En plus du trafic de carburant qui a atteint son paroxysme ces dernières semaines, le trafic de drogue a, quant à lui, battu tous les records depuis l'indépendance. Cela dit, rien que pour les premiers six mois passés, les unités de la Gendarmerie nationale ont réussi de saisir 45 tonnes de drogue, alors que 75% de cette quantité a été interceptée à l'intérieur du pays et 25% au niveau du tracé frontalier. En plus du trafic de carburant qui a atteint son paroxysme ces dernières semaines, le trafic de drogue a, quant à lui, battu tous les records depuis l'indépendance. Cela dit, rien que pour les premiers six mois passés, les unités de la Gendarmerie nationale ont réussi de saisir 45 tonnes de drogue, alors que 75% de cette quantité a été interceptée à l'intérieur du pays et 25% au niveau du tracé frontalier. Lors d'une conférence de presse tenue hier au siège du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Benaâmane Mohamed Tahar a indiqué que plus de 45 tonnes de cannabis ont été saisies au cours des six premiers mois de l'année en cours. «Cela représente un record jamais égalé depuis l'indépendance de l'Algérie», exprime-t-il, tout en ajoutant, «la plupart des saisies de drogue ont été opérés dans des wilayas de l'intérieur, ce qui signifie que les réseaux de drogue ont réussi à franchir les frontières qui représentent la première ceinture sécuritaire du pays, toutefois ils ont fini par tomber dans la deuxième ceinture sécuritaire». Poursuivant son intervention, le colonel Benaâmane a dévoilé qu'au cours du 1er semestre 2013, plus de 2.900 personnes ont été interpellées dans le cadre de la lutte contre le trafic et la consommation du cannabis, alors que 79% ont été arrêtés pour consommation et 21% pour trafic de kif. Par ailleurs, l'intervenant a dévoilé, également, que plus de 800 contrebandiers ont été arrêtés et plus de 800.000 litres de carburant ont été saisis durant six mois de lutte sans relâche. «Nous sommes omniprésents dans les frontières et nous n'avons jamais baissé les bras et nous continuerons notre lutte contre toute forme de contrebande qui rentre dans le cadre du crime organisé», explique le colonel Benaâmane. En effet, le trafic de carburant a récemment pris une ampleur phénoménale ciblant plusieurs frontières du pays. De l'Est tout comme à l'Ouest voire même au Sud, les frontières algériennes ont été infestées par les réseaux de la contrebande, non seulement en carburant mais d'une diversité de produits. Qui sont ces contrebandiers ? Comment les réseaux de trafic arrivent-ils à recruter de jeunes contrebandiers certains âgés à peine de 18 ans ? Pour le conférencier, les opérations qui ont été menées par les gardes-frontières (GGF) durant des années ont montré que la plupart des contrebandiers sont sans profession. Des chômeurs âgés entre 18 et 40 ans deviennent des contrebandiers pour se faire de l'argent. «Parmi les 817 contrebandiers que nous avons interpellés ces six derniers mois avec leurs véhicules et les marchandises, 65% sont âgés entre 18 et 40 ans, alors que 66% des contrebandiers sont des célibataires, et 60% sont des chômeurs», révèle le colonel Benaâmane. Face à cette situation sociale des plus difficiles des jeunes sans profession, les réseaux de trafic de carburant et autres marchandises illégales ont investi dans la jeunesse algérienne issue des villes frontalières du pays afin de les convaincre et les enrôler pour devenir de nouveaux contrebandiers. Pis, beaucoup de jeunes Algériens, qui résident dans les villes frontalières, à l'image de Maghnia (Tlemcen) ou à l'Est à Tébessa, dès qu'ils bouclent l'âge de 18 ans recourent aux auto-écoles pour passer le permis pour poids lourd. Quel est leur objectif ? C'est en passant le permis pour poids lourd, dès cet âge, que ces jeunes arrivent à avoir une chance de devenir un nouveau contrebandier et gagner jusqu'à 7 millions de centimes pour chaque mission d'acheminement de carburant vers la Tunisie, le Maroc, la Libye, le Mali et le Niger. Lors d'une conférence de presse tenue hier au siège du commandement de la Gendarmerie nationale, le colonel Benaâmane Mohamed Tahar a indiqué que plus de 45 tonnes de cannabis ont été saisies au cours des six premiers mois de l'année en cours. «Cela représente un record jamais égalé depuis l'indépendance de l'Algérie», exprime-t-il, tout en ajoutant, «la plupart des saisies de drogue ont été opérés dans des wilayas de l'intérieur, ce qui signifie que les réseaux de drogue ont réussi à franchir les frontières qui représentent la première ceinture sécuritaire du pays, toutefois ils ont fini par tomber dans la deuxième ceinture sécuritaire». Poursuivant son intervention, le colonel Benaâmane a dévoilé qu'au cours du 1er semestre 2013, plus de 2.900 personnes ont été interpellées dans le cadre de la lutte contre le trafic et la consommation du cannabis, alors que 79% ont été arrêtés pour consommation et 21% pour trafic de kif. Par ailleurs, l'intervenant a dévoilé, également, que plus de 800 contrebandiers ont été arrêtés et plus de 800.000 litres de carburant ont été saisis durant six mois de lutte sans relâche. «Nous sommes omniprésents dans les frontières et nous n'avons jamais baissé les bras et nous continuerons notre lutte contre toute forme de contrebande qui rentre dans le cadre du crime organisé», explique le colonel Benaâmane. En effet, le trafic de carburant a récemment pris une ampleur phénoménale ciblant plusieurs frontières du pays. De l'Est tout comme à l'Ouest voire même au Sud, les frontières algériennes ont été infestées par les réseaux de la contrebande, non seulement en carburant mais d'une diversité de produits. Qui sont ces contrebandiers ? Comment les réseaux de trafic arrivent-ils à recruter de jeunes contrebandiers certains âgés à peine de 18 ans ? Pour le conférencier, les opérations qui ont été menées par les gardes-frontières (GGF) durant des années ont montré que la plupart des contrebandiers sont sans profession. Des chômeurs âgés entre 18 et 40 ans deviennent des contrebandiers pour se faire de l'argent. «Parmi les 817 contrebandiers que nous avons interpellés ces six derniers mois avec leurs véhicules et les marchandises, 65% sont âgés entre 18 et 40 ans, alors que 66% des contrebandiers sont des célibataires, et 60% sont des chômeurs», révèle le colonel Benaâmane. Face à cette situation sociale des plus difficiles des jeunes sans profession, les réseaux de trafic de carburant et autres marchandises illégales ont investi dans la jeunesse algérienne issue des villes frontalières du pays afin de les convaincre et les enrôler pour devenir de nouveaux contrebandiers. Pis, beaucoup de jeunes Algériens, qui résident dans les villes frontalières, à l'image de Maghnia (Tlemcen) ou à l'Est à Tébessa, dès qu'ils bouclent l'âge de 18 ans recourent aux auto-écoles pour passer le permis pour poids lourd. Quel est leur objectif ? C'est en passant le permis pour poids lourd, dès cet âge, que ces jeunes arrivent à avoir une chance de devenir un nouveau contrebandier et gagner jusqu'à 7 millions de centimes pour chaque mission d'acheminement de carburant vers la Tunisie, le Maroc, la Libye, le Mali et le Niger.