Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, somme les «permanenciers» d'assurer le service les jours de l'Aïd. Des listes de commerçants devant ouvrir leurs magasins sont établis par la wilaya. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, somme les «permanenciers» d'assurer le service les jours de l'Aïd. Des listes de commerçants devant ouvrir leurs magasins sont établis par la wilaya. Des sanctions sont prévus pour les défaillants. La permanence sera-t-elle solution idoine pour éviter les «jours sans» des fêtes ? Test de vérité pour le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui s'est engagé à obliger les commerçants à assurer le «service minimum» durant les jours de l'Aïd. Effet d'annonce ou réelle volonté du ministre du Commerce de consacrer «les bonnes pratiques commerciales» qui ont cours durant les fêtes dans d'autres pays. Les commerçants entendront-ils la voix de la raison, cette année pour assurer un tant soit peu la mission dont ils sont redevables des consommateurs ? Chaque année à la même période, les jours de l'Aïd, la grande préoccupation des Algériens est l'approvisionnement durant ces jours des produits de première nécessité. Chaque année, c'est la même rengaine qui est chantée par les responsables du Commerce et de l'UGCAA. «La disponibilité en produits alimentaires sera assurée durant les jours de l'Aïd», rassuraient-ils à l'approche des jours de fête. Les commerçants, eux, n'en font qu'à leur tête. Certains «vrais» commerçants qui s'estiment liés par un contrat moral avec les consommateurs, ouvrent leurs magasins. Tandis que d'autres, les plus nombreux, faisant fi des devoirs et obligations envers leurs clients, baissaient le rideau pour les jours de l'Aïd et même au delà, privant des millions de consommateurs d'un approvisionnement régulier en denrées et produits de première nécessité. La situation sera-t-elle différente cette année ? La politique de la carotte n'a pas remis dans le droit chemin les marchands. Place à celle du bâton pour contraindre les commerçants à se plier à la bonne pratique commerciale. Ce n'est pas tous les commerçants qui sont concernés par l'ouverture de leurs magasins les jours de l'Aïd. Un système des permanences sera mis en œuvre pendant ces jours de fête. Un programme portant sur les activités des commerçants concernés par la permanence durant les deux jours de l'Aïd sera établi par la wilaya. Sera-t-il la bonne solution ? Le ministredu Commerce, Mustapha Benbada, croit dur comme fer au succès de cette mesure. Et pour mettre tous les atouts de son côté, il a menacé de sévir et d'opérer des sanctions contre les commerçants qui ne respecteront pas le programme des permanences dûment établi par les walis. Il reste à savoir si cette mesure sera appliquée par les concernés. «Les commerçants qui ne se soumettront pas à cette décision verront leurs commerces fermés pendant un mois», a-t-il déclaré, ajoutant «qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes durant l'Aïd. Un approvisionnement du marché en produits de base, notamment le pain et le lait, durant les deux jours de l'Aïd sera en principe assuré par les commerçants concernés par les permanences". Parole de Benbada. Il en est de même pour les fruits et légumes. "Les listes sont à l'étude dans les bureaux de l'Union à travers le territoire national", selon Salah Souileh, le syndicaliste de l'UGCAA. Selon lui, cette mesure touchera, outre les boulangers et les marchands de fruits et légumes, les pharmaciens, les bouchers, les stations- service, les grossistes et même les minoteries, les restaurants, les producteurs de lait. À propos des sanctions prévues contre les contrevenants, Salah Souilah a précisé que «ceux qui ne répondront pas favorablement à cet appel, et s'ils sont désignés pour assurer une permanence, seront passibles d'un mois de fermeture et d'une amende ». Toutefois, à 3 ou 4 jours de l'Aïd, les consommateurs ne voient pas venir les listes des permanences de leur quartier. Où seront-t-elle affichées pour que les ménages puissent les consulter et s'adresser à qui de droit pour signaler la défaillance du «permanencier» dans son secteur ? Il reste à savoir aussi si les producteurs et grossistes daignent, eux, satisfaire les commandes des marchands en cas de rupture de stock durant les deux ou trois de fête. Et quelle sera la part du commerçant notamment ceux des produits agricoles frais en cas de manquement du producteur. L'on se souvient que l'une des causes qu'ont avancée certains commerçants pour justifier la fermeture de leurs magasins les jours de fête, est la rupture des stocks. Ce sera donc un test pour Benbada et pour les commerçants «permanenciers». Qui aura le dernier mot. Certains commerçants commencent déjà à avertir qu'ils tiennent à perpétuer la tradition qu'ils ont toujours observée : la sacro-sainte visite familiale pour les parents et les proches. Des sanctions sont prévus pour les défaillants. La permanence sera-t-elle solution idoine pour éviter les «jours sans» des fêtes ? Test de vérité pour le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui s'est engagé à obliger les commerçants à assurer le «service minimum» durant les jours de l'Aïd. Effet d'annonce ou réelle volonté du ministre du Commerce de consacrer «les bonnes pratiques commerciales» qui ont cours durant les fêtes dans d'autres pays. Les commerçants entendront-ils la voix de la raison, cette année pour assurer un tant soit peu la mission dont ils sont redevables des consommateurs ? Chaque année à la même période, les jours de l'Aïd, la grande préoccupation des Algériens est l'approvisionnement durant ces jours des produits de première nécessité. Chaque année, c'est la même rengaine qui est chantée par les responsables du Commerce et de l'UGCAA. «La disponibilité en produits alimentaires sera assurée durant les jours de l'Aïd», rassuraient-ils à l'approche des jours de fête. Les commerçants, eux, n'en font qu'à leur tête. Certains «vrais» commerçants qui s'estiment liés par un contrat moral avec les consommateurs, ouvrent leurs magasins. Tandis que d'autres, les plus nombreux, faisant fi des devoirs et obligations envers leurs clients, baissaient le rideau pour les jours de l'Aïd et même au delà, privant des millions de consommateurs d'un approvisionnement régulier en denrées et produits de première nécessité. La situation sera-t-elle différente cette année ? La politique de la carotte n'a pas remis dans le droit chemin les marchands. Place à celle du bâton pour contraindre les commerçants à se plier à la bonne pratique commerciale. Ce n'est pas tous les commerçants qui sont concernés par l'ouverture de leurs magasins les jours de l'Aïd. Un système des permanences sera mis en œuvre pendant ces jours de fête. Un programme portant sur les activités des commerçants concernés par la permanence durant les deux jours de l'Aïd sera établi par la wilaya. Sera-t-il la bonne solution ? Le ministredu Commerce, Mustapha Benbada, croit dur comme fer au succès de cette mesure. Et pour mettre tous les atouts de son côté, il a menacé de sévir et d'opérer des sanctions contre les commerçants qui ne respecteront pas le programme des permanences dûment établi par les walis. Il reste à savoir si cette mesure sera appliquée par les concernés. «Les commerçants qui ne se soumettront pas à cette décision verront leurs commerces fermés pendant un mois», a-t-il déclaré, ajoutant «qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes durant l'Aïd. Un approvisionnement du marché en produits de base, notamment le pain et le lait, durant les deux jours de l'Aïd sera en principe assuré par les commerçants concernés par les permanences". Parole de Benbada. Il en est de même pour les fruits et légumes. "Les listes sont à l'étude dans les bureaux de l'Union à travers le territoire national", selon Salah Souileh, le syndicaliste de l'UGCAA. Selon lui, cette mesure touchera, outre les boulangers et les marchands de fruits et légumes, les pharmaciens, les bouchers, les stations- service, les grossistes et même les minoteries, les restaurants, les producteurs de lait. À propos des sanctions prévues contre les contrevenants, Salah Souilah a précisé que «ceux qui ne répondront pas favorablement à cet appel, et s'ils sont désignés pour assurer une permanence, seront passibles d'un mois de fermeture et d'une amende ». Toutefois, à 3 ou 4 jours de l'Aïd, les consommateurs ne voient pas venir les listes des permanences de leur quartier. Où seront-t-elle affichées pour que les ménages puissent les consulter et s'adresser à qui de droit pour signaler la défaillance du «permanencier» dans son secteur ? Il reste à savoir aussi si les producteurs et grossistes daignent, eux, satisfaire les commandes des marchands en cas de rupture de stock durant les deux ou trois de fête. Et quelle sera la part du commerçant notamment ceux des produits agricoles frais en cas de manquement du producteur. L'on se souvient que l'une des causes qu'ont avancée certains commerçants pour justifier la fermeture de leurs magasins les jours de fête, est la rupture des stocks. Ce sera donc un test pour Benbada et pour les commerçants «permanenciers». Qui aura le dernier mot. Certains commerçants commencent déjà à avertir qu'ils tiennent à perpétuer la tradition qu'ils ont toujours observée : la sacro-sainte visite familiale pour les parents et les proches.