Depuis le début de l'année 2013, des actes lâches et ignobles ont été perpétrés essentiellement par des hommes à l'encontre de femmes généralement seules, portant le foulard. La montée de l'islamophobie est symptomatique de celle du Front national. Depuis le début de l'année 2013, des actes lâches et ignobles ont été perpétrés essentiellement par des hommes à l'encontre de femmes généralement seules, portant le foulard. La montée de l'islamophobie est symptomatique de celle du Front national. Depuis le début de l'année 2013, des actes lâches et ignobles ont été perpétrés essentiellement par des hommes à l'encontre de femmes généralement seules, portant le foulard. Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) a, en 2012, recensé « 369 actes islamophobes, dirigés contre des individus ou des institutions, contre 298 en 2011. Soit une augmentation de 25% ». Le CCIF évoque « Une constante dans les actes islamophobes : les femmes en sont les principales victimes. Parmi les cas d'agressions visant des individus, 87% ciblent des femmes. Les femmes voilées sont la première cible des agressions physiques, à 76%. ». Au rythme des agressions qui ont animé les mois de mai à juillet, ces chiffres peuvent encore augmenter. Deux nouvelles agressions, à caractère raciste et islamophobe, ont eu lieu à Reims. La première s'est produite le vendredi 12 juillet 2013 « dans un parc du centre-ville vers 16h. La victime, une jeune femme âgée de 18 ans, a été violemment agressée par un homme ». La seconde agression est survenue le samedi 13 juillet 2013 : « Une femme voilée s'est faite agressée en plein centre-ville par un homme. Ce dernier la frappa d'un violent coup de coude. La femme demanda alors des explications. Son agresseur lui répondit avec des insultes : "Sale Arabe, bougnoule". » Ces deux nouvelles affaires s'ajoutent à deux autres cas de violences à Argenteuil. Deux femmes ont été frappées car... femmes et musulmanes. Ces deux critères sont devenus une double peine pour certaines personnes. Ces deux filles voilées ont porté plainte pour agression à trois semaines d'intervalle, entre fin mai et mi–juin 2013. L'une des deux victimes raconte que deux hommes l'ont mise à terre, frappée et traitée de « sale Arabe » et de « sale musulmane », la deuxième victime a perdu son bébé après sa violente agression. Ces personnes sont devenu(e)s malgré elles le symbole du combat contre le racisme. Le politique doit se ressaisir et la justice doit dire, haut et fort, le droit et rappeler les principes du pacte social. Depuis le début de l'année 2013, des actes lâches et ignobles ont été perpétrés essentiellement par des hommes à l'encontre de femmes généralement seules, portant le foulard. Le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) a, en 2012, recensé « 369 actes islamophobes, dirigés contre des individus ou des institutions, contre 298 en 2011. Soit une augmentation de 25% ». Le CCIF évoque « Une constante dans les actes islamophobes : les femmes en sont les principales victimes. Parmi les cas d'agressions visant des individus, 87% ciblent des femmes. Les femmes voilées sont la première cible des agressions physiques, à 76%. ». Au rythme des agressions qui ont animé les mois de mai à juillet, ces chiffres peuvent encore augmenter. Deux nouvelles agressions, à caractère raciste et islamophobe, ont eu lieu à Reims. La première s'est produite le vendredi 12 juillet 2013 « dans un parc du centre-ville vers 16h. La victime, une jeune femme âgée de 18 ans, a été violemment agressée par un homme ». La seconde agression est survenue le samedi 13 juillet 2013 : « Une femme voilée s'est faite agressée en plein centre-ville par un homme. Ce dernier la frappa d'un violent coup de coude. La femme demanda alors des explications. Son agresseur lui répondit avec des insultes : "Sale Arabe, bougnoule". » Ces deux nouvelles affaires s'ajoutent à deux autres cas de violences à Argenteuil. Deux femmes ont été frappées car... femmes et musulmanes. Ces deux critères sont devenus une double peine pour certaines personnes. Ces deux filles voilées ont porté plainte pour agression à trois semaines d'intervalle, entre fin mai et mi–juin 2013. L'une des deux victimes raconte que deux hommes l'ont mise à terre, frappée et traitée de « sale Arabe » et de « sale musulmane », la deuxième victime a perdu son bébé après sa violente agression. Ces personnes sont devenu(e)s malgré elles le symbole du combat contre le racisme. Le politique doit se ressaisir et la justice doit dire, haut et fort, le droit et rappeler les principes du pacte social.