Quelque 104 artisans, dont 43 potiers, venus d'une vingtaine de wilayas, prennent part à la 4e édition du festival local de la poterie, ouvert mardi à Maâtkas, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Quelque 104 artisans, dont 43 potiers, venus d'une vingtaine de wilayas, prennent part à la 4e édition du festival local de la poterie, ouvert mardi à Maâtkas, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce festival est, pour certains artisans, l'unique occasion pour vendre leurs produits. Fadhma, une potière de la commune d'Aït Yahia Moussa, a indiqué que ce festival ''est la seule occasion qui s'offre à elle pour vendre ses poteries''. Aussi les prix pratiqués par cette potière sont très abordables et attirent de nombreux clients. Les prix des poteries proposées à la vente varient selon les exposants et vont du simple au double d'un artisan à un autre et d'une wilaya à une autre. Les poteries présentes sur les étals de ce festival, abrité par le Centre de formation professionnelle de Maâtkas, ne sont pas toutes proposées à la vente. Des pièces anciennes collectées par des associations au niveau des villages sont destinées uniquement à l'exposition.Les associations qui font ce travail de collecte dans le but de préserver cette facette du patrimoine artisanal espèrent et demandent l'ouverture d'un musée qui sera exclusivement dédié à la poterie pour y déposer les anciennes poteries. Des habitués du festival local de la poterie de Maâtkas, rencontrés sur place, ont indiqué à l'APS qu'ils s'y sont spécialement déplacés pour faire des achats. C'est le cas d'un jeune couple venu d'Alger pour acheter une marmite pour préparer la chorba du Ramadhan. Cette marmite en terre cuite est depuis quelques années très prisée par les ménagères qui l'achètent juste avant le mois de Ramadhan pour y préparer la chorba. Remise ainsi au goût du jour, elle figure sur la liste des achats indispensables pour accueillir le mois sacré. La poterie de Maâtkas et des localités environnantes, fabriquée selon le procédé dit ''colombin'', qui est très ancien, totalement manuel ne faisant appel à aucune machine, est peinte avec des produits naturels et est la plus vendue. Les visiteurs peuvent d'ailleurs découvrir cette méthode de fabrication très ancienne encore pratiquée par les potières de Tizi-Ouzou, dans un atelier de fabrication où de vieilles potières apprennent à des enfants ce métier, exclusivement féminin dans la wilaya. Les vieilles potières, rencontrées sur place, ont déploré ''l'absence de relève parmi les jeunes filles qui ne veulent plus faire ce métier qui exige beaucoup de temps et d'effort''. A cette contrainte s'ajoute la difficulté de commercialisation des produits finis. L'ouverture du festival, qui s'est déroulée en présence des autorités locales, a été marquée par une démonstration de cuisson de poterie. Une cérémonie symbolique durant laquelle une vieille potière de Maâtkas a expliqué à des fillettes comment s'effectue la cuisson de la poterie. Dans son allocution, le directeur local de la culture, Ould Ali El-Hadi, a souligné que ce festival est un "espace de préservation de notre patrimoine culturel, qui représente un levier de développement important pour les zones de montagne''. Le festival local de la poterie de Maâtkas se poursuivra jusqu'à samedi prochain, avec au menu des animations artistiques et des conférences sur le thème de la poterie. Outre la wilaya de Tizi-Ouzou, vingt autres wilayas, dont, notamment, Tamanrasset, Ghardaïa, El-Bayedh, Blida, Ouargla, Béjaïa et Boumerdès sont représentées à cette manifestation. Ce festival est, pour certains artisans, l'unique occasion pour vendre leurs produits. Fadhma, une potière de la commune d'Aït Yahia Moussa, a indiqué que ce festival ''est la seule occasion qui s'offre à elle pour vendre ses poteries''. Aussi les prix pratiqués par cette potière sont très abordables et attirent de nombreux clients. Les prix des poteries proposées à la vente varient selon les exposants et vont du simple au double d'un artisan à un autre et d'une wilaya à une autre. Les poteries présentes sur les étals de ce festival, abrité par le Centre de formation professionnelle de Maâtkas, ne sont pas toutes proposées à la vente. Des pièces anciennes collectées par des associations au niveau des villages sont destinées uniquement à l'exposition.Les associations qui font ce travail de collecte dans le but de préserver cette facette du patrimoine artisanal espèrent et demandent l'ouverture d'un musée qui sera exclusivement dédié à la poterie pour y déposer les anciennes poteries. Des habitués du festival local de la poterie de Maâtkas, rencontrés sur place, ont indiqué à l'APS qu'ils s'y sont spécialement déplacés pour faire des achats. C'est le cas d'un jeune couple venu d'Alger pour acheter une marmite pour préparer la chorba du Ramadhan. Cette marmite en terre cuite est depuis quelques années très prisée par les ménagères qui l'achètent juste avant le mois de Ramadhan pour y préparer la chorba. Remise ainsi au goût du jour, elle figure sur la liste des achats indispensables pour accueillir le mois sacré. La poterie de Maâtkas et des localités environnantes, fabriquée selon le procédé dit ''colombin'', qui est très ancien, totalement manuel ne faisant appel à aucune machine, est peinte avec des produits naturels et est la plus vendue. Les visiteurs peuvent d'ailleurs découvrir cette méthode de fabrication très ancienne encore pratiquée par les potières de Tizi-Ouzou, dans un atelier de fabrication où de vieilles potières apprennent à des enfants ce métier, exclusivement féminin dans la wilaya. Les vieilles potières, rencontrées sur place, ont déploré ''l'absence de relève parmi les jeunes filles qui ne veulent plus faire ce métier qui exige beaucoup de temps et d'effort''. A cette contrainte s'ajoute la difficulté de commercialisation des produits finis. L'ouverture du festival, qui s'est déroulée en présence des autorités locales, a été marquée par une démonstration de cuisson de poterie. Une cérémonie symbolique durant laquelle une vieille potière de Maâtkas a expliqué à des fillettes comment s'effectue la cuisson de la poterie. Dans son allocution, le directeur local de la culture, Ould Ali El-Hadi, a souligné que ce festival est un "espace de préservation de notre patrimoine culturel, qui représente un levier de développement important pour les zones de montagne''. Le festival local de la poterie de Maâtkas se poursuivra jusqu'à samedi prochain, avec au menu des animations artistiques et des conférences sur le thème de la poterie. Outre la wilaya de Tizi-Ouzou, vingt autres wilayas, dont, notamment, Tamanrasset, Ghardaïa, El-Bayedh, Blida, Ouargla, Béjaïa et Boumerdès sont représentées à cette manifestation.