La production industrielle de la France a accusé, en juin, une baisse inattendue qui montre que l'embellie entrevue à travers une série d'indicateurs récents reste fragile et à confirmer dans le temps pour la deuxième économie de la zone euro. La production industrielle de la France a accusé, en juin, une baisse inattendue qui montre que l'embellie entrevue à travers une série d'indicateurs récents reste fragile et à confirmer dans le temps pour la deuxième économie de la zone euro. Sur la période avril-juin, elle s'inscrit néanmoins en hausse, ce qui conforte, après les chiffres positifs de la consommation des ménages publiés fin juillet, la perspective d'une légère hausse du produit intérieur brut (PIB) sur la période après deux trimestres de baisse. "Avec la production industrielle et la consommation, et un commerce extérieur pas exceptionnel, on devrait avoir une croissance de l'ordre de 0,1%", prédit Philippe Waechter, responsable des études économiques de Natixis Asset Management. Pour les mêmes raisons, Fabrice Montagne, économiste chez Barclays, n'exclut pas un PIB positif "d'un ou deux dixièmes de point", alors qu'il tablait jusqu'ici sur une stagnation de celui-ci. L'Insee, qui publiera le chiffre officiel du PIB du deuxième trimestre le 14 août, escomptait +0,2% dans ses dernières perspectives, tout comme la Banque de France. Sur l'ensemble de 2013, l'Insee reste dans le négatif pour l'économie française, avec une contraction anticipée à 0,1%. Les économistes sondés dans la dernière enquête Reuters publiée en juillet prévoient, pour leur part, un recul de 0,3% sur l'année. En juin, la production industrielle a reculé de 1,4%, après avoir déjà baissé de 0,3% en mai. La contraction de la production de l'industrie manufacturière a été moins prononcée : -0,4% après -0,9% en mai. Vingt-trois économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une production industrielle de juin en hausse de 0,1%, leurs prévisions s'échelonnant entre -0,5% et +0,5%. Sur la période avril-juin, elle s'inscrit néanmoins en hausse, ce qui conforte, après les chiffres positifs de la consommation des ménages publiés fin juillet, la perspective d'une légère hausse du produit intérieur brut (PIB) sur la période après deux trimestres de baisse. "Avec la production industrielle et la consommation, et un commerce extérieur pas exceptionnel, on devrait avoir une croissance de l'ordre de 0,1%", prédit Philippe Waechter, responsable des études économiques de Natixis Asset Management. Pour les mêmes raisons, Fabrice Montagne, économiste chez Barclays, n'exclut pas un PIB positif "d'un ou deux dixièmes de point", alors qu'il tablait jusqu'ici sur une stagnation de celui-ci. L'Insee, qui publiera le chiffre officiel du PIB du deuxième trimestre le 14 août, escomptait +0,2% dans ses dernières perspectives, tout comme la Banque de France. Sur l'ensemble de 2013, l'Insee reste dans le négatif pour l'économie française, avec une contraction anticipée à 0,1%. Les économistes sondés dans la dernière enquête Reuters publiée en juillet prévoient, pour leur part, un recul de 0,3% sur l'année. En juin, la production industrielle a reculé de 1,4%, après avoir déjà baissé de 0,3% en mai. La contraction de la production de l'industrie manufacturière a été moins prononcée : -0,4% après -0,9% en mai. Vingt-trois économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une production industrielle de juin en hausse de 0,1%, leurs prévisions s'échelonnant entre -0,5% et +0,5%.