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Le parquet de Milan lance un mandat d'arrêt contre Farid Bedjaoui
Affaire Sonatrach II
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 08 - 2013

Les investigations se sont accélérées en Italie dans l'affaire des fonds versés à des dirigeants algériens. Premières personnes visées par les enquêteurs italiens versés dans cette affaire qui continuent de défrayer la chronique tant en Algérie qu'en Italie.
Les investigations se sont accélérées en Italie dans l'affaire des fonds versés à des dirigeants algériens. Premières personnes visées par les enquêteurs italiens versés dans cette affaire qui continuent de défrayer la chronique tant en Algérie qu'en Italie.
Sale temps pour Farid Bedjaoui fortement soupçonné d‘être trempé dans un scandale de corruption impliquant le groupe pétrolier ENI en Algérie à travers sa filiale Saïpem en Algérie. Dans cette affaire, la société Italienne d‘ingénierie et d‘exploration pétrolière, Saipem, filiale du géant pétrolier ENI, est soupçonnée d‘avoir versé, jusqu‘en 2009, des pots-de-vin à des agents de Sonatrach dont plusieurs dirigeants avaient dû démissionner à la suite de cette affaire. Selon le quotidien italien, Corriere della Sera qui a rapporté hier l‘information, le parquet de Milan a lancé un mandat d‘arrêt international contre Farid Bedjaoui,
En outre, la justice italienne cherche à saisir une somme de 123 millions de dollars déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui, bras droit de l‘ex-ministre de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil. La même source indique que « plus de 100 millions de dollars » se trouveraient à Singapour sur des comptes contrôlés par Bedjaoui et 23 autres millions seraient à Hong Kong, selon la même source. Selon la juge Italienne, Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu, en Algérie, sept contrats d‘une valeur totale de huit milliards d‘euros.
Pour obtenir ces marchés, le groupe a payé 197 millions de dollars de pots-de-vin présentés comme « frais d‘intermédiation » de la Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong gérée par le syndic algérien, Samyr Ourayed, mais en réalité appartenant à Farid Bedjaoui, 44 ans, titulaire d‘un passeport français et résidant à Dubaï. Il est à rappeler que cette affaire a eu un grand retentissement en Italie, faisant « tomber » de nombreux cadres dirigeants de Saïpem.
Le patron de Saipem, Pietro Tali, a démissionné en décembre dernier à la suite de cette affaire, tandis que le groupe a suspendu « à titre préventif » Pietro Varone, responsable de la division ingénierie et construction, ainsi qu‘un autre manager. Varone est considéré comme la cheville ouvrière de cette opération de corruption. Il a été arrêté, dans le plus grand secret, le 28 juillet dernier, le jour même où le parquet de Milan lançait le mandat d‘arrêt contre Farid Bedjaoui.
L‘ancien directeur des opérations de Saipem, Pietro Varone, quelques semaines avant son arrestation, a ainsi fait des aveux importants, à commencer par le fait que « Perle Partners et Bedjaoui sont la même chose », et que « Bedjaoui m‘a dit explicitement qu‘il donnait de l‘argent au ministre de l‘Energie Chakib Khelil ».
Il a ajouté que les contacts avec le ministre dans le cadre du contrat « Menzel Ledjimet East » avaient été soutenus au plus haut niveau par le P.-dg d‘ ENI, Paolo Scaroni, et que les trois personnages principaux, à savoir Khelil, Scaroni et Bedjaoui, s‘étaient rencontrés plusieurs fois à Paris, Vienne et Milan. Pour rappel, la justice italienne a révélé plusieurs affaires de corruption dans l‘octroi de marchés entre Sonatrach et ses partenaires à la fin des années 2000.
Pour mettre au jour ces opérations financières frauduleuses, le parquet de Milan s‘est appuyé sur les aveux de Tullio Orsi, ex-directeur général de Saipem Algérie, lui-même impliqué dans les malversations et qui a choisi de collaborer avec la justice pour pouvoir bénéficier de la clémence des juges. Selon lui, Chakib Khelil, 74 ans ex-ministre algérien de l‘Energie et des Mines entre décembre 1999 et mai 2010, poste qu‘il a a cumulé avec la présidence du groupe Sonatrach entre 2001 et 2003, est au cœur de ce système. Le montant des commissions aurait été négocié entre des dirigeants d‘Eni, parmi lesquels Paolo Scaroni, et des responsables algériens.
Sale temps pour Farid Bedjaoui fortement soupçonné d‘être trempé dans un scandale de corruption impliquant le groupe pétrolier ENI en Algérie à travers sa filiale Saïpem en Algérie. Dans cette affaire, la société Italienne d‘ingénierie et d‘exploration pétrolière, Saipem, filiale du géant pétrolier ENI, est soupçonnée d‘avoir versé, jusqu‘en 2009, des pots-de-vin à des agents de Sonatrach dont plusieurs dirigeants avaient dû démissionner à la suite de cette affaire. Selon le quotidien italien, Corriere della Sera qui a rapporté hier l‘information, le parquet de Milan a lancé un mandat d‘arrêt international contre Farid Bedjaoui,
En outre, la justice italienne cherche à saisir une somme de 123 millions de dollars déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui, bras droit de l‘ex-ministre de l‘Energie et des Mines, Chakib Khelil. La même source indique que « plus de 100 millions de dollars » se trouveraient à Singapour sur des comptes contrôlés par Bedjaoui et 23 autres millions seraient à Hong Kong, selon la même source. Selon la juge Italienne, Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu, en Algérie, sept contrats d‘une valeur totale de huit milliards d‘euros.
Pour obtenir ces marchés, le groupe a payé 197 millions de dollars de pots-de-vin présentés comme « frais d‘intermédiation » de la Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong gérée par le syndic algérien, Samyr Ourayed, mais en réalité appartenant à Farid Bedjaoui, 44 ans, titulaire d‘un passeport français et résidant à Dubaï. Il est à rappeler que cette affaire a eu un grand retentissement en Italie, faisant « tomber » de nombreux cadres dirigeants de Saïpem.
Le patron de Saipem, Pietro Tali, a démissionné en décembre dernier à la suite de cette affaire, tandis que le groupe a suspendu « à titre préventif » Pietro Varone, responsable de la division ingénierie et construction, ainsi qu‘un autre manager. Varone est considéré comme la cheville ouvrière de cette opération de corruption. Il a été arrêté, dans le plus grand secret, le 28 juillet dernier, le jour même où le parquet de Milan lançait le mandat d‘arrêt contre Farid Bedjaoui.
L‘ancien directeur des opérations de Saipem, Pietro Varone, quelques semaines avant son arrestation, a ainsi fait des aveux importants, à commencer par le fait que « Perle Partners et Bedjaoui sont la même chose », et que « Bedjaoui m‘a dit explicitement qu‘il donnait de l‘argent au ministre de l‘Energie Chakib Khelil ».
Il a ajouté que les contacts avec le ministre dans le cadre du contrat « Menzel Ledjimet East » avaient été soutenus au plus haut niveau par le P.-dg d‘ ENI, Paolo Scaroni, et que les trois personnages principaux, à savoir Khelil, Scaroni et Bedjaoui, s‘étaient rencontrés plusieurs fois à Paris, Vienne et Milan. Pour rappel, la justice italienne a révélé plusieurs affaires de corruption dans l‘octroi de marchés entre Sonatrach et ses partenaires à la fin des années 2000.
Pour mettre au jour ces opérations financières frauduleuses, le parquet de Milan s‘est appuyé sur les aveux de Tullio Orsi, ex-directeur général de Saipem Algérie, lui-même impliqué dans les malversations et qui a choisi de collaborer avec la justice pour pouvoir bénéficier de la clémence des juges. Selon lui, Chakib Khelil, 74 ans ex-ministre algérien de l‘Energie et des Mines entre décembre 1999 et mai 2010, poste qu‘il a a cumulé avec la présidence du groupe Sonatrach entre 2001 et 2003, est au cœur de ce système. Le montant des commissions aurait été négocié entre des dirigeants d‘Eni, parmi lesquels Paolo Scaroni, et des responsables algériens.


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