A huit jours de l'élection présidentielle, le gouvernement malien a accusé samedi les séparatistes touareg d'avoir violé le cessez-le-feu après des violences qui ont fait quatre morts en fin de semaine dans la ville de Kidal, dans le nord du pays. A huit jours de l'élection présidentielle, le gouvernement malien a accusé samedi les séparatistes touareg d'avoir violé le cessez-le-feu après des violences qui ont fait quatre morts en fin de semaine dans la ville de Kidal, dans le nord du pays. Cinq personnes, dont quatre responsables des services électoraux, ont, par ailleurs, été enlevés par des hommes armés samedi près de la ville de Tessalit, également dans le Nord. Un représentant des autorités locales a imputé cet enlèvement aux hommes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). A Kidal, longtemps bastion du MNLA, des affrontements ont opposé pendant deux jours des jeunes Touareg à la population noire. Des soldats maliens et des hommes de la Minusma, la force de paix de l'Onu, se sont déployés vendredi dans la ville pour y rétablir le calme. "Des hommes armés ont attaqué la population favorable au Mali dans la ville de Kidal, tuant quatre personnes", a déclaré dans un communiqué le gouvernement de Bamako, dénonçant une violation de la trêve signée en juin à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso voisin. Le MNLA a affirmé qu'aucun de ses combattants n'avait été impliqué dans les combats et qu'il respectait l'accord de Ouagadougou. Selon des habitants de Kidal, de jeunes Touareg sont descendus jeudi soir dans la ville, tirant des coups de feu et incendiant des véhicules. Le calme avait été brièvement rétabli après des interpellations effectuées par les Casques bleus de la Minusma mais des violences ont de nouveau éclaté vendredi. Quelque 200 soldats maliens sont arrivés ce mois-ci à Kidal dans le cadre de l'accord entre l'armée gouvernementale et le MNLA qui contrôlait la ville. L'élection présidentielle du 28 juillet est censée parachever le retour de la démocratie au Mali après le coup d'Etat de mars 2012 qui a débouché sur l'occupation pendant dix mois du Nord par les rebelles islamistes et touareg, jusqu'à l'intervention de l'armée française en janvier dernier. L'UA appelle toutes les parties prenantes politiques au Mali "à prendre les mesures nécessaires pour organiser des élections pacifiques en temps opportun" afin de réduire les tensions politiques sur le continent, indique un communiqué de l'UA publié samedi dernier. Cinq personnes, dont quatre responsables des services électoraux, ont, par ailleurs, été enlevés par des hommes armés samedi près de la ville de Tessalit, également dans le Nord. Un représentant des autorités locales a imputé cet enlèvement aux hommes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). A Kidal, longtemps bastion du MNLA, des affrontements ont opposé pendant deux jours des jeunes Touareg à la population noire. Des soldats maliens et des hommes de la Minusma, la force de paix de l'Onu, se sont déployés vendredi dans la ville pour y rétablir le calme. "Des hommes armés ont attaqué la population favorable au Mali dans la ville de Kidal, tuant quatre personnes", a déclaré dans un communiqué le gouvernement de Bamako, dénonçant une violation de la trêve signée en juin à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso voisin. Le MNLA a affirmé qu'aucun de ses combattants n'avait été impliqué dans les combats et qu'il respectait l'accord de Ouagadougou. Selon des habitants de Kidal, de jeunes Touareg sont descendus jeudi soir dans la ville, tirant des coups de feu et incendiant des véhicules. Le calme avait été brièvement rétabli après des interpellations effectuées par les Casques bleus de la Minusma mais des violences ont de nouveau éclaté vendredi. Quelque 200 soldats maliens sont arrivés ce mois-ci à Kidal dans le cadre de l'accord entre l'armée gouvernementale et le MNLA qui contrôlait la ville. L'élection présidentielle du 28 juillet est censée parachever le retour de la démocratie au Mali après le coup d'Etat de mars 2012 qui a débouché sur l'occupation pendant dix mois du Nord par les rebelles islamistes et touareg, jusqu'à l'intervention de l'armée française en janvier dernier. L'UA appelle toutes les parties prenantes politiques au Mali "à prendre les mesures nécessaires pour organiser des élections pacifiques en temps opportun" afin de réduire les tensions politiques sur le continent, indique un communiqué de l'UA publié samedi dernier.