L'université s'apprête à recevoir des milliers de nouveaux bacheliers ce qu ne manquera pas de créer une certaine tension sur le plan des places pédagogiques et sur leur prise en charge en matière d'encadrement aussi. L'université s'apprête à recevoir des milliers de nouveaux bacheliers ce qu ne manquera pas de créer une certaine tension sur le plan des places pédagogiques et sur leur prise en charge en matière d'encadrement aussi. Ils seront en effet pas moins de 171.397 lauréats à rejoindre, dès la prochaine rentrée universitaire les bancs de l'université. Un nombre important, il faut le dire, même si cette année le taux de réussite au baccalauréat n'a été que de 44,78% seulement contre un taux supérieur à 50% les années précédentes. Cela devrait, en toute logique, permettre aux universités algériennes de pouvoir absorber ces nouveaux flux avec une certaine facilité. Le discours des autorités est rassurant sur ce plan. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, s'est toujours montré optimiste quant à la capacité de l'université à faire face à cet inexorable flux des nouveaux étudiants. « Nous avons suffisamment de places pédagogiques » ne cesse de répéter à l'envi le ministre. Ce dernier, qui engage les préparatifs de la rentrée universitaire un peu plus tôt, avance souvent des chiffres sur la disponibilité des places pédagogiques. A chaque fois, le département de Harraoubia engage une véritable course contre la montre pour être fin prêt le jour « J » en mettant à la disposition des nouveaux bacheliers les dizaines de milliers de places pédagogiques nécessaires. Mais cela ne résout nullement la problématique du déficit des places pédagogiques qui se pose avec acuité à chaque rentrée universitaire. Comme se pose aussi le problème du manque d'enseignants qui perdure depuis de longues années maintenant. Les spécialistes n'ignorent pas que les efforts consentis par l'Etat afin de répondre à la demande en termes de places pédagogiques sont extrêmement importants. Mais ces efforts demeurent aussi, toutefois, insuffisants. En effet dans les établissements universitaires situés dans les grands centres urbains la tension est assez grande sur le places pédagogiques qui s'avèrent souvent insuffisantes face à l'afflux des étudiants. Or, pendant ce temps d'autres établissements ne connaissent pas cet afflux et disposent de milliers de places pédagogiques. Une question qui donne à réfléchir tant le ministère est appelé à trouver des solutions idoines à cette équation. « Il faut absolument réfléchir à une nouvelle carte d'orientation pour les nouveaux bacheliers parce que les problèmes ne sont pas les mêmes sur tout le territoire » déclarait-il il y a quelques années déjà Abdelmalek Rahmani, le coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Le ministre ne semble pas avoir été à l'écoute puisque ce sera le même scénario cette année encore. Comme il en sera forcément de même pour l'encadrement des étudiants. En d'autres termes cette année encore le déficit en enseignants universitaires se fera sentir et ne manquera pas, par voie de conséquence, d'avoir des effets négatifs sur la qualité de l'enseignement. Il y a un manque d'enseignants avérés. Un déficit qui se chiffre par milliers. Il y a quelques années le Cnes chiffrait ce déficit à vingt-sept mille enseignants. Il y a quelques semaines, Abdelmalek Rahmani, le coordinateur du Cnes, affirmait encore que ce déficit est estimé à plus de 15.000 enseignants. C'est dire qu'un effort considérable reste à faire pour combler ce defcit. D'ici là c'est la qualité de l'enseignement qui en pâtira. Ils seront en effet pas moins de 171.397 lauréats à rejoindre, dès la prochaine rentrée universitaire les bancs de l'université. Un nombre important, il faut le dire, même si cette année le taux de réussite au baccalauréat n'a été que de 44,78% seulement contre un taux supérieur à 50% les années précédentes. Cela devrait, en toute logique, permettre aux universités algériennes de pouvoir absorber ces nouveaux flux avec une certaine facilité. Le discours des autorités est rassurant sur ce plan. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, s'est toujours montré optimiste quant à la capacité de l'université à faire face à cet inexorable flux des nouveaux étudiants. « Nous avons suffisamment de places pédagogiques » ne cesse de répéter à l'envi le ministre. Ce dernier, qui engage les préparatifs de la rentrée universitaire un peu plus tôt, avance souvent des chiffres sur la disponibilité des places pédagogiques. A chaque fois, le département de Harraoubia engage une véritable course contre la montre pour être fin prêt le jour « J » en mettant à la disposition des nouveaux bacheliers les dizaines de milliers de places pédagogiques nécessaires. Mais cela ne résout nullement la problématique du déficit des places pédagogiques qui se pose avec acuité à chaque rentrée universitaire. Comme se pose aussi le problème du manque d'enseignants qui perdure depuis de longues années maintenant. Les spécialistes n'ignorent pas que les efforts consentis par l'Etat afin de répondre à la demande en termes de places pédagogiques sont extrêmement importants. Mais ces efforts demeurent aussi, toutefois, insuffisants. En effet dans les établissements universitaires situés dans les grands centres urbains la tension est assez grande sur le places pédagogiques qui s'avèrent souvent insuffisantes face à l'afflux des étudiants. Or, pendant ce temps d'autres établissements ne connaissent pas cet afflux et disposent de milliers de places pédagogiques. Une question qui donne à réfléchir tant le ministère est appelé à trouver des solutions idoines à cette équation. « Il faut absolument réfléchir à une nouvelle carte d'orientation pour les nouveaux bacheliers parce que les problèmes ne sont pas les mêmes sur tout le territoire » déclarait-il il y a quelques années déjà Abdelmalek Rahmani, le coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Le ministre ne semble pas avoir été à l'écoute puisque ce sera le même scénario cette année encore. Comme il en sera forcément de même pour l'encadrement des étudiants. En d'autres termes cette année encore le déficit en enseignants universitaires se fera sentir et ne manquera pas, par voie de conséquence, d'avoir des effets négatifs sur la qualité de l'enseignement. Il y a un manque d'enseignants avérés. Un déficit qui se chiffre par milliers. Il y a quelques années le Cnes chiffrait ce déficit à vingt-sept mille enseignants. Il y a quelques semaines, Abdelmalek Rahmani, le coordinateur du Cnes, affirmait encore que ce déficit est estimé à plus de 15.000 enseignants. C'est dire qu'un effort considérable reste à faire pour combler ce defcit. D'ici là c'est la qualité de l'enseignement qui en pâtira.