A l'issue d'un ultime dîner avec M. Netanyahu qui s'est prolongé quasiment jusqu'à l'aube dimanche, le chef de la diplomatie américaine n'a eu que quelques heures pour se reposer avant de revoir M. Abbas puis de reprendre sa tournée asiatique lundi. A l'issue d'un ultime dîner avec M. Netanyahu qui s'est prolongé quasiment jusqu'à l'aube dimanche, le chef de la diplomatie américaine n'a eu que quelques heures pour se reposer avant de revoir M. Abbas puis de reprendre sa tournée asiatique lundi. Infatigable, par la route ou par les airs, entre Jérusalem, Amman, Ramallah et Tel-Aviv, le secrétaire d'Etat américain John Kerry aura passé au total 20 heures en quatre jours à discuter avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas. Mais il a d'abord tenu à faire un tour dans Jérusalem à 04h00 du matin, accompagné par ses conseillers et gardes du corps. Concentré sur son objectif de ramener les deux parties à la table des négociations, désertée depuis bientôt trois ans, il n'hésite pas à chambouler tous ses plans de voyage, quitte à décontenancer son équipe et les journalistes qui le suivent, souvent incertains le matin de leur prochaine destination et de l'endroit où ils passeront la nuit. Le secrétaire d'Etat a ainsi annulé une visite à Islamabad, annoncée par le Pakistan, afin de pouvoir se consacrer à la crise en Syrie. Et il a également renoncé à un dîner à Abou Dhabi sur ce dossier afin d'avoir plus de temps pour faire la navette entre MM. Netanyahu et Abbas. Il a en outre pris le risque d'une visite en Israël pendant le shabbat, le repos hebdomadaire juif, qui l'a obligé vendredi soir à écourter sa rencontre avec le président israélien Shimon Peres, dont les services allaient cesser de travailler, empêchant les caméras de continuer à fonctionner. .Malgré les très maigres résultats de ses efforts, M. Kerry, 69 ans, qui effectuait sa cinquième visite dans la région depuis sa prise de fonctions en février, ne trahit aucun signe de lassitude. Il s'est targué de "progrès réels", prônant une fois encore "un peu plus de travail" pour aboutir enfin à des négociations. "Ce processus était condamné depuis quatre ou cinq ans. Maintenant nous essayons de le remettre sur pied", a expliqué ce fils de diplomate, ardent partisan du dialogue y compris avec les adversaires déclarés des Etats-Unis, balayant au passage la brève reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens en septembre 2010. Lors du départ du secrétaire d'Etat américain pour la réunion de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) à Brunei, dernière étape de son périple, ces changements de programme ont provoqué une complication politico-logistique de dernière minute. Une escale était prévue à Oman pour faire le plein de l'avion, un Boeing 757. Mais, en raison de l'absence de relations diplomatiques entre Israël et Oman, il ne pouvait pas s'y rendre directement de Tel-Aviv, d'où il est finalement reparti, au lieu d'Amman, selon le programme initial. L'appareil s'est donc posé quelques minutes sur l'aéroport d'Amman avant de redécoller pour Mascate. John Kerry, qui troque lors de ces trajets son costume pour un tee-shirt de l'université américaine de Yale, a aussitôt profité de cette halte forcée pour s'entretenir une dernière fois au téléphone avec M. Netanyahu, avec lequel il pourtant déjà passé la bagatelle de 13 heures. Il a d'ailleurs laissé derrière lui plusieurs de ses conseillers, en vue d'un prochain retour au Proche-Orient. Infatigable, par la route ou par les airs, entre Jérusalem, Amman, Ramallah et Tel-Aviv, le secrétaire d'Etat américain John Kerry aura passé au total 20 heures en quatre jours à discuter avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas. Mais il a d'abord tenu à faire un tour dans Jérusalem à 04h00 du matin, accompagné par ses conseillers et gardes du corps. Concentré sur son objectif de ramener les deux parties à la table des négociations, désertée depuis bientôt trois ans, il n'hésite pas à chambouler tous ses plans de voyage, quitte à décontenancer son équipe et les journalistes qui le suivent, souvent incertains le matin de leur prochaine destination et de l'endroit où ils passeront la nuit. Le secrétaire d'Etat a ainsi annulé une visite à Islamabad, annoncée par le Pakistan, afin de pouvoir se consacrer à la crise en Syrie. Et il a également renoncé à un dîner à Abou Dhabi sur ce dossier afin d'avoir plus de temps pour faire la navette entre MM. Netanyahu et Abbas. Il a en outre pris le risque d'une visite en Israël pendant le shabbat, le repos hebdomadaire juif, qui l'a obligé vendredi soir à écourter sa rencontre avec le président israélien Shimon Peres, dont les services allaient cesser de travailler, empêchant les caméras de continuer à fonctionner. .Malgré les très maigres résultats de ses efforts, M. Kerry, 69 ans, qui effectuait sa cinquième visite dans la région depuis sa prise de fonctions en février, ne trahit aucun signe de lassitude. Il s'est targué de "progrès réels", prônant une fois encore "un peu plus de travail" pour aboutir enfin à des négociations. "Ce processus était condamné depuis quatre ou cinq ans. Maintenant nous essayons de le remettre sur pied", a expliqué ce fils de diplomate, ardent partisan du dialogue y compris avec les adversaires déclarés des Etats-Unis, balayant au passage la brève reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens en septembre 2010. Lors du départ du secrétaire d'Etat américain pour la réunion de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) à Brunei, dernière étape de son périple, ces changements de programme ont provoqué une complication politico-logistique de dernière minute. Une escale était prévue à Oman pour faire le plein de l'avion, un Boeing 757. Mais, en raison de l'absence de relations diplomatiques entre Israël et Oman, il ne pouvait pas s'y rendre directement de Tel-Aviv, d'où il est finalement reparti, au lieu d'Amman, selon le programme initial. L'appareil s'est donc posé quelques minutes sur l'aéroport d'Amman avant de redécoller pour Mascate. John Kerry, qui troque lors de ces trajets son costume pour un tee-shirt de l'université américaine de Yale, a aussitôt profité de cette halte forcée pour s'entretenir une dernière fois au téléphone avec M. Netanyahu, avec lequel il pourtant déjà passé la bagatelle de 13 heures. Il a d'ailleurs laissé derrière lui plusieurs de ses conseillers, en vue d'un prochain retour au Proche-Orient.