Les combats se sont intensifiés lundi dans la troisième ville de Syrie, Homs, où l'armée cherche à ouvrir une brèche entre des zones tenues par les insurgés afin de relier plus solidement Damas aux bastions du régime sur la côte méditerranéenne. Les combats se sont intensifiés lundi dans la troisième ville de Syrie, Homs, où l'armée cherche à ouvrir une brèche entre des zones tenues par les insurgés afin de relier plus solidement Damas aux bastions du régime sur la côte méditerranéenne. En marge de la progression de l'armée sur le terrain, les médias officiels syriens ont annoncé la promotion de nouvelles personnalités au sein des instances dirigeantes du Parti Baas, remaniement qui vise, pour le président Bachar al Assad, à donner une nouvelle image de la formation à la tête de la Syrie depuis les années 60. "Le Parti Baas doit développer une culture du dialogue (...) et approfondir l'interaction avec les citoyens pour surmonter les effets négatifs de la crise", a dit Bachar al Assad. Les forces du président syrien sont passées à l'offensive il y a une dizaine de jours contre Homs, bombardant les quartiers tenus par la rébellion à l'aide de chars et de mortiers et en lançant des raids aériens. Lundi, un attentat à la voiture piégée a fait cinq morts et une trentaine de blessés dans un quartier alaouite de Homs. Les insurgés contrôlent une bonne partie du nord de la Syrie mais sont acculés à la défensive plus au sud depuis que l'armée, épaulée par le Hezbollah libanais, a reconquis en juin Koussaïr, petite ville proche de la frontière libanaise dont la chute a redonné au régime l'espoir d'inverser la tendance. A Istanbul, le nouveau président de la Coalition nationale syrienne (CNS, opposition), Ahmad Djarba, a déclaré à Reuters que le rapport de force n'était pas favorable à la rébellion et a proposé une trêve à Homs pendant la durée du mois du ramadan, qui commence mardi. Le "Premier ministre" rebelle syrien, Ghassan Hitto, a annoncé lundi dernier dans un communiqué sa démission, sans avoir pu former de gouvernement d'opposition, près de quatre mois après sa nomination lors d'une réunion à Istanbul. "J'annonce que je ne continue pas dans ma tâche de Premier ministre chargé de former un gouvernement intérimaire. Je vais continuer à travailler dans l'intérêt de la révolution pour qu'elle mène à bien tous ses objectifs par tous les moyens possibles", a-t-il indiqué. Dans un communiqué, la Coalition nationale de l'opposition syrienne, principale formation de l'opposition, a accepté la démission de Ghassan Hitto et a annoncé qu'elle recevrait «les candidatures pour le poste de Premier ministre dans un délai de dix jours». En marge de la progression de l'armée sur le terrain, les médias officiels syriens ont annoncé la promotion de nouvelles personnalités au sein des instances dirigeantes du Parti Baas, remaniement qui vise, pour le président Bachar al Assad, à donner une nouvelle image de la formation à la tête de la Syrie depuis les années 60. "Le Parti Baas doit développer une culture du dialogue (...) et approfondir l'interaction avec les citoyens pour surmonter les effets négatifs de la crise", a dit Bachar al Assad. Les forces du président syrien sont passées à l'offensive il y a une dizaine de jours contre Homs, bombardant les quartiers tenus par la rébellion à l'aide de chars et de mortiers et en lançant des raids aériens. Lundi, un attentat à la voiture piégée a fait cinq morts et une trentaine de blessés dans un quartier alaouite de Homs. Les insurgés contrôlent une bonne partie du nord de la Syrie mais sont acculés à la défensive plus au sud depuis que l'armée, épaulée par le Hezbollah libanais, a reconquis en juin Koussaïr, petite ville proche de la frontière libanaise dont la chute a redonné au régime l'espoir d'inverser la tendance. A Istanbul, le nouveau président de la Coalition nationale syrienne (CNS, opposition), Ahmad Djarba, a déclaré à Reuters que le rapport de force n'était pas favorable à la rébellion et a proposé une trêve à Homs pendant la durée du mois du ramadan, qui commence mardi. Le "Premier ministre" rebelle syrien, Ghassan Hitto, a annoncé lundi dernier dans un communiqué sa démission, sans avoir pu former de gouvernement d'opposition, près de quatre mois après sa nomination lors d'une réunion à Istanbul. "J'annonce que je ne continue pas dans ma tâche de Premier ministre chargé de former un gouvernement intérimaire. Je vais continuer à travailler dans l'intérêt de la révolution pour qu'elle mène à bien tous ses objectifs par tous les moyens possibles", a-t-il indiqué. Dans un communiqué, la Coalition nationale de l'opposition syrienne, principale formation de l'opposition, a accepté la démission de Ghassan Hitto et a annoncé qu'elle recevrait «les candidatures pour le poste de Premier ministre dans un délai de dix jours».