Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr, et son homologue algérien, Mourad Medelci ont souligné jeudi à Alger la convergence de vue entre l'Egypte et l'Algérie en ce qui concerne les problèmes de l'heure à commencer par le conflit syrien. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr, et son homologue algérien, Mourad Medelci ont souligné jeudi à Alger la convergence de vue entre l'Egypte et l'Algérie en ce qui concerne les problèmes de l'heure à commencer par le conflit syrien. Dans une conférence conjointe tenue à la résidence Djenan El Mithaq, à l'issue des travaux de la réunion du comité de suivi algéro-égyptien, préparatoire à la 7e session de la grande commission mixte, les deux parties se sont du reste dites désireuses de renforcer les bons rapports qui les lient et ce dans tous les domaines. "Nos relations ne permettent que des choses positives", a assuré Medeleci. Et celui-ci d'annoncer la "tenue d'une rencontre importante au cours ou après le mois de ramadhan lors de laquelle, un programme ambitieux sera soumis à l'examen des commissions". Si Medelci affirme que les relations algéro-égyptiennes sont "satisfaisantes mais inachevées", il s'est dit néanmoins espérer les voir amorcer "un bond qualitatif" soulignant que les relations bilatérales débordent ce cadre pour s'élargir au monde arabo-musulman. Abondant dans le même sens, Mohamed Kamel Amr, après avoir souhaité prompt rétablissement au président Bouteflika, actuellement en convalescence à Paris, a estimé que les relations entre les deux pays sont "complémentaires et non concurrentielles" soutenant que la coopération entre les deux parties est "à même de servir les intérêts de la région arabe et africaine et non pas seulement les deux Etats". Le ministre algérien a tenu à mettre en exergue la "contribution de l'Egypte dans la recherche des solutions aux problèmes qu'endurent nombre de peuples au niveau du monde arabe et du monde musulman, spécialement les peuples palestinien et syrien". "Nous avons ouvert nos cœurs et nous nous sommes proposés comme médiateurs à l'effet d'aider nos frères en Syrie à sortir de la crise et permettre à la Syrie de retourner à la Ligue arabe et à la communauté internationale", a expliqué Medelci en réponse à une question qui lui a été posée à ce propos. Pour le ministre algérien, "une solution acceptable au conflit syrien ne peut provenir que des Syriens eux-mêmes". L'Algérie a-t-il assuré ne lésinera sur aucun moyen politique et pacifique afin "de tourner cette page douloureuse". Plus explicite, Mohamed Kamel Amr, précisera à propos du conflit syrien qu'il y a "un accord sur la necéssité de mettre en place un gouvernement de transition dans lequel devraient participer l'opposition ainsi que les représentants de la partie syrienne en vue d'élaborer une Constitution". Manière à lui de signifier que l'Egypte est bien concernée par la crise syrienne, Mohamed Kamel Amr fera état de "un million et demi de Syriens réfugiés dans d'autres pays dont un nombre variant entre 120.000 et 160.000 ont trouvé refuge en Egypte". Citant le Haut Commissariat aux réfugiés de l'Onu, le ministre égyptien des Affaires étrangères croit savoir qu'il y aura "dans moins de quelques mois plus de 200.000 réfugiés syriens en Egypte". En réponse à une question portant sur le différend égypto-éthiopien sur le Nil, le ministre égyptien a affirmé qu'il ne peut y avoir "une Egypte sans le Nil" ajoutant que "nous n'avons pas de pluie ni d'autres ressources pour satisfaire les besoins en agriculture". Et de rappeler que "86 % des eaux egyptiennes proviennent du Nil". Selon Mohamed Kamel Amr, "les plus hautes autorités éthiopiènnes ont affirmé à plusieurs reprises qu'elles ne feraient rien qui va dans un sens qui porterait préjudice à l'Egypte et qu'elles se garderaient bien de toucher un litre du Nil". Dans une conférence conjointe tenue à la résidence Djenan El Mithaq, à l'issue des travaux de la réunion du comité de suivi algéro-égyptien, préparatoire à la 7e session de la grande commission mixte, les deux parties se sont du reste dites désireuses de renforcer les bons rapports qui les lient et ce dans tous les domaines. "Nos relations ne permettent que des choses positives", a assuré Medeleci. Et celui-ci d'annoncer la "tenue d'une rencontre importante au cours ou après le mois de ramadhan lors de laquelle, un programme ambitieux sera soumis à l'examen des commissions". Si Medelci affirme que les relations algéro-égyptiennes sont "satisfaisantes mais inachevées", il s'est dit néanmoins espérer les voir amorcer "un bond qualitatif" soulignant que les relations bilatérales débordent ce cadre pour s'élargir au monde arabo-musulman. Abondant dans le même sens, Mohamed Kamel Amr, après avoir souhaité prompt rétablissement au président Bouteflika, actuellement en convalescence à Paris, a estimé que les relations entre les deux pays sont "complémentaires et non concurrentielles" soutenant que la coopération entre les deux parties est "à même de servir les intérêts de la région arabe et africaine et non pas seulement les deux Etats". Le ministre algérien a tenu à mettre en exergue la "contribution de l'Egypte dans la recherche des solutions aux problèmes qu'endurent nombre de peuples au niveau du monde arabe et du monde musulman, spécialement les peuples palestinien et syrien". "Nous avons ouvert nos cœurs et nous nous sommes proposés comme médiateurs à l'effet d'aider nos frères en Syrie à sortir de la crise et permettre à la Syrie de retourner à la Ligue arabe et à la communauté internationale", a expliqué Medelci en réponse à une question qui lui a été posée à ce propos. Pour le ministre algérien, "une solution acceptable au conflit syrien ne peut provenir que des Syriens eux-mêmes". L'Algérie a-t-il assuré ne lésinera sur aucun moyen politique et pacifique afin "de tourner cette page douloureuse". Plus explicite, Mohamed Kamel Amr, précisera à propos du conflit syrien qu'il y a "un accord sur la necéssité de mettre en place un gouvernement de transition dans lequel devraient participer l'opposition ainsi que les représentants de la partie syrienne en vue d'élaborer une Constitution". Manière à lui de signifier que l'Egypte est bien concernée par la crise syrienne, Mohamed Kamel Amr fera état de "un million et demi de Syriens réfugiés dans d'autres pays dont un nombre variant entre 120.000 et 160.000 ont trouvé refuge en Egypte". Citant le Haut Commissariat aux réfugiés de l'Onu, le ministre égyptien des Affaires étrangères croit savoir qu'il y aura "dans moins de quelques mois plus de 200.000 réfugiés syriens en Egypte". En réponse à une question portant sur le différend égypto-éthiopien sur le Nil, le ministre égyptien a affirmé qu'il ne peut y avoir "une Egypte sans le Nil" ajoutant que "nous n'avons pas de pluie ni d'autres ressources pour satisfaire les besoins en agriculture". Et de rappeler que "86 % des eaux egyptiennes proviennent du Nil". Selon Mohamed Kamel Amr, "les plus hautes autorités éthiopiènnes ont affirmé à plusieurs reprises qu'elles ne feraient rien qui va dans un sens qui porterait préjudice à l'Egypte et qu'elles se garderaient bien de toucher un litre du Nil".