L'Iran est prêt à reprendre les négociations nucléaires avec les grandes puissances, a déclaré Mohammad Javad Zarif, le nouveau chef de la diplomatie, lors d'un entretien téléphonique avec Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, ont rapporté dimanche les médias. L'Iran est prêt à reprendre les négociations nucléaires avec les grandes puissances, a déclaré Mohammad Javad Zarif, le nouveau chef de la diplomatie, lors d'un entretien téléphonique avec Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, ont rapporté dimanche les médias. "La République islamique d'Iran est prête à engager des négociations selon un calendrier précis", a déclaré M Zarif. Pour lui, "l'existence d'une volonté politique sérieuse (parmi les grandes puissances) pour reconnaître les droits légitimes nucléaires de l'Iran (...) sera la bonne approche pour régler cette question". L'Iran qui affirme que son programme nucléaire est uniquement pacifique, contrairement aux accusations occidentales, demande la reconnaissance de ses droits dans ce domaine. Une rencontre en septembre ? Catherine Ashton, qui représente dans les négociations les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'Onu (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) plus l'Allemagne, a téléphoné samedi à Mohammad Javad Zarif pour le féliciter de ses nouvelles fonctions et souligner "sa détermination et son engagement sans faille pour rechercher une solution diplomatique à la question du nucléaire iranien", selon son porte-parole. Elle a insisté sur "la nécessité d'engager des négociations substantielles qui mèneront en souplesse à des résultats concrets", et convenu avec Mohammad Javad Zarif de se rencontrer bientôt, a précisé le porte-parole de Catherine Ashton. Cette rencontre pourrait avoir lieu en marge de l'Assemblée générale de l'Onu en septembre. Les chiffres de l'AEIA confirmés Le président iranien Hassan Rohani, qui a pris ses fonctions début août, a déclaré la semaine dernière que l'Iran était prêt à des "négociations sérieuses sans perte de temps" avec les grandes puissances sans toutefois renoncer aux "droits indéniables" de Téhéran en matière nucléaire, notamment en ce qui concerne l'enrichissement d'uranium, principale source d'inquiétude des Occidentaux et d'Israël. L'Iran a indiqué samedi posséder environ 18.000 centrifugeuses dont plus de 10.000 en activité, confirmant des chiffres donnés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Sur les 18.000 centrifugeuses, il y a environ 1.000 centrifugeuses de seconde génération, bien plus performantes. L'Iran affirme faire de l'enrichissement d'uranium à 5 % et à 20 % dans un but pacifique, en soulignant que l'enrichissement à 20 % est destiné à produire du combustible pour le réacteur de recherche et médical de Téhéran. Mais Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire de la région, et les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique. "La République islamique d'Iran est prête à engager des négociations selon un calendrier précis", a déclaré M Zarif. Pour lui, "l'existence d'une volonté politique sérieuse (parmi les grandes puissances) pour reconnaître les droits légitimes nucléaires de l'Iran (...) sera la bonne approche pour régler cette question". L'Iran qui affirme que son programme nucléaire est uniquement pacifique, contrairement aux accusations occidentales, demande la reconnaissance de ses droits dans ce domaine. Une rencontre en septembre ? Catherine Ashton, qui représente dans les négociations les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'Onu (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) plus l'Allemagne, a téléphoné samedi à Mohammad Javad Zarif pour le féliciter de ses nouvelles fonctions et souligner "sa détermination et son engagement sans faille pour rechercher une solution diplomatique à la question du nucléaire iranien", selon son porte-parole. Elle a insisté sur "la nécessité d'engager des négociations substantielles qui mèneront en souplesse à des résultats concrets", et convenu avec Mohammad Javad Zarif de se rencontrer bientôt, a précisé le porte-parole de Catherine Ashton. Cette rencontre pourrait avoir lieu en marge de l'Assemblée générale de l'Onu en septembre. Les chiffres de l'AEIA confirmés Le président iranien Hassan Rohani, qui a pris ses fonctions début août, a déclaré la semaine dernière que l'Iran était prêt à des "négociations sérieuses sans perte de temps" avec les grandes puissances sans toutefois renoncer aux "droits indéniables" de Téhéran en matière nucléaire, notamment en ce qui concerne l'enrichissement d'uranium, principale source d'inquiétude des Occidentaux et d'Israël. L'Iran a indiqué samedi posséder environ 18.000 centrifugeuses dont plus de 10.000 en activité, confirmant des chiffres donnés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Sur les 18.000 centrifugeuses, il y a environ 1.000 centrifugeuses de seconde génération, bien plus performantes. L'Iran affirme faire de l'enrichissement d'uranium à 5 % et à 20 % dans un but pacifique, en soulignant que l'enrichissement à 20 % est destiné à produire du combustible pour le réacteur de recherche et médical de Téhéran. Mais Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire de la région, et les Occidentaux accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique.