Le gouvernement veut mettre de l'ordre dans le secteur de la santé, particulièrement s'agissant du volet relatif à la gestion de tout ce qui touche aux équipements médicaux. L'exécutif vient, à ce titre, de créer une agence. Le gouvernement veut mettre de l'ordre dans le secteur de la santé, particulièrement s'agissant du volet relatif à la gestion de tout ce qui touche aux équipements médicaux. L'exécutif vient, à ce titre, de créer une agence. Le décret exécutif numéro 13-22018 juin 2013 portant création d'une Agence nationale de gestion des réalisations et d'équipement des établissements de santé a été publié au Journal officiel numéro 33 du 26 juin dernier. Tout porte à croire que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ambitionne de mettre fin à l'anarchie qui caractérise la gestion des équipements médicaux des établissements de santé. Une anarchie qui coûte au Trésor public des sommes astronomiques alors que, parfois pour ne pas dite souvent, ces équipement sont laissés à l'abandon dans les hôpitaux du pays. L'agence, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial, est placée sous la tutelle du ministère de la Santé. Cette agence mène aussi, selon l'article 5 du décret exécutif, au nom de l'Etat et pour son propre compte la réalisation des établissements de santé. Les missions de l'agence en matière d'équipements de santé sont précisées par l'article 7 du décret exécutif. L'agence réalise ainsi, pour le compte du ministre de la Santé des opérationsd'acquisitions d'équipements. Elle élabore et exécute les programmes d'acquisition d'équipements médicaux sur la base de plans d'équipements validés par le ministre chargé de la Santé. De plus, elle est aussi chargée de procéder à l'acquisition des équipements médicaux au profit des établissements publics de santé, d'assister les hôpitaux en matière de pré-installation des équipements et d'en assurer le suivi, de veiller à la formation des personnels utilisateurs de ces équipements. Comme elle a pour prérogative d'élaborer les cahiers des charges et lancer des appels d'offres, de procéder à la réception des équipements dans les conditions normales de gestion et de mise en fonctionnement et d'assurer sur des bases contractuelles la maintenance des équipements. C'est dire que cette agence contrôle tout le processus d'acquisition et de gestion des équipements médicaux. Il est certain que la création de cette agence va, inévitablement, déranger beaucoup d'intérêts et de lobbies qui, jusque-là, faisaient main basse sur ce secteur des équipements médicaux. Un secteur qui bénéficie d'une grande enveloppe financière et qui était fort mal gérée. Des milliards de dinars de matériels et d'appareillages partaient en fumée puisque tous ces équipements étaient laissés quelque fois à l'abandon dans les cartons et ne beneficaient ainsi aucunement aux malades. Tous les ministres de la Santé qui se sont succédé à la tête du secteur n'ont rien pu faire pour mettre fin à cette situation prouvant leur impuissance face à la puissance des lobbies. Exemple l'ex-ministre de la Santé, Djamal Ould Abbes, révèle que des équipements ophtalmologiques de pointe d'une valeur de trois milliards DA sont demeurés emballés dans des cartons au niveau des CHU durant des années et n'ont jamais été utilisés. Une autre fois, ce même ministre a révélé que sur les 73.000 appareils d'équipements d'imagerie achetés par l'Etat, 10.000 unités étaient en panne. Le exemples sont légion et on peut les multiplier à l'infini. Des exemples qui attestent d' d'une mauvaise gestion avérée, presque criminelle qui coûte très cher au budget de l'Etat. L'agence, qui est dotée par l'Etat d'un fonds initial dont le montant sera fixé par arrêté conjoint du ministre chargé de la Santé et le ministre chargé des Finances, est-elle en mesure de mettre fin à l'anarchie ? Le décret exécutif numéro 13-22018 juin 2013 portant création d'une Agence nationale de gestion des réalisations et d'équipement des établissements de santé a été publié au Journal officiel numéro 33 du 26 juin dernier. Tout porte à croire que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ambitionne de mettre fin à l'anarchie qui caractérise la gestion des équipements médicaux des établissements de santé. Une anarchie qui coûte au Trésor public des sommes astronomiques alors que, parfois pour ne pas dite souvent, ces équipement sont laissés à l'abandon dans les hôpitaux du pays. L'agence, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial, est placée sous la tutelle du ministère de la Santé. Cette agence mène aussi, selon l'article 5 du décret exécutif, au nom de l'Etat et pour son propre compte la réalisation des établissements de santé. Les missions de l'agence en matière d'équipements de santé sont précisées par l'article 7 du décret exécutif. L'agence réalise ainsi, pour le compte du ministre de la Santé des opérationsd'acquisitions d'équipements. Elle élabore et exécute les programmes d'acquisition d'équipements médicaux sur la base de plans d'équipements validés par le ministre chargé de la Santé. De plus, elle est aussi chargée de procéder à l'acquisition des équipements médicaux au profit des établissements publics de santé, d'assister les hôpitaux en matière de pré-installation des équipements et d'en assurer le suivi, de veiller à la formation des personnels utilisateurs de ces équipements. Comme elle a pour prérogative d'élaborer les cahiers des charges et lancer des appels d'offres, de procéder à la réception des équipements dans les conditions normales de gestion et de mise en fonctionnement et d'assurer sur des bases contractuelles la maintenance des équipements. C'est dire que cette agence contrôle tout le processus d'acquisition et de gestion des équipements médicaux. Il est certain que la création de cette agence va, inévitablement, déranger beaucoup d'intérêts et de lobbies qui, jusque-là, faisaient main basse sur ce secteur des équipements médicaux. Un secteur qui bénéficie d'une grande enveloppe financière et qui était fort mal gérée. Des milliards de dinars de matériels et d'appareillages partaient en fumée puisque tous ces équipements étaient laissés quelque fois à l'abandon dans les cartons et ne beneficaient ainsi aucunement aux malades. Tous les ministres de la Santé qui se sont succédé à la tête du secteur n'ont rien pu faire pour mettre fin à cette situation prouvant leur impuissance face à la puissance des lobbies. Exemple l'ex-ministre de la Santé, Djamal Ould Abbes, révèle que des équipements ophtalmologiques de pointe d'une valeur de trois milliards DA sont demeurés emballés dans des cartons au niveau des CHU durant des années et n'ont jamais été utilisés. Une autre fois, ce même ministre a révélé que sur les 73.000 appareils d'équipements d'imagerie achetés par l'Etat, 10.000 unités étaient en panne. Le exemples sont légion et on peut les multiplier à l'infini. Des exemples qui attestent d' d'une mauvaise gestion avérée, presque criminelle qui coûte très cher au budget de l'Etat. L'agence, qui est dotée par l'Etat d'un fonds initial dont le montant sera fixé par arrêté conjoint du ministre chargé de la Santé et le ministre chargé des Finances, est-elle en mesure de mettre fin à l'anarchie ?