Les Tunisiens redoutent le scénario "algérien". Les terroristes font "feu" de tout bois en Tunisie ces derniers jours. Assassinats de personnalités politiques ciblées et des membres des forces de sécurité. L'évolution de la situation sécuritaire et politique n'incite guère à l'optimiste. Les Tunisiens redoutent le scénario "algérien". Les terroristes font "feu" de tout bois en Tunisie ces derniers jours. Assassinats de personnalités politiques ciblées et des membres des forces de sécurité. L'évolution de la situation sécuritaire et politique n'incite guère à l'optimiste. Crise politique autour du sort du gouvernement dirigé par Ennahda sur fond de crise sociale et sécuritaire font que la Tunisie plonge dans des lendemains incertains. L'embuscade tendue, lundi, dans la région de Jebel Chaâmbi, près de la frontière algérienne, contre une patrouille de l'armée tunisienne marque indéniablement une escalade dangereuse dans la situation sécuritaire dans ce pays. Huit soldats tunisiens ont été tués dans ce guet-apens lors d'échanges de tirs avec un groupe terroriste alors qu'ils effectuaient un ratissage à Jebel Chaâmbi. Le lendemain, dans la nuit de mardi à mercredi, c'est un autre corps de sécurité d'être la cible des terroristes. Une bombe artisanale a explosé au passage d'une voiture de la Garde nationale (gendarmerie) près de Mhamdia, à 30 km au sud de la capitale Tunis, sans faire de victimes. Ces actes terroristes viennent après les attentats meurtriers ayant ciblé des opposants tunisiens, le leader du Front de gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi membre de l'Assemblé nationale constituante et coordinateur général du Mouvement populaire. L'escalade va crescendo. Le mode opératoire des terroristes tunisiens dans l'attentat terroriste qui a visé les agents des forces militaires au Mont Châambi, ressemble de près aux stratégies adoptées par Al-Qaida au Maghreb islamique. Certains observateurs, redoutent une activité terroriste plus intense dans les prochains jours. Lors des opérations de ratissage qui ont suivi l'assaut qui a couté la vie à 8 soldats de l'armée, 4 nouvelles mines ont été découvertes, sur les lieux même de l'embuscade. Les mines ont été désamorcées avant qu'elles n'explosent et ont été transportées à la caserne militaire selon une source militaire. Il est sûr que les groupes armés se préparent pour d'autres attentats terroristes sur le territoire tunisien, visant les institutions de l'Etat, les politiciens, les intellectuels et les zones touristiques. Bras de fer politique Une stratégie destructrice mise en œuvre par les terroristes algériens pour tétaniser la population et introduire le sentiment de peur qui pourrait paralyser l'activité normale du pays. La recrudescence des actes terroristes survient alors que la troïka au pouvoir emmenée par islamistes d'Ennahda et leurs détracteurs poursuivent leur bras de fer politique autour du sort du gouvernement. Crise sécuritaire, doublée d'une crise politique qui plonge la Tunisie dans des lendemains incertains. La crise politique exacerbent les tensions, même si après l'attaque de Jebel Chaâmbi, les islamistes d'Ennahda, qui dirigent le gouvernement font des concessions pour calmer la rue tunisienne. Les opposants, eux, campent sur leur position. Ils réclament une refonte totale de l'équipe au pouvoir voire même la dissolution de l'Assemblée nationale constituante (ANC) élue en octobre 2011 mais dont les travaux sont paralysés. Les islamistes veulent, eux, maintenir leur contrôle sur le cabinet quitte à l'élargir. Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré, hier, à l'issue d'une réunion avec le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jâafer, qu'il est prêt à toutes les formes du dialogue dans le cadre du respect des institutions émanant de la légitimité et notamment l'Assemblée. «L'ANC est la ligne rouge à ne pas franchir car elle est l'origine même de la légitimité», a martelé la figure de proue dans une déclaration à Mosaique Fm. Rached Ghannouchi a déclaré que son mouvement est prêt à tendre la main à toutes les composantes de la société civile et la classe politique, pour sortir le pays de cette crise. Il a émis le vœu de voir la Tunisie gouvernée par un front le plus large possible. Dans une interview accordée ce mardi, 30 juillet 2013, à la chaîne nationale Al Wataniya, le chef du gouvernement provisoire Ali Laarayedh a rappelé les six points de son initiative, trois points concernent l'Assemblée nationale constituante et les trois autres relatifs au gouvernement. Il a, dans ce cadre, insisté sur le maintien de l'ANC et de ses prérogatives. Le Chef du gouvernement provisoire a réaffirmé de favoriser le dialogue entre les différentes forces politiques pour parvenir à une sortie de la crise que connaît le pays. Il s'est également dit favorable à un élargissement du gouvernement avec, éventuellement, un gouvernement d'union nationale. Au sein du gouvernement, certains membres ont démissionné. Sur le plan institutionnel, malgré les promesses d'élections le 17 décembre 2013 formulées lundi par le Premier ministre, Ali Larayedh, aucune avancée n'est en vue. Une soixantaine de députés sur 217 boycottent l'ANC pour en obtenir la dissolution, et parmi les autres aucun compromis n'est en vue sur le projet de Constitution en cours de rédaction depuis octobre 2011, condition pour la tenue d'un scrutin et d'institutions pérennes. Chaque camp organise la nuit, après la rupture du jeûne, des manifestations à Tunis et en province qui sont régulièrement émaillées de heurts même si jusqu'à présent le nombre des manifestants reste modéré. L'impasse politique, associée à la menace terroriste, inquiète vivement l'ensemble de la population qui craint que la Tunisie ne bascule dans le chaos. Crise politique autour du sort du gouvernement dirigé par Ennahda sur fond de crise sociale et sécuritaire font que la Tunisie plonge dans des lendemains incertains. L'embuscade tendue, lundi, dans la région de Jebel Chaâmbi, près de la frontière algérienne, contre une patrouille de l'armée tunisienne marque indéniablement une escalade dangereuse dans la situation sécuritaire dans ce pays. Huit soldats tunisiens ont été tués dans ce guet-apens lors d'échanges de tirs avec un groupe terroriste alors qu'ils effectuaient un ratissage à Jebel Chaâmbi. Le lendemain, dans la nuit de mardi à mercredi, c'est un autre corps de sécurité d'être la cible des terroristes. Une bombe artisanale a explosé au passage d'une voiture de la Garde nationale (gendarmerie) près de Mhamdia, à 30 km au sud de la capitale Tunis, sans faire de victimes. Ces actes terroristes viennent après les attentats meurtriers ayant ciblé des opposants tunisiens, le leader du Front de gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi membre de l'Assemblé nationale constituante et coordinateur général du Mouvement populaire. L'escalade va crescendo. Le mode opératoire des terroristes tunisiens dans l'attentat terroriste qui a visé les agents des forces militaires au Mont Châambi, ressemble de près aux stratégies adoptées par Al-Qaida au Maghreb islamique. Certains observateurs, redoutent une activité terroriste plus intense dans les prochains jours. Lors des opérations de ratissage qui ont suivi l'assaut qui a couté la vie à 8 soldats de l'armée, 4 nouvelles mines ont été découvertes, sur les lieux même de l'embuscade. Les mines ont été désamorcées avant qu'elles n'explosent et ont été transportées à la caserne militaire selon une source militaire. Il est sûr que les groupes armés se préparent pour d'autres attentats terroristes sur le territoire tunisien, visant les institutions de l'Etat, les politiciens, les intellectuels et les zones touristiques. Bras de fer politique Une stratégie destructrice mise en œuvre par les terroristes algériens pour tétaniser la population et introduire le sentiment de peur qui pourrait paralyser l'activité normale du pays. La recrudescence des actes terroristes survient alors que la troïka au pouvoir emmenée par islamistes d'Ennahda et leurs détracteurs poursuivent leur bras de fer politique autour du sort du gouvernement. Crise sécuritaire, doublée d'une crise politique qui plonge la Tunisie dans des lendemains incertains. La crise politique exacerbent les tensions, même si après l'attaque de Jebel Chaâmbi, les islamistes d'Ennahda, qui dirigent le gouvernement font des concessions pour calmer la rue tunisienne. Les opposants, eux, campent sur leur position. Ils réclament une refonte totale de l'équipe au pouvoir voire même la dissolution de l'Assemblée nationale constituante (ANC) élue en octobre 2011 mais dont les travaux sont paralysés. Les islamistes veulent, eux, maintenir leur contrôle sur le cabinet quitte à l'élargir. Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré, hier, à l'issue d'une réunion avec le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jâafer, qu'il est prêt à toutes les formes du dialogue dans le cadre du respect des institutions émanant de la légitimité et notamment l'Assemblée. «L'ANC est la ligne rouge à ne pas franchir car elle est l'origine même de la légitimité», a martelé la figure de proue dans une déclaration à Mosaique Fm. Rached Ghannouchi a déclaré que son mouvement est prêt à tendre la main à toutes les composantes de la société civile et la classe politique, pour sortir le pays de cette crise. Il a émis le vœu de voir la Tunisie gouvernée par un front le plus large possible. Dans une interview accordée ce mardi, 30 juillet 2013, à la chaîne nationale Al Wataniya, le chef du gouvernement provisoire Ali Laarayedh a rappelé les six points de son initiative, trois points concernent l'Assemblée nationale constituante et les trois autres relatifs au gouvernement. Il a, dans ce cadre, insisté sur le maintien de l'ANC et de ses prérogatives. Le Chef du gouvernement provisoire a réaffirmé de favoriser le dialogue entre les différentes forces politiques pour parvenir à une sortie de la crise que connaît le pays. Il s'est également dit favorable à un élargissement du gouvernement avec, éventuellement, un gouvernement d'union nationale. Au sein du gouvernement, certains membres ont démissionné. Sur le plan institutionnel, malgré les promesses d'élections le 17 décembre 2013 formulées lundi par le Premier ministre, Ali Larayedh, aucune avancée n'est en vue. Une soixantaine de députés sur 217 boycottent l'ANC pour en obtenir la dissolution, et parmi les autres aucun compromis n'est en vue sur le projet de Constitution en cours de rédaction depuis octobre 2011, condition pour la tenue d'un scrutin et d'institutions pérennes. Chaque camp organise la nuit, après la rupture du jeûne, des manifestations à Tunis et en province qui sont régulièrement émaillées de heurts même si jusqu'à présent le nombre des manifestants reste modéré. L'impasse politique, associée à la menace terroriste, inquiète vivement l'ensemble de la population qui craint que la Tunisie ne bascule dans le chaos.