Daniel Galvan, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour le viol de 11 enfants, a été gracié par le roi Mohammed VI. Une décision qui indigne les Marocains qui sont descendus en nombre vendredi soir dans les rues de Rabat. Daniel Galvan, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour le viol de 11 enfants, a été gracié par le roi Mohammed VI. Une décision qui indigne les Marocains qui sont descendus en nombre vendredi soir dans les rues de Rabat. Rarement une décision du roi Mohammed VI avait autant indigné les Marocains. Mardi, un Espagnol, condamné pour pédophilie, a été gracié par le souverain. Cette libération a provoqué une vague d'indignation dans le pays. Vendredi soir, plusieurs milliers de personnes ont tenté de se rassembler devant le Parlement à Rabat, mais la police est intervenue pour dissiper les manifestants. Retour sur la polémique. Mardi, le roi du Maroc Mohammed VI a "ordonné la libération de 48 prisonniers espagnols (...) en réponse à une demande formulée en ce sens par le roi Juan Carlos", qui a effectué à la mi-juillet une visite officielle dans le royaume. Le dernier de la liste Daniel Galvan, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des abus sexuels sur 11 enfants âgés de 4 à 15 ans. Il avait été incarcéré à la prison de Kenitra, au nord de Rabat. Selon son avocat, Daniel Galvan aurait déjà rejoint sa patrie d'origine. "Il sera interdit d'entrée au Maroc", a précisé le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid. Qui est Daniel Galvan ? Agé de 60 ans, Daniel Galvan était expatrié au Maroc depuis plusieurs années. Il affirmait être professeur des océaniques à l'université de Murcie mais le quotidien espagnol El Païs n'a trouvé aucune trace de sa présence dans les listings de l'établissement. Selon le site d'information marocain, Lakome, il pourrait être un espion des services de renseignents espagnols. Mohamed Benjedou, l'avocat de Galvan, a en effet indiqué que son client lui avait confié être un officier de l'armée irakienne qui avait collaboré avec les services étrangers pour renverser le dictateur Saddam Hussein. Rarement une décision du roi Mohammed VI avait autant indigné les Marocains. Mardi, un Espagnol, condamné pour pédophilie, a été gracié par le souverain. Cette libération a provoqué une vague d'indignation dans le pays. Vendredi soir, plusieurs milliers de personnes ont tenté de se rassembler devant le Parlement à Rabat, mais la police est intervenue pour dissiper les manifestants. Retour sur la polémique. Mardi, le roi du Maroc Mohammed VI a "ordonné la libération de 48 prisonniers espagnols (...) en réponse à une demande formulée en ce sens par le roi Juan Carlos", qui a effectué à la mi-juillet une visite officielle dans le royaume. Le dernier de la liste Daniel Galvan, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des abus sexuels sur 11 enfants âgés de 4 à 15 ans. Il avait été incarcéré à la prison de Kenitra, au nord de Rabat. Selon son avocat, Daniel Galvan aurait déjà rejoint sa patrie d'origine. "Il sera interdit d'entrée au Maroc", a précisé le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid. Qui est Daniel Galvan ? Agé de 60 ans, Daniel Galvan était expatrié au Maroc depuis plusieurs années. Il affirmait être professeur des océaniques à l'université de Murcie mais le quotidien espagnol El Païs n'a trouvé aucune trace de sa présence dans les listings de l'établissement. Selon le site d'information marocain, Lakome, il pourrait être un espion des services de renseignents espagnols. Mohamed Benjedou, l'avocat de Galvan, a en effet indiqué que son client lui avait confié être un officier de l'armée irakienne qui avait collaboré avec les services étrangers pour renverser le dictateur Saddam Hussein.