Il y a vingt et un ans, Mohamed Boudiaf de son nom de guerre Tayeb el Watani tombait sous des balles assassines à Annaba plongeant ainsi toute une population en émoi. Ils sont venus nombreuxà l'appel de la Fondation Boudiaf se recueillir sur la tombeau, au Carré des martyrs du cimetière d'El Alia, de celui qui avait su redonner espoir à la jeunesse algérienne, lui qui avec son langage populaire faisait passer le courant. Il y a vingt et un ans, Mohamed Boudiaf de son nom de guerre Tayeb el Watani tombait sous des balles assassines à Annaba plongeant ainsi toute une population en émoi. Ils sont venus nombreuxà l'appel de la Fondation Boudiaf se recueillir sur la tombeau, au Carré des martyrs du cimetière d'El Alia, de celui qui avait su redonner espoir à la jeunesse algérienne, lui qui avec son langage populaire faisait passer le courant. Même Paris était au rendez-vous, place du Trocadéro avec comme credo : «Tous ensemble avec une bougie». Vingt et un ans après, l'Algérie n'a pas oublié ce valeureux combattant qui avec ses compagnons ont pris l'initiative de l'insurrection du 1er Novembre 1954. A l'indépendance, après ses déboires politiques où il est emprisonné, condamné à mort puis forcé à l'exil au Maroc, l'amour pour sa patrie est resté intact. En 1992, il était revenu pour tendre la main et souhaitait une Algérie démocratique tournée vers la modernité. Il voulait assainir les institutions de la corruption et surtout instaurer la paix. On ne lui en a pas laissé le temps. Le 29 juin 1992, 11h41, à Annaba au palais de la Culture où il devait prononcer un discours. Le lieutenant Boumaârafi, en uniforme sortant de nulle part, tire à bout portant sur Mohamed Boudiaf puis vide son chargeur. Tayeb el Watani venait d'être assassiné. Un assassinat qui n'a toujours pas livré tous ses secrets. Même Paris était au rendez-vous, place du Trocadéro avec comme credo : «Tous ensemble avec une bougie». Vingt et un ans après, l'Algérie n'a pas oublié ce valeureux combattant qui avec ses compagnons ont pris l'initiative de l'insurrection du 1er Novembre 1954. A l'indépendance, après ses déboires politiques où il est emprisonné, condamné à mort puis forcé à l'exil au Maroc, l'amour pour sa patrie est resté intact. En 1992, il était revenu pour tendre la main et souhaitait une Algérie démocratique tournée vers la modernité. Il voulait assainir les institutions de la corruption et surtout instaurer la paix. On ne lui en a pas laissé le temps. Le 29 juin 1992, 11h41, à Annaba au palais de la Culture où il devait prononcer un discours. Le lieutenant Boumaârafi, en uniforme sortant de nulle part, tire à bout portant sur Mohamed Boudiaf puis vide son chargeur. Tayeb el Watani venait d'être assassiné. Un assassinat qui n'a toujours pas livré tous ses secrets.