Apparemment rien n'indique que l'Algérie s'apprête à vivre un événement politique majeur. En effet, et alors que les élections présidentielles sont prévues dans 8 mois, la classe politique nationale ne donne nullement l'impression d'être, loin s'en faut, sur le pied de mener la bataille électorale. Apparemment rien n'indique que l'Algérie s'apprête à vivre un événement politique majeur. En effet, et alors que les élections présidentielles sont prévues dans 8 mois, la classe politique nationale ne donne nullement l'impression d'être, loin s'en faut, sur le pied de mener la bataille électorale. A lui tout seul, le mois sacré du Ramadhan ne saurait justifier l‘état de léthargie dans lequel se retrouve la classe politique. Il faut dire que les grandes manœuvres n‘ont pas encore commencé, du moins en apparence. On a en effet l‘impression que les forces en présence, celles qui cooptent évidemment, continuent de s‘observer et de se jauger avant de se lancer dans la bataille électorale. Les candidats qui ont de fortes chances de remporter cette joute électorale tardent donc à dévoiler leurs cartes. Dans ce registre il est surtout question, des deux anciens chefs de gouvernement, Ali Benflis et Mouloud Hammrouche, que l‘on présente comme de forts probables candidats. L‘on pourrait aussi citer Ahmed Ouyahia ou même Abdelaziz Belkhadem qui nourissent eux aussi des ambitions politiques et caressent l‘espoir d‘etre élus au poste de président de la République. Mais la décantation ne saurait tarder surtout que le retour de France du président de la République a dû convaincre les uns et les autres de l‘impossibilité pour l‘actuel locataire du Palais d‘El Mouradia de briguer un quatrième mandat. Il est évident qu‘à partir de septembre les choses devraient se clarifier un peu plus pour les candidats potentiels. Cela dit, d‘autres candidats n‘ont pas attendu le retour de Bouteflika ou un quelconque autre signe pour annoncer leur candidature. Certains depuis longtemps déjà, à l‘exemple de l‘ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, qui a annoncé la couleur au mois de novembre de l‘année dernière. D‘autres tout récemment, comme ce fut le cas pour Ali Zeghdoud, le président du Rassemblement algérien, un parti microscopique, ou encore Ali Benouari, un ancien ministre délégué au Trésor dans le gouvernement que dirigeait Sid-Ahmed Ghozali, au tout début des années 90. Moussa Touati, le président du Front national algérien (FNA) a lui aussi annoncé sa participation à la course électorale. On peut faire cas aussi de Rachid Nekkaz, un français d‘origine algérienne ou encore Lot Bonatero, qui n‘en est pas à sa première tentative. Il est évident que dans cette liste, seul Ahmed Benbitour a une chance d‘être candidat et d‘être donc de la course. A la condition, bien sûr, qu‘il réussisse à dépasser l‘obstacle de la collecte des 75.000 signatures ou, à défaut, de réunir la signature de 600 élus. Dans les deux cas ce ne sera une simple partie de plaisir. Benbitour, qui a annoncé sa candidature au mois de novembre 2012, est déjà en campagne depuis cette date. Il multiplie les visites dans les wilayas installe des cellules de soutien ça et là et explique son programme politique. Celui qui a été plusieurs fois ministre, avant d‘accéder au poste de chef de gouvernement, ne manque pas de conviction et d‘ambition. Contrairement aux autres noms cités qui n‘ont aucune chance de dépasser le premier obstacle. C‘est le cas de Ali Zeghdoud, qui est là à chaque fois sans jamais réussir à passer le premier écueil. Lors des élections présidentielles de 2009 il a fait partie des rares candidats, à la surprise générale, qui ont déposé leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel. Ce n‘était finalement qu‘une simple farce puisque son dossier s‘est avéré non conforme. A l‘époque, la candidature de Moussa Touati a été acceptée par le Conseil constitutionnel et c‘est ainsi que le président du FNA a pu être de la course, mais n‘a pu réaliser qu‘un maigre score. Il lui sera difficile cette fois d‘officialiser sa candidature ce d‘autant que son parti le FNA est complètement atomisé et il risque de ne pas pouvoir collecter les 600 signature d‘élus. La candidature de Loth Bonatero fait elle aussi jaser, autant que celle de Rachid Nekkaz. Ali Benouari, qui vit en Suisse, n‘a lui aussi aucune chance d‘être de la partie. «C‘est des candidatures pur amuser la galerie», dira un observateur pour qui «l‘entrée en lice des poids lourds les éclipsera totalement». A lui tout seul, le mois sacré du Ramadhan ne saurait justifier l‘état de léthargie dans lequel se retrouve la classe politique. Il faut dire que les grandes manœuvres n‘ont pas encore commencé, du moins en apparence. On a en effet l‘impression que les forces en présence, celles qui cooptent évidemment, continuent de s‘observer et de se jauger avant de se lancer dans la bataille électorale. Les candidats qui ont de fortes chances de remporter cette joute électorale tardent donc à dévoiler leurs cartes. Dans ce registre il est surtout question, des deux anciens chefs de gouvernement, Ali Benflis et Mouloud Hammrouche, que l‘on présente comme de forts probables candidats. L‘on pourrait aussi citer Ahmed Ouyahia ou même Abdelaziz Belkhadem qui nourissent eux aussi des ambitions politiques et caressent l‘espoir d‘etre élus au poste de président de la République. Mais la décantation ne saurait tarder surtout que le retour de France du président de la République a dû convaincre les uns et les autres de l‘impossibilité pour l‘actuel locataire du Palais d‘El Mouradia de briguer un quatrième mandat. Il est évident qu‘à partir de septembre les choses devraient se clarifier un peu plus pour les candidats potentiels. Cela dit, d‘autres candidats n‘ont pas attendu le retour de Bouteflika ou un quelconque autre signe pour annoncer leur candidature. Certains depuis longtemps déjà, à l‘exemple de l‘ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, qui a annoncé la couleur au mois de novembre de l‘année dernière. D‘autres tout récemment, comme ce fut le cas pour Ali Zeghdoud, le président du Rassemblement algérien, un parti microscopique, ou encore Ali Benouari, un ancien ministre délégué au Trésor dans le gouvernement que dirigeait Sid-Ahmed Ghozali, au tout début des années 90. Moussa Touati, le président du Front national algérien (FNA) a lui aussi annoncé sa participation à la course électorale. On peut faire cas aussi de Rachid Nekkaz, un français d‘origine algérienne ou encore Lot Bonatero, qui n‘en est pas à sa première tentative. Il est évident que dans cette liste, seul Ahmed Benbitour a une chance d‘être candidat et d‘être donc de la course. A la condition, bien sûr, qu‘il réussisse à dépasser l‘obstacle de la collecte des 75.000 signatures ou, à défaut, de réunir la signature de 600 élus. Dans les deux cas ce ne sera une simple partie de plaisir. Benbitour, qui a annoncé sa candidature au mois de novembre 2012, est déjà en campagne depuis cette date. Il multiplie les visites dans les wilayas installe des cellules de soutien ça et là et explique son programme politique. Celui qui a été plusieurs fois ministre, avant d‘accéder au poste de chef de gouvernement, ne manque pas de conviction et d‘ambition. Contrairement aux autres noms cités qui n‘ont aucune chance de dépasser le premier obstacle. C‘est le cas de Ali Zeghdoud, qui est là à chaque fois sans jamais réussir à passer le premier écueil. Lors des élections présidentielles de 2009 il a fait partie des rares candidats, à la surprise générale, qui ont déposé leur dossier de candidature au Conseil constitutionnel. Ce n‘était finalement qu‘une simple farce puisque son dossier s‘est avéré non conforme. A l‘époque, la candidature de Moussa Touati a été acceptée par le Conseil constitutionnel et c‘est ainsi que le président du FNA a pu être de la course, mais n‘a pu réaliser qu‘un maigre score. Il lui sera difficile cette fois d‘officialiser sa candidature ce d‘autant que son parti le FNA est complètement atomisé et il risque de ne pas pouvoir collecter les 600 signature d‘élus. La candidature de Loth Bonatero fait elle aussi jaser, autant que celle de Rachid Nekkaz. Ali Benouari, qui vit en Suisse, n‘a lui aussi aucune chance d‘être de la partie. «C‘est des candidatures pur amuser la galerie», dira un observateur pour qui «l‘entrée en lice des poids lourds les éclipsera totalement».