De nouveaux heurts entre des tribus ont fait onze morts dans la région soudanaise du Darfour, ont indiqué, mardi, des chefs tribaux. De nouveaux heurts entre des tribus ont fait onze morts dans la région soudanaise du Darfour, ont indiqué, mardi, des chefs tribaux. Les tribus Gimir et Beni Halba s'affrontent régulièrement depuis le mois d'avril en raison de différends fonciers, dans les environs de Edd al-Foursan, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Nyala, la capitale du Darfour-Sud. Abaker al-Toum, un chef des Gimir, a déclaré que les Beni Halba avaient attaqué, lundi, trois villages Gimir. "Ils sont arrivés en véhicules, en motos, à cheval et sur des chameaux, avec des armes lourdes", a-t-il dit. "Nous avons perdu cinq martyrs" et certaines maisons ont été complètement incendiées, a-t-il ajouté. Un chef Beni Halba a confirmé la reprise des combats dans trois secteurs. "Nous avons perdu six de nos hommes. Nous nous battons pour protéger notre terre", a-t-il indiqué. Les tensions entre tribus ou ethnies "ont été la source principale de violences, de morts et de déplacement de population civile" au Darfour cette année, avait déclaré la semaine passée le chef de la mission de paix conjointe Onu-Union africaine au Darfour (Minuad), Mohamed Ibn Chambas. La recrudescence des violences au Darfour a poussé 300.000 personnes à fuir leurs foyers cette année, s'ajoutant aux 1,4 million de déplacés que compte déjà la région en proie à une guerre civile. Début mai, au moins 80 personnes avaient été tuées dans des combats entre Beni Halba et Gimir. "Lors de tous ces incidents (les forces du) gouvernement n'ont pas tiré une seule balle contre ces assaillants", a affirmé Toum, le chef Gimir. Des experts des Nations unies, des défenseurs des droits de l'Homme et des chefs tribaux accusent les forces du régime de Khartoum d'être impliquées dans les heurts tribaux au Darfour. Mais selon M. Ibn Chambas, "dans ce type de conflits, si les forces gouvernementales sont impliquées" il faut se demander si c'est sur "la base d'ordres hiérarchiques ou par solidarité ethnique". Les tribus Gimir et Beni Halba s'affrontent régulièrement depuis le mois d'avril en raison de différends fonciers, dans les environs de Edd al-Foursan, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Nyala, la capitale du Darfour-Sud. Abaker al-Toum, un chef des Gimir, a déclaré que les Beni Halba avaient attaqué, lundi, trois villages Gimir. "Ils sont arrivés en véhicules, en motos, à cheval et sur des chameaux, avec des armes lourdes", a-t-il dit. "Nous avons perdu cinq martyrs" et certaines maisons ont été complètement incendiées, a-t-il ajouté. Un chef Beni Halba a confirmé la reprise des combats dans trois secteurs. "Nous avons perdu six de nos hommes. Nous nous battons pour protéger notre terre", a-t-il indiqué. Les tensions entre tribus ou ethnies "ont été la source principale de violences, de morts et de déplacement de population civile" au Darfour cette année, avait déclaré la semaine passée le chef de la mission de paix conjointe Onu-Union africaine au Darfour (Minuad), Mohamed Ibn Chambas. La recrudescence des violences au Darfour a poussé 300.000 personnes à fuir leurs foyers cette année, s'ajoutant aux 1,4 million de déplacés que compte déjà la région en proie à une guerre civile. Début mai, au moins 80 personnes avaient été tuées dans des combats entre Beni Halba et Gimir. "Lors de tous ces incidents (les forces du) gouvernement n'ont pas tiré une seule balle contre ces assaillants", a affirmé Toum, le chef Gimir. Des experts des Nations unies, des défenseurs des droits de l'Homme et des chefs tribaux accusent les forces du régime de Khartoum d'être impliquées dans les heurts tribaux au Darfour. Mais selon M. Ibn Chambas, "dans ce type de conflits, si les forces gouvernementales sont impliquées" il faut se demander si c'est sur "la base d'ordres hiérarchiques ou par solidarité ethnique".