Les avocats du barreau d'Alger ont, une fois encore, exprimé leur rejet du projet de loi régissant leur profession. Un projet de loi qui devrait être adopté aujourd'hui par l'Assemblée populaire nationale (APN). Les avocats du barreau d'Alger ont, une fois encore, exprimé leur rejet du projet de loi régissant leur profession. Un projet de loi qui devrait être adopté aujourd'hui par l'Assemblée populaire nationale (APN). Hier en effet, quelques centaines d'avocats affiliés au barreau d'Alger ont tenu, à l'appel du bâtonnier de la capitale, Me Abdelmadjid Selini, un sit-in à la cour d'Alger et ce, pour signifier de vive voix leur rejet du projet de loi en question. Les avocats du barreau d'Alger n'étaient pas les seuls à avoir dit non à ce projet de loi controversé puisque leurs pairs de neuf autres régions du pays, se sont eux aussi rassemblés devant les cours de leurs régions respectives. Il en a été ainsi à Médéa, Sétif, Blida, Tizi Ouzou, Tlemcen, Mascara, Sidi Bel Abbès, Boumerdès et Bejaia. C'est dire comme se plaisent à le répéter les robes noires que les deux tiers des effectifs sont contre le projet de loi, cela sachant qu'en Algérie il y a 15 barreaux. «Nous demandons soit le retrait, le gel ou la révision du projet de loi», indique Me Abdelmadjid Selini devant ses pairs rassemblés à l'intérieur de la cour d'Alger ajoutant «qu' on demande au moins le respect des standards internationaux». Car, pour l'orateur, «cette loi est une honte pour les avocats algériens puisqu' ils sont nettement déconsidérés par rapport à leurs collègues du Maroc, de Tunisie ou de Mauritanie». Poursuivant son discours, Me Selini met en garde : «Si cette loi passe sous sa forme actuelle, je pense qu'aucun avocat n'est en mesure d'accepter la tutelle du ministère de la Justice». Il faut dire que les avocats suspectent le ministère de vouloir mettre sous sa coupe l'Ordre des avocats à travers certaines dispositions du projet de loi en question. Ces dernières, estiment en outre les contestataires, «constituent une sérieuse menace sur les droits de la défense». Or, devait ajouter Me Selini, qui dit adresser son message aux plus hautes autorités du pays, «nous disons non à ce projet car nous refusons de marcher en arrière». Le bâtonnier d'Alger a aussi souligné que l'intention première était d'organiser une marche sur l'APN mais à la dernière minute «j'ai dû me raviser car la conjoncture est sensible et on avait aussi peur que cette action soit instrumentalisée à d'autres fins». Cela dit, la volonté des avocats de poursuivre leur opposition est tenace puisque , à ce titre , ils comptent initier un autre sit-in aujourd'hui comme ils projettent d'entamer une campagne de collecte de signatures pour dire non au projet de loi. Par ailleurs, Me Selini a rejeté catégoriquement les accusations selon lesquelles cette action de protestation s'inscrit en droite ligne des préparatifs pour le renouvellement du conseil de l'ordre d'Alger, prévue avant la fin de l'année en cours, comme cela sera aussi le cas pour les quatorze conseils des autres régions du pays. Me Nouredine Benissad, membre du conseil du barreau d'Alger, a abondé dans le même sens non sans dire que «le projet de loi constitue une grande régression». Hier en effet, quelques centaines d'avocats affiliés au barreau d'Alger ont tenu, à l'appel du bâtonnier de la capitale, Me Abdelmadjid Selini, un sit-in à la cour d'Alger et ce, pour signifier de vive voix leur rejet du projet de loi en question. Les avocats du barreau d'Alger n'étaient pas les seuls à avoir dit non à ce projet de loi controversé puisque leurs pairs de neuf autres régions du pays, se sont eux aussi rassemblés devant les cours de leurs régions respectives. Il en a été ainsi à Médéa, Sétif, Blida, Tizi Ouzou, Tlemcen, Mascara, Sidi Bel Abbès, Boumerdès et Bejaia. C'est dire comme se plaisent à le répéter les robes noires que les deux tiers des effectifs sont contre le projet de loi, cela sachant qu'en Algérie il y a 15 barreaux. «Nous demandons soit le retrait, le gel ou la révision du projet de loi», indique Me Abdelmadjid Selini devant ses pairs rassemblés à l'intérieur de la cour d'Alger ajoutant «qu' on demande au moins le respect des standards internationaux». Car, pour l'orateur, «cette loi est une honte pour les avocats algériens puisqu' ils sont nettement déconsidérés par rapport à leurs collègues du Maroc, de Tunisie ou de Mauritanie». Poursuivant son discours, Me Selini met en garde : «Si cette loi passe sous sa forme actuelle, je pense qu'aucun avocat n'est en mesure d'accepter la tutelle du ministère de la Justice». Il faut dire que les avocats suspectent le ministère de vouloir mettre sous sa coupe l'Ordre des avocats à travers certaines dispositions du projet de loi en question. Ces dernières, estiment en outre les contestataires, «constituent une sérieuse menace sur les droits de la défense». Or, devait ajouter Me Selini, qui dit adresser son message aux plus hautes autorités du pays, «nous disons non à ce projet car nous refusons de marcher en arrière». Le bâtonnier d'Alger a aussi souligné que l'intention première était d'organiser une marche sur l'APN mais à la dernière minute «j'ai dû me raviser car la conjoncture est sensible et on avait aussi peur que cette action soit instrumentalisée à d'autres fins». Cela dit, la volonté des avocats de poursuivre leur opposition est tenace puisque , à ce titre , ils comptent initier un autre sit-in aujourd'hui comme ils projettent d'entamer une campagne de collecte de signatures pour dire non au projet de loi. Par ailleurs, Me Selini a rejeté catégoriquement les accusations selon lesquelles cette action de protestation s'inscrit en droite ligne des préparatifs pour le renouvellement du conseil de l'ordre d'Alger, prévue avant la fin de l'année en cours, comme cela sera aussi le cas pour les quatorze conseils des autres régions du pays. Me Nouredine Benissad, membre du conseil du barreau d'Alger, a abondé dans le même sens non sans dire que «le projet de loi constitue une grande régression».