacie. S'agissant du tourisme, il est recommandé de faire entrer ce secteur dans un processus vertueux d'investissement par l'accompagnement et la facilitation de l'Etat notamment autour de la question du foncier. En ce qui concerne les hydrocarbures, le rapport final préconise des "ajustements" pour le soumettre à ce nouveau régime en l'intégrant de manière horizontale à l'économie nationale avec le renforcement de la production des produits pétrochimiques de base et dérivés. Il s'agit aussi d'inscrire le secteur des hydrocarbures dans une gestion "prudente" des réserves tout en intégrant le groupe Sonatrach dans un "redéploiement international" approprié avec un élargissement des réserves au lieu de s'inscrire dans des activités aval et de transport, moins rémunératrices. Le Forum appelle aussi à revisiter le modèle de consommation énergétique et préconise la promotion des énergies renouvelables. "Devant l'ampleur des enjeux, des impératifs et défis de l'heure et face aux vulnérabilités qui peuvent affecter le pays, il est nécessaire de questionner le modèle de développement suivi jusque-là et saisir les nouvelles opportunités pour s'inscrire dans une vision d'avenir", indique le rapport final du Forum. Le régime de croissance actuel demeure "fortement marqué par le poids du secteur des hydrocarbures, en dépit des tentatives d'ajustement et de réforme'', a souligné le rapport. "Ce constat témoigne, parfaitement, de la vulnérabilité de l'Etat, de la société et de l'économie algérienne", a noté le rapport, ajoutant que les mesures prises par les pouvoirs publics pour réduire cette dépendance n'ont pas entraîné un changement dans le régime de croissance qui reste "molle et volatile". Le rapport considère que le la levée des contraintes pesant sur l'entreprise, en vue de parvenir à un développement inédit, constitue l'enjeu central de ce nouveau régime économique. Ce régime porte sur la mise en synergie dynamique des atouts de l'économie algérienne notamment l'endettement interne et externe quasi négligeable, le marché final important, les capacités de financement excédentaires, les infrastructures, le potentiel de capital humain. La transition vers ce nouveau régime nécessite, selon le rapport final du Forum du cinquantenaire, des politiques publiques de soutien aux secteurs productifs et une régulation institutionnelle et l'organisation des marchés afin d'améliorer le climat des affaires, de supprimer les rentes et d'attirer l'investissement. Le même document souligne également les dysfonctionnements dans les différents volets de la gouvernance et l'insuffisance prononcée des instruments de régulation qui impactent négativement les régimes de croissance en vigueur."Cet état de fait est aggravé lourdement par la verticalité et la centralisation des pouvoirs de décision dans un territoire-continent", au manque d'application des réformes déjà engagées, ajoute le rapport. Les participants du ce forum ont aussi appelé à la dépénalisation de l'acte de gestion afin de garantir la stabilité de ce nouveau régime, et libérer les initiatives entrepreneuriales. Considérant l'industrie comme un instrument de l'intégration de l'économie nationale, le document du Cnes souligne qu'il est "urgent de stopper la désindustrialisation du pays et de repenser les nouveaux fondements des choix des filières industrielles". A cet égard, les participants considèrent qu'il est indispensable d'opter pour les filières des matériaux de construction, des ciments, de l'agroalimentaire, des engrais, du BTPH, de la pétrochimie et pharmacie. S'agissant du tourisme, il est recommandé de faire entrer ce secteur dans un processus vertueux d'investissement par l'accompagnement et la facilitation de l'Etat notamment autour de la question du foncier. En ce qui concerne les hydrocarbures, le rapport final préconise des "ajustements" pour le soumettre à ce nouveau régime en l'intégrant de manière horizontale à l'économie nationale avec le renforcement de la production des produits pétrochimiques de base et dérivés. Il s'agit aussi d'inscrire le secteur des hydrocarbures dans une gestion "prudente" des réserves tout en intégrant le groupe Sonatrach dans un "redéploiement international" approprié avec un élargissement des réserves au lieu de s'inscrire dans des activités aval et de transport, moins rémunératrices. Le Forum appelle aussi à revisiter le modèle de consommation énergétique et préconise la promotion des énergies renouvelables.