"Il s'agit de développer une société de la connaissance et forger une économie du savoir basée sur la formation et les entreprises productives doivent s'articuler autour du savoir et de la connaissance pour améliorer le climat des affaires" a notamment affirmé, jeudi dernier Mustapha Cherif au cours de la 43e session de formation du club de la presse de Nedjma. "Il s'agit de développer une société de la connaissance et forger une économie du savoir basée sur la formation et les entreprises productives doivent s'articuler autour du savoir et de la connaissance pour améliorer le climat des affaires" a notamment affirmé, jeudi dernier Mustapha Cherif au cours de la 43e session de formation du club de la presse de Nedjma. Le Pr Mustapha Cherif, penseur algérien de réputation internationale, à la pointe du dialogue des civilisations, et des questions éthiques, a mis en exergue les professions inhérentes à la communication et au secteur de l'information en précisant que "celui qui détient l'information, détient le pouvoir". Il a souligné, à cet effet, que "l'essentiel consiste à valoriser le savoir et les élites en donnant un statut aux métiers de la communication » faisant ainsi allusion au quatrième pouvoir de la presse qui joue un rôle primordial dans de nombreux pays à tradition démocratique dans la prise de conscience quotidienne des masses populaires et dans la promotion de la justice sociale. Justement cet intellectuel, docteur d'Etat ès lettres en philosophie et en sociologie, professeur et ancien ministre de l'Enseignement supérieur, a mis l'accent sur "l'esprit de justice sociale qui doit prémunir les gouvernants afin d'instaurer un équilibre politique et social tout en mettant en place une éthique de justice sociale". Car a-t-il souligné, "le sens de la civilisation et de la culture (il n'ya pas de culture monolithique) est d'asseoir l'égalité sociale". A défaut de parfaire les égalités sociales, le Pr Cherif préconise que les systèmes politiques œuvrent pour l'égalité des chances dans la hiérarchie pour gravir les échelons d'une manière équitable et égalitaire. Le libéralisme économique en hibernation Il est également favorable au juste milieu qui rejette les extrémismes et les excès de zèle en indiquant que "il n'existe plus de libéralisme économique et d'hégémonisme politique dans la version occidentale qui est en crise et qui veut s'imposer". Il ajoute "qu'on ne sait plus communiquer dans notre société, non seulement au niveau des autorités, mais également chez les citoyens qui le font d'une manière peu objective ; les institutions ont parfois leurs raisons, cependant, elles ne savent pas communiquer. Par conséquent, il faut apprendre à communiquer". Cet intellectuel reçu par trois papes du Vatican, à savoir Jean-Paul II, Benoît XVI et François 1er, prône l'interaction dans la culture et la complémentarité pour peaufiner la civilisation et propager le bien- être des populations et des ethnies. Néanmoins, sur le plan économique, il dit qu'il faut "apporter la plus value à nos stratégies géopolitiques, car la communication vise à partager ensemble (pour la coexistence pacifique) vitale pour l'éducation et le développement culturel". Mustapha Cherif a aussi mis en relief la nécessité de promouvoir le climat des affaires et l'innovation et la recherche de la création des richesses en élevant le niveau de développement économique. Ce lauréat 2013 du prix Unesco du dialogue des cultures, a intéressé les journalistes présents sur le thème développé à savoir, "La Communication au service de la Culture". Il a mis en exergue le rôle des nouvelles technologies, à savoir les télécommunications, la téléphonie et les multimédias dans la promotion de la communication culturelle. Cependant, ces outils peuvent, selon le conférencier, "imposer une seule forme de culture" dans un contexte de globalisation. A ce sujet, le formateur souligne que : "La communication culturelle joue un rôle prépondérant dans la sauvegarde de l'identité culturelle, car elle vise à promouvoir la culture à travers notamment le soutien aux créateurs et aux artistes. Elle a également pour objectif de permettre à un large public d'accéder à la culture". C'est de cette façon que les sociétés pourront "réaliser une symbiose entre authenticité et modernité" précise-t-il. En outre, l'intervenant est revenu, sur les métiers de la communication culturelle qui englobent notamment les animateurs, les créateurs, les artistes, les médiateurs culturels, les intellectuels et les journalistes. Ces professionnels de la communication culturelle ont pour vocation de "favoriser la circulation des idées, l'émergence de cultures spécifiques, et la démocratisation culturelle." Sur un autre volet, le professeur Mustapha Cherif a souligné le risque de "la prédominance du modèle culturel occidental sur le reste du monde". D'où l'importance de "porter des références et modèles spécifiques à la connaissance des nouvelles générations et que des actions culturelles puissent être menées au sein des écoles et des universités afin de faire émerger des citoyens, dotés d'un jugement rationnel et capables d'intégrer la mondialité" Clôturant son intervention, le Pr Cherif a mis l'accent sur la nécessité "d'approfondir nos référents, notre héritage, nos héros et nos valeurs" pour "garder notre mémoire vivante" et sur l'importance "d'être fiers de nos racines tout en étant ouverts sur le monde... tel est le but majeur de la communication culturelle". Le Pr Mustapha Cherif, penseur algérien de réputation internationale, à la pointe du dialogue des civilisations, et des questions éthiques, a mis en exergue les professions inhérentes à la communication et au secteur de l'information en précisant que "celui qui détient l'information, détient le pouvoir". Il a souligné, à cet effet, que "l'essentiel consiste à valoriser le savoir et les élites en donnant un statut aux métiers de la communication » faisant ainsi allusion au quatrième pouvoir de la presse qui joue un rôle primordial dans de nombreux pays à tradition démocratique dans la prise de conscience quotidienne des masses populaires et dans la promotion de la justice sociale. Justement cet intellectuel, docteur d'Etat ès lettres en philosophie et en sociologie, professeur et ancien ministre de l'Enseignement supérieur, a mis l'accent sur "l'esprit de justice sociale qui doit prémunir les gouvernants afin d'instaurer un équilibre politique et social tout en mettant en place une éthique de justice sociale". Car a-t-il souligné, "le sens de la civilisation et de la culture (il n'ya pas de culture monolithique) est d'asseoir l'égalité sociale". A défaut de parfaire les égalités sociales, le Pr Cherif préconise que les systèmes politiques œuvrent pour l'égalité des chances dans la hiérarchie pour gravir les échelons d'une manière équitable et égalitaire. Le libéralisme économique en hibernation Il est également favorable au juste milieu qui rejette les extrémismes et les excès de zèle en indiquant que "il n'existe plus de libéralisme économique et d'hégémonisme politique dans la version occidentale qui est en crise et qui veut s'imposer". Il ajoute "qu'on ne sait plus communiquer dans notre société, non seulement au niveau des autorités, mais également chez les citoyens qui le font d'une manière peu objective ; les institutions ont parfois leurs raisons, cependant, elles ne savent pas communiquer. Par conséquent, il faut apprendre à communiquer". Cet intellectuel reçu par trois papes du Vatican, à savoir Jean-Paul II, Benoît XVI et François 1er, prône l'interaction dans la culture et la complémentarité pour peaufiner la civilisation et propager le bien- être des populations et des ethnies. Néanmoins, sur le plan économique, il dit qu'il faut "apporter la plus value à nos stratégies géopolitiques, car la communication vise à partager ensemble (pour la coexistence pacifique) vitale pour l'éducation et le développement culturel". Mustapha Cherif a aussi mis en relief la nécessité de promouvoir le climat des affaires et l'innovation et la recherche de la création des richesses en élevant le niveau de développement économique. Ce lauréat 2013 du prix Unesco du dialogue des cultures, a intéressé les journalistes présents sur le thème développé à savoir, "La Communication au service de la Culture". Il a mis en exergue le rôle des nouvelles technologies, à savoir les télécommunications, la téléphonie et les multimédias dans la promotion de la communication culturelle. Cependant, ces outils peuvent, selon le conférencier, "imposer une seule forme de culture" dans un contexte de globalisation. A ce sujet, le formateur souligne que : "La communication culturelle joue un rôle prépondérant dans la sauvegarde de l'identité culturelle, car elle vise à promouvoir la culture à travers notamment le soutien aux créateurs et aux artistes. Elle a également pour objectif de permettre à un large public d'accéder à la culture". C'est de cette façon que les sociétés pourront "réaliser une symbiose entre authenticité et modernité" précise-t-il. En outre, l'intervenant est revenu, sur les métiers de la communication culturelle qui englobent notamment les animateurs, les créateurs, les artistes, les médiateurs culturels, les intellectuels et les journalistes. Ces professionnels de la communication culturelle ont pour vocation de "favoriser la circulation des idées, l'émergence de cultures spécifiques, et la démocratisation culturelle." Sur un autre volet, le professeur Mustapha Cherif a souligné le risque de "la prédominance du modèle culturel occidental sur le reste du monde". D'où l'importance de "porter des références et modèles spécifiques à la connaissance des nouvelles générations et que des actions culturelles puissent être menées au sein des écoles et des universités afin de faire émerger des citoyens, dotés d'un jugement rationnel et capables d'intégrer la mondialité" Clôturant son intervention, le Pr Cherif a mis l'accent sur la nécessité "d'approfondir nos référents, notre héritage, nos héros et nos valeurs" pour "garder notre mémoire vivante" et sur l'importance "d'être fiers de nos racines tout en étant ouverts sur le monde... tel est le but majeur de la communication culturelle".