La BAD appelle les pays à une plus grande capacité d'adaptation et à un renforcement de la coopération régionale... La BAD appelle les pays à une plus grande capacité d'adaptation et à un renforcement de la coopération régionale... Dans son rapport 2013 sur l'Afrique du Nord, la Banque africaine de développement (BAD) préconise une vision plus régionale et équilibrée. Ainsi, la BAD appelle les pays à une plus grande capacité d'adaptation et à un renforcement de la coopération régionale dans son rapport publié le 11 juillet 2013 sur l'Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie), indique le site de l'Observatoire économique méditerranéen basé à Marseille. Cette source souligne que "la première institution multilatérale de financement, dédiée au développement de l'Afrique, a engagé, depuis sa création, près de 13 milliards d'euros en Afrique du Nord sous forme de prêts et de dons. Dans ce rapport, elle mesure et évalue l'impact des crises récentes (alimentaire, financière, de la dette dans la zone euro et "printemps arabes") et des mesures gouvernementales prises en conséquence". Pour affronter les différentes crises, le rapport indique qu'il est nécessaire "de continuer à faire preuve de retenue en matière monétaire et budgétaire (...) de diversifier les partenaires commerciaux et financiers, d'investir dans l'agriculture et les sources d'énergie alternatives et de favoriser le développement des PME locales". Egalement, la BAD prône la libéralisation du commerce et la privatisation. Des mesures structurelles à mettre en place avec l'aide financière de partenaires locaux et internationaux et de "diaspora bonds", propose le rapport. L'Observatoire ajoute que "davantage concentrés sur le commerce international et les entreprises d'exportations, les pays nord-africains se seraient moins attachés au redressement des sociétés nationales ou au développement intérieur, lors de la crise financière de 2008, regrette la banque. Les PME, les travailleurs du secteur informel et les ménages les plus démunis ont été, selon la banque, particulièrement impactés dans la région. En Egypte, par exemple, la baisse des IDE (de 9% du PIB en 2007 à 3% en 2010) et des autres flux de capitaux privés" a créé de sérieux problèmes pour les entreprises (...) qui ont éprouvé beaucoup de difficultés à obtenir des crédits et à mobiliser des capitaux. La devise de la BAD consiste à dire aux pays concernés qu'il est impérieux de "savoir s'adapter et réduire son degré de dépendance". L'important est de prévoir les conjonctures économiques difficiles et anticiper sur les solutions appropriées pour contourner la crise financière. La BAD souligne également "l'importance de prévoir et de s'adapter aux situations d'urgence" en précisant "qu'en l'absence d'une forte capacité d'adaptation, les fragilités structurelles d'un pays" rendent l'économie plus vulnérable face aux crises. Lors de la crise alimentaire de 2007, le manque d'adaptation des pays nord-africains est venu compléter, selon le rapport, le mauvais ciblage des populations les plus durement touchées par la flambée des prix des produits alimentaires renforçant ainsi la "sensibilité aux fluctuations des prix internationaux, des transferts et investissements financiers". Il s'agit d'une capacité d'adaptation "qui permettrait aussi de réduire le degré de dépendance à l'importation de produits alimentaires et pétroliers (Egypte, Maroc et Tunisie) ou à l'exportation de produits pétroliers et gaziers (Algérie et Libye) représentant plus de 95 % de toutes leurs exportations. La BAD prône par ailleurs la mise en place de politiques d'amélioration de l'accessibilité matérielle et financière des denrées alimentaires importées et de la productivité agricole dans la région ainsi que la refonte des filets de sécurité sociale" poursuit-elle. Dans son rapport 2013 sur l'Afrique du Nord, la Banque africaine de développement (BAD) préconise une vision plus régionale et équilibrée. Ainsi, la BAD appelle les pays à une plus grande capacité d'adaptation et à un renforcement de la coopération régionale dans son rapport publié le 11 juillet 2013 sur l'Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie), indique le site de l'Observatoire économique méditerranéen basé à Marseille. Cette source souligne que "la première institution multilatérale de financement, dédiée au développement de l'Afrique, a engagé, depuis sa création, près de 13 milliards d'euros en Afrique du Nord sous forme de prêts et de dons. Dans ce rapport, elle mesure et évalue l'impact des crises récentes (alimentaire, financière, de la dette dans la zone euro et "printemps arabes") et des mesures gouvernementales prises en conséquence". Pour affronter les différentes crises, le rapport indique qu'il est nécessaire "de continuer à faire preuve de retenue en matière monétaire et budgétaire (...) de diversifier les partenaires commerciaux et financiers, d'investir dans l'agriculture et les sources d'énergie alternatives et de favoriser le développement des PME locales". Egalement, la BAD prône la libéralisation du commerce et la privatisation. Des mesures structurelles à mettre en place avec l'aide financière de partenaires locaux et internationaux et de "diaspora bonds", propose le rapport. L'Observatoire ajoute que "davantage concentrés sur le commerce international et les entreprises d'exportations, les pays nord-africains se seraient moins attachés au redressement des sociétés nationales ou au développement intérieur, lors de la crise financière de 2008, regrette la banque. Les PME, les travailleurs du secteur informel et les ménages les plus démunis ont été, selon la banque, particulièrement impactés dans la région. En Egypte, par exemple, la baisse des IDE (de 9% du PIB en 2007 à 3% en 2010) et des autres flux de capitaux privés" a créé de sérieux problèmes pour les entreprises (...) qui ont éprouvé beaucoup de difficultés à obtenir des crédits et à mobiliser des capitaux. La devise de la BAD consiste à dire aux pays concernés qu'il est impérieux de "savoir s'adapter et réduire son degré de dépendance". L'important est de prévoir les conjonctures économiques difficiles et anticiper sur les solutions appropriées pour contourner la crise financière. La BAD souligne également "l'importance de prévoir et de s'adapter aux situations d'urgence" en précisant "qu'en l'absence d'une forte capacité d'adaptation, les fragilités structurelles d'un pays" rendent l'économie plus vulnérable face aux crises. Lors de la crise alimentaire de 2007, le manque d'adaptation des pays nord-africains est venu compléter, selon le rapport, le mauvais ciblage des populations les plus durement touchées par la flambée des prix des produits alimentaires renforçant ainsi la "sensibilité aux fluctuations des prix internationaux, des transferts et investissements financiers". Il s'agit d'une capacité d'adaptation "qui permettrait aussi de réduire le degré de dépendance à l'importation de produits alimentaires et pétroliers (Egypte, Maroc et Tunisie) ou à l'exportation de produits pétroliers et gaziers (Algérie et Libye) représentant plus de 95 % de toutes leurs exportations. La BAD prône par ailleurs la mise en place de politiques d'amélioration de l'accessibilité matérielle et financière des denrées alimentaires importées et de la productivité agricole dans la région ainsi que la refonte des filets de sécurité sociale" poursuit-elle.