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Réactions mitigées de la communauté internationale
Destitution de Morsi
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 07 - 2013

La communauté internationale a multiplié jeudi les appels à la retenue en Egypte au lendemain de la destitution par l'armée du président Mohamed Morsi, et insisté sur la nécessité de "répondre aux demandes légitimes" du peuple égyptien.
La communauté internationale a multiplié jeudi les appels à la retenue en Egypte au lendemain de la destitution par l'armée du président Mohamed Morsi, et insisté sur la nécessité de "répondre aux demandes légitimes" du peuple égyptien.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a affirmé jeudi que l'Algérie "suit de très près" les derniers développements de la crise en Egypte et forme le vœu que la transition dans ce pays puisse répondre aux "aspirations légitimes" du peuple égyptien, à travers un "consensus national fondé sur le rassemblement et la réconciliation".
Par la voix du porte-parole de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, Téhéran a indiqué respecter "la volonté du peuple" égyptien et insisté sur la nécessité de "répondre à ses demandes légitimes" après le remplacement de Morsi par le président du Conseil constitutionnel, Adly Mansour.
Le Qatar a, pour sa part, affirmé continuer à soutenir l'Egypte. "Le Qatar continuera à respecter la volonté et les choix du peuple d'Egypte", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Doha tout en souhaitant "un renforcement de l'unité nationale des Egyptiens (...) dans le respect de l'esprit de la révolution du 25 janvier 2011".
Le Soudan a fait savoir qu'il espérait que "la paix et la stabilité prévalent" dans son pays "frère" l'Egypte, selon l'agence Suna. Pour la Turquie, la destitution du président Morsi, un an après son élection, est "antidémocratique".
"Le changement de pouvoir en Egypte n'est pas le résultat de la volonté du peuple. Il ne s'inscrit pas dans le respect de la démocratie et de la loi", a déclaré à Ankara le vice-Premier ministre Recep Bozdag.
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a dénoncé, pour sa part, une intervention "illégale" de l'armée. "Cette intervention ne doit pas ternir les gains démocratiques de la révolution du 25 janvier" 2011 en Egypte, qui avait conduit à la chute du président Hosni Moubarak, a-t-il souligné.
Appels au retour du processus démocratique
En Occident, le président américain, Barack Obama, qui s'est dit "profondément inquiet" face aux derniers développements en Egypte, a appelé à l'"élection rapide d'un nouveau gouvernement civil en Egypte". Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a, quant à lui, estimé "préoccupante" l'intervention de l'armée pour renverser le président égyptien, tout en jugeant les revendications des manifestants égyptiens "légitimes".
Il sera donc essentiel de renforcer rapidement l'ordre civil en accord avec les principes de la démocratie", a-t-il ajouté. M. Ban a appelé aussi à un "rapide" retour à un gouvernement civil en Egypte, après la destitution du Frère musulman Mohamed Morsi, à la faveur d'un large mouvement de protestations réclamant son départ. L'Union européenne (UE) a appelé, de son côté, toutes les parties en Egypte à "retourner rapidement au processus démocratique", notamment par la tenue de nouvelles élections présidentielles, après le changement du pouvoir en Egypte.
En Allemagne, le renversement du président Morsi par l'armée est perçu comme un "échec majeur pour la démocratie", selon les propos du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui a estimé urgent que l'Egypte retourne aussi vite que possible à un ordre constitutionnel.
Le Royaume-Uni a lui aussi appelé au calme en Egypte après l'éviction de Morsi, alors que la France souhaite, selon le chef de la diplomatie Laurent Fabius que "les échéances soient préparées dans le respect de la paix civile, du pluralisme, des libertés individuelles et des acquis de la transition démocratique, afin que le peuple égyptien puisse choisir librement ses dirigeants et son avenir".
Quant à la Russie, elle a appelé toutes les forces politiques en Egypte à la "retenue" et à rester dans le cadre "démocratique", a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Le Canada a appelé, pour sa part, à "un dialogue constructif" entre toutes les parties en Egypte.
"Le Canada exhorte toutes les parties à éviter la violence", a dit Rich Roth, porte-parole du ministre canadien des Affaires étrangères. Et la Chine a exprimé jeudi son soutien au "choix du peuple égyptien" et appelé désormais au "dialogue" et à la "réconciliation", selon la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.
Le président par intérim prend ses fonctions
Le président du Conseil constitutionnel égyptien, le juge Adly Mansour, a prêté serment comme président par intérim jeudi.
"Je m'engage à préserver le système de la République, à respecterla Constitution et la loi et à protéger les intérêts du peuple", a dit M. Mansour, désigné par l'institution militaire pour remplacer le président déchu, lors d'une brève cérémonie au siège du Conseil constitutionnel.
M. Mansour, 67 ans, doit diriger un gouvernement de transition dotéde "pleins pouvoirs" jusqu'à l'organisation d'une présidentielle anticipée et d'élections législatives, a annoncé l'armée mercredi, en ne donnant aucune précision sur la durée de la période de transition.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a affirmé jeudi que l'Algérie "suit de très près" les derniers développements de la crise en Egypte et forme le vœu que la transition dans ce pays puisse répondre aux "aspirations légitimes" du peuple égyptien, à travers un "consensus national fondé sur le rassemblement et la réconciliation".
Par la voix du porte-parole de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, Téhéran a indiqué respecter "la volonté du peuple" égyptien et insisté sur la nécessité de "répondre à ses demandes légitimes" après le remplacement de Morsi par le président du Conseil constitutionnel, Adly Mansour.
Le Qatar a, pour sa part, affirmé continuer à soutenir l'Egypte. "Le Qatar continuera à respecter la volonté et les choix du peuple d'Egypte", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Doha tout en souhaitant "un renforcement de l'unité nationale des Egyptiens (...) dans le respect de l'esprit de la révolution du 25 janvier 2011".
Le Soudan a fait savoir qu'il espérait que "la paix et la stabilité prévalent" dans son pays "frère" l'Egypte, selon l'agence Suna. Pour la Turquie, la destitution du président Morsi, un an après son élection, est "antidémocratique".
"Le changement de pouvoir en Egypte n'est pas le résultat de la volonté du peuple. Il ne s'inscrit pas dans le respect de la démocratie et de la loi", a déclaré à Ankara le vice-Premier ministre Recep Bozdag.
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a dénoncé, pour sa part, une intervention "illégale" de l'armée. "Cette intervention ne doit pas ternir les gains démocratiques de la révolution du 25 janvier" 2011 en Egypte, qui avait conduit à la chute du président Hosni Moubarak, a-t-il souligné.
Appels au retour du processus démocratique
En Occident, le président américain, Barack Obama, qui s'est dit "profondément inquiet" face aux derniers développements en Egypte, a appelé à l'"élection rapide d'un nouveau gouvernement civil en Egypte". Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a, quant à lui, estimé "préoccupante" l'intervention de l'armée pour renverser le président égyptien, tout en jugeant les revendications des manifestants égyptiens "légitimes".
Il sera donc essentiel de renforcer rapidement l'ordre civil en accord avec les principes de la démocratie", a-t-il ajouté. M. Ban a appelé aussi à un "rapide" retour à un gouvernement civil en Egypte, après la destitution du Frère musulman Mohamed Morsi, à la faveur d'un large mouvement de protestations réclamant son départ. L'Union européenne (UE) a appelé, de son côté, toutes les parties en Egypte à "retourner rapidement au processus démocratique", notamment par la tenue de nouvelles élections présidentielles, après le changement du pouvoir en Egypte.
En Allemagne, le renversement du président Morsi par l'armée est perçu comme un "échec majeur pour la démocratie", selon les propos du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, qui a estimé urgent que l'Egypte retourne aussi vite que possible à un ordre constitutionnel.
Le Royaume-Uni a lui aussi appelé au calme en Egypte après l'éviction de Morsi, alors que la France souhaite, selon le chef de la diplomatie Laurent Fabius que "les échéances soient préparées dans le respect de la paix civile, du pluralisme, des libertés individuelles et des acquis de la transition démocratique, afin que le peuple égyptien puisse choisir librement ses dirigeants et son avenir".
Quant à la Russie, elle a appelé toutes les forces politiques en Egypte à la "retenue" et à rester dans le cadre "démocratique", a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Le Canada a appelé, pour sa part, à "un dialogue constructif" entre toutes les parties en Egypte.
"Le Canada exhorte toutes les parties à éviter la violence", a dit Rich Roth, porte-parole du ministre canadien des Affaires étrangères. Et la Chine a exprimé jeudi son soutien au "choix du peuple égyptien" et appelé désormais au "dialogue" et à la "réconciliation", selon la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.
Le président par intérim prend ses fonctions
Le président du Conseil constitutionnel égyptien, le juge Adly Mansour, a prêté serment comme président par intérim jeudi.
"Je m'engage à préserver le système de la République, à respecterla Constitution et la loi et à protéger les intérêts du peuple", a dit M. Mansour, désigné par l'institution militaire pour remplacer le président déchu, lors d'une brève cérémonie au siège du Conseil constitutionnel.
M. Mansour, 67 ans, doit diriger un gouvernement de transition dotéde "pleins pouvoirs" jusqu'à l'organisation d'une présidentielle anticipée et d'élections législatives, a annoncé l'armée mercredi, en ne donnant aucune précision sur la durée de la période de transition.


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